Pour les intérêts de la France, des politiciens africains tuent leurs frères
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POUR LES INTERËTS DE LA FRANCE, DES POLITICIENS AFRICAINS TUENT LEURS FRERES AFRICAINS.
Avant la traite négrière pratiquée par les européens sur les côtes du continent noir, les africains achetaient et vendaient certains de leurs frères entre eux.
Ces hommes et femmes achetés et vendus étaient intégrés pleinement dans leurs familles d’adoption, se mariaient et venaient augmenter le nombre des membres de leurs nouvelles familles. Ces « esclaves » achetés généralement très jeunes étaient élevés selon les us et coutumes de ces familles mais n’ont pas fait l’objet d’un trafic.
Quant à la traite négrière pratiquée par les européens du XVI au XIX siècle sur les côtes africaines, elle participe du génocide le plus dramatique que le monde ait connu; il est vrai que cela s’est fait avec la complicité passive des africains qui, dans leur ignorance, croyaient avoir affaire au même type d’opération pratiqué entre eux, et ne recevaient en échange que des pacotilles. C’est ainsi que des millions d’africains furent déportés aux Amériques et que d’autres millions moururent et servirent de proies aux requins. Cet esprit cynique des européens qui les conduisit à tuer, par millions et sans regret des africains continue de les habiter encore aujourd’hui ; c’est pourquoi pendant la colonisation, la France a continué d’exterminer des africains pour dominer ses colonies et se fournir en produits indispensables à son économie.
Elle se faisait encore là aider par d’autres africains recrutés sur place pour accomplir leur sale besogne.
Pauvre Afrique qui tue indirectement ses propres fils!
Après la seconde guerre mondiale qui a vu les africains combattre pour leurs bourreaux d’hier et d’aujourd’hui contre l’Allemagne nazie, la France n’as pas hésité à massacrer, déjà sur le chemin du retour, certains tirailleurs, puis tous ceux qui, dans les colonies s’opposaient à sa vision colonialiste jusque dans les années 60 où elle décida d’octroyer des indépendances factices à ses colonies, sans pour autant abandonner son désir de toujours accaparer les richesses africaines en tuant, si nécessaire, tous les opposants notoires.
Pendant les indépendances, deux catégories d’hommes d’états africains, les patriotes et les traîtres ou encore les valets vont apparaître ; et la France va continuer son système de domination, mais cette fois par l’exploitation de stratégies louvoyées pour toujours atteindre ses objectifs machiavéliques, utilisant ses valets pour combattre les nationalistes africains.
Devant cette situation d’avilissement de l’Afrique par la France qui utilise des responsables politiques indignes pour tuer d’autres africains et accomplir ses desseins, les peuples africains ne doivent pas rester indifférents mais au contraire chercher à mettre fin à ce néo colonialisme qui freine le développement de l’Afrique.
I – Les deux catégories d’hommes politiques africains
L’élite politique africaine d’aujourd’hui peut être subdivisée d’une part en patriotes, nationalistes, dignes fils d’Afrique et d’autre part en valets de la France, renégats d’Afrique.
Les valets présentent des attributs qu’il faut faire ressortir pour les distinguer des autres.
Ce sont des affairistes notoires, corrompus, cupides qui, avant toute transaction mettent en avant leurs intérêts personnels, financiers et monétaires. Ils sont avides de commissions et rétro- commissions et sont toujours prêts à tout céder à des multinationales étrangères, à tout accepter pourvu qu’ils gardent ou accèdent au pouvoir ; ils participent ainsi à l’appauvrissement de leurs citoyens. Quels graves crimes économiques !
De plus, ils sont, avec leurs maîtres de la métropole, membres des mêmes sociétés secrètes souvent rosicruciennes ou maçonniques dont le credo de la dernière secte est « tu me protèges, je te protège ». Il s’agit donc de ne pas protéger les intérêts des états africains et de leurs citoyens mais des intérêts personnels, même si pour cela il faille massacrer des populations.
Pour ceux qui ne sont pas encore au pouvoir et qui sont de la même catégorie de renégats, ils sont manipulés par la France pour fomenter des coups d’état, créer des rébellions, pour détruire voire assassiner des élites nationalistes. Ces dirigeants, acquis à la cause française font tout pour y détenir, de nombreux comptes bancaires alimentés par les fruits de la corruption, des biens immobiliers dignes de hauts bourgeois et aristocrates français. Ils sont « englués » par la France dans un système tel qu’ils ne peuvent plus défendre les intérêts nationaux de leurs pays. Ces traîtres deviennent alors des sous-préfets de France.
Ils se font aussi habiller par de grands stylistes de la métropole où ils effectuent fréquemment de nombreux voyages sans grande retombée préfèrent y passer leurs. Pour gérer l’état, ils ont recours à des assistants techniques étrangers alors que l’état dispose de cadres plus chevronnés. Ils ont une phobie des cadres nationaux réellement compétents, n’hésitent pas à jeter en prison et à éliminer physiquement leurs opposants, convaincus qu’ils sont de toujours bénéficier du soutien de leurs maîtres et surtout des médias à la solde de ces derniers.
Ils sont par ailleurs les suppôts de la France impérialiste, des complices et même des coauteurs des actions criminelles de leurs parrains à l’encontre de leurs concitoyens.
Ils fondent leur politique sur les clivages ethniques et religieux, semant parfois la mort pour des futilités et donnent ainsi l’occasion à la France et à ses médias de trouver là, des prétextes d’interventions. Ce sont donc de véritables dictateurs, de véritables criminels, que la France et ses médias présentent, toujours malhonnêtement comme des démocrates. Quelle ignominie !
Les patriotes et nationalistes qui forment la deuxième catégorie présentent également des attributs spécifiques faisant d’eux des fils dignes d’Afrique. On peut citer entre autres Lumumba, Nkrumah, Ngouabi, Sankara, Kadhafi, Gbagbo, tous tués ou chassés du pouvoir par la France par l’intermédiaire de ses larbins africains, faisant croire toujours que ce sont des conflits d’origine ethnique et/ou religieuse entre africains.
Les dirigeants africains, dignes fils d’Afrique comptent sur les richesses nationales, beaucoup plus que sur l’endettement, pour réaliser des investissements dans leurs pays. Ils font donc une gestion saine et transparente des ressources de l’état, limitant la corruption et exploitant prioritairement les relations Sud-Sud.
Ils ne manquent pas de faire la promotion des produits locaux : produits alimentaires, vêtements, industries locales, tourisme et hôtellerie, etc. Ainsi préfèrent-ils passer leurs vacances chez eux ou dans certains pays africains voisins pour valoriser le tourisme national et africain. Ils s‘habillent simplement, parfois traditionnellement, à l’africaine donc. Ces hommes d’état refusent le tribalisme et ne se fondent pas sur la religion, les coups de force pour se maintenir ou accéder au pouvoir d’état. Ils font donc la promotion des droits de l’homme et de la démocratie. Ils n’utilisent la force, qu’en réaction à une autre force illégale, exploitée généralement par leurs opposants sur les conseils de la France déstabilisatrice.
Ces véritables démocrates font l’objet de dénigrements systématiques et continus par la France à travers ses réseaux mafieux et les médias à sa solde qui les présente à tort évidement comme des dictateurs, contre qui elle lève des rébellions qu’elle peut appeler, selon ses intérêts, révolutions, pour chasser ou tuer des patriotes africains.
Lorsque ces gouvernants sont confrontés à des problèmes politiques créés par la France, leurs collègues indignes ayant peur de perdre le pouvoir et à cause de la corruption dans laquelle ils sont empêtrés, sont obligés de garder le silence comme ce fut dernièrement le cas avec Kadhafi et Gbagbo.
Pauvres dirigeants africains! Réveillez vous ! Ouvrez les yeux sur les stratégies employées par la France pour faire de vous les bourreaux de vos propres frères africains.
II – les Stratégies employées
Ces stratégies ne sont pas conçues par ces valets de la France mais par les dirigeants français eux-mêmes.
Il s’agit d’exploiter à fond la corruption ; déjà dès qu’ils accèdent à des postes politiques élevés, Ils les invitent à adhérer à leurs cercles mystiques, sont suivis par les services secrets français, sont courtisés et noyés dans la corruption avec de fortes sommes d’argent, de commissions de toutes sortes. C’est ainsi qu’ils les tiennent en laisse et qu’ils ne peuvent plus rien faire par eux-mêmes. Après les avoir gagnés à leurs desseins sordides, la France, en tête des pays occidentaux, veille toujours à les y maintenir en les soutenant au niveau international dans les groupements politiques régionaux et internationaux ; ce fut particulièrement le cas pour Bokassa, Mobutu, Amin DADA qui étaient de véritables bouffons que les Européens ont mis en avant pour ternir l’image de l’Afrique, tout comme bien d’autres encore au pouvoir.
Elle utilise parfois et sans regret, la rébellion pour semer la terreur, les tueries massives voire des génocides pour imposer ses hommes après avoir assassiné des patriotes : Lumumba au Congo-Léopoldville (aujourd’hui RDC), N’krumah au Ghana, NGouabi en République Populaire du Congo, Sankara au Burkina Faso, Gbagbo en Côte d’Ivoire, et Kadhafi en Libye.
Voici comment ces leaders ont été éliminés de la scène politique:
Lumumba : Pour le chasser du pouvoir, la Belgique, l’ONU, la France et d’autres pays occidentaux ont fomenté un coup d’état en utilisant comme pantin Mobutu. A cause de la popularité et l’esprit patriotique de Lumumba, les occidentaux, avec l’aide de Mobutu, appâté par le poste de Président, l’ont déporté dans la région du Katanga et l’ont livré à un opposant pour l’éliminer. Ce sont donc ses frères congolais qui ont été utilisés par les colons pour l’assassiner.
NKRUMAH : Un coup d’état l’a renversé. Nationaliste ghanéen et panafricaniste, il a prôné l’union de tous les pays africains pour former un bloc en vue de présenter une Afrique intervenant d’une même voix pour faire front aux occidentaux. Mais pour empêcher cette union jugée dangereuse par ces impérialistes, un coup d’état, fomenté par ces derniers en utilisant les militaires ghanéens, renversera le Président ghanéen, alors en voyage en Chine, le contraignant à l’exil jusqu’à la fin de ses jours.
SANKARA : Jeune Chef d’Etat, patriote qui a donné de la fierté et de la dignité à l’ex Haute Volta qu’il a dénommée Burkina Faso, pays des hommes intègres, comme pour montrer son désir ardent de voir l’intégrité se propager à tous les citoyens burkinabés et même africains. Il a été assassiné avec beaucoup d’autres de ses frères d’armes par son soi disant meilleur ami qui a été utilisé par les français avec la complicité d’autres Chefs d’Etat de la sous-région, tous sollicités par l’ancien colonisateur pour accomplir cette sale besogne. Le pouvoir fut remis depuis à ce valet qui, désormais règne d’une main toujours armée par la France pour désorganiser la sous-région Ouest Africaine.
GBAGBO : Voici un chef d’Etat qui s’est toujours mis à l’écart du réseau mafieux françafrique. Il a été attaqué par les rebelles hétéroclites envoyés en mission par la France, préparés et formés au Burkina Faso. GBAGBO a montré que l’Afrique, par elle-même, pouvait se prendre en charge et se développer. Pour éviter que cet exemple ne fasse tache d’huile, la France a mené contre ce digne fils d’Afrique, une guerre multiforme et totale en utilisant de nombreux mercenaires de la sous-région, des rebelles ivoiriens avec à leur tête le couple Soro-Ouattara pour massacrer des milliers d’ivoiriens avec des bombes et des missiles, chasser du pouvoir le patriote GBAGBO et placer à la tête de la Côte d’Ivoire leur homme de main.
KADHAFI : Voila un panafricaniste qui a été à la base de la création de l’union africaine et qui a toujours défendu vaillamment la dignité libyenne et africaine.
Il avait en outre des projets susceptibles de garantir le développement politique et économique de l’Afrique. C’est pourquoi les grands pays de ce monde avec la France en tête, se sont coalisés pour bombarder pendant plus de six mois et tuer des milliers de libyens en utilisant un assemblage de renégats libyens pompeusement appelés CNT.
Beaucoup d’autres exemples peuvent être donnés.
Les guerres du pétrole soutenues par la France avec le concours de plusieurs responsables politiques africains qui ont conduit à décimer des millions d’individus ; la guerre de sécession du Biafra créée par la France en utilisant une ethnie, les ibos , originaires la région pétrolifère du Sud-Est du Nigéria. Cette guerre a détruit l’économie de cette région et a décimé des centaines de milliers de Nigérians avec la complicité, encore une fois, de certains Chefs d’Etat africains.
Les guerres du pétrole d’Angola, et de la République Populaire du Congo, celle du diamant de Sierra Léone et celle du caoutchouc du Libéria, ont été toutes fomentées par la même France, parfois avec d’autres occidentaux aidés toujours de Chefs d’Etat de la sous-région. Ces foyers de tension ne sont pas exhaustifs.
Au final, toutes ces guerres, ces coups d’état ont vu des africains armés répondre aux ordres des occidentaux et particulièrement de la France pour tuer par millions d’autres africains. En plus de ces crimes avérés, le silence incompréhensible et coupable de certains dirigeants africains devant les nombreux crimes perpétrés par la France, fait d’eux les complices de cette France meurtrière. Elle met ainsi, au devant de la scène politique, des nationaux qu’elle manipule à souhait jusqu’à faire d’eux souvent des rebelles qui, pour la grande majorité, ignorent les fondements de ces rébellions et qui croient défendre les intérêts parfois tribaux ou religieux à travers un leader qui n’est que le bras séculier de la France soutenue par certains pays occidentaux. Pour elle, tous les conflits africains sont d’origine tribale, ethnique ou religieuse car le commun des africains et même des français ne voit pas encore que les problèmes politiques réels de l’Afrique, de l’appauvrissement de l’Afrique, sont du fait de la France impérialiste. Ainsi, pour ses concitoyens, la France se fait-elle passer pour la patrie qui s’investit dans la promotion des droits de l’Homme et de la démocratie sur le continent noir. Mensonge et hypocrisie !
La France réussit presque toujours car elle bénéficie de l’aide de ses multinationales qui financent ces rébellions dans les pays africains où celles-ci sont solidement implantées. Ce fut le cas avec Elf en République Populaire du Congo pour chasser Lissouba du pouvoir en utilisant des miliciens congolais. En Côte d’Ivoire, pour renverser le régime de GBAGBO, Bouygues a utilisé des rebelles et mercenaires africains, encadrés et appuyés par les soldats français et onusiens. En Libye, c’est l’OTAN qui a tué Kadhafi en utilisant des marionnettes libyennes acquises aux intérêts français et autres occidentaux. Possédant des budgets de loin supérieurs à ceux de beaucoup de pays africains, ces multinationales peuvent se permettre de créer et entretenir des rébellions contre des pays appauvris par des occidentaux.
La France veillera toujours à ce que les armées des pays africains soient incapables de faire face aux rébellions, même les plus faibles. Elle imposera, si besoin est, des embargos sur les armes, et pire sur les produits pharmaceutiques. Pendant ce temps, elle continuera d’alimenter ses rebelles en armes de plus en plus sophistiquées comme ce fut le cas en la Côte d’Ivoire. Pour contrer ces stratégies, que doivent faire les dignes fils d’Afrique
III – Comment mettre fin à ces stratégies néocolonialistes.
Pour sauver les pays africains, des mesures draconiennes doivent être prises par l’Union Africaine, une organisation encore à la solde de ces français. La première de ces mesures doit permettre aux pays africains de se libérer du carcan des pays développés et particulièrement de la France. Il faut donc souhaiter que de plus en plus, à la tête de nos pays, soient élus de vrais patriotes.
« L’argent étant le nerf de la guerre », il faut à l’Afrique se donner les moyens d’en disposer et de vivre selon ses propres ressources. C’est pourquoi Kadhafi et Gbagbo ont prôné la création d’une banque africaine alimentée par le prélèvement d’un pourcentage infime (1%) sur les richesses nationales; cette banque pourrait rivaliser avec le FMI et la BM, des institutions qui sont des instruments d’asservissement des pays africains et dont les programmes n’ont jamais permis à un seul pays de se développer.
Pour accéder au développement, l’Afrique doit compter sur elle-même, c’est-à-dire commercer le plus possible entre pays africains et pays en développement pour moins dépendre des pays occidentaux. L’Afrique doit éviter que les prix des matières premières agricoles et minières soient fixés sur des marchés européens ou américains, dominés par des offres et des demandes de multinationales de ces pays qui font ainsi la loi sur les marchés. A l’image de l’OPEP, les pays africains doivent augmenter les prix de leurs matières premières, mieux, en transformer le maximum sur place afin de gagner plus de valeurs ajoutées et donc d’obtenir plus de richesses. Comment expliquer que depuis plus de trente ans, les prix des matières premières soient presque toujours restés les mêmes, alors que les produits finis fabriqués à partir de ces matières premières voient leurs prix augmenter sans cesse?
En outre, les pays africains doivent sortir des groupements économiques et politiques dominés par les occidentaux et ne plus accepter de recevoir de ces pays, une quelconque contribution au budget des organisations de notre continent.
Au plan monétaire, chaque pays doit disposer de sa monnaie ; et des groupements monétaires propres aux africains doivent voir le jour pour défendre et impulser une véritable politique économique et monétaire. En mettant fin aux groupements politiques, économiques et monétaires franco-africains, la France ne pourrait plus s’immiscer dans les affaires africaines comme ce fut le cas en Côte d’ivoire.
Au niveau de la formation civique, patriotique et politique, un accent particulier doit être mis sur l’enseignement de ces disciplines dans les programmes scolaires dès l’école primaire. A cet effet, il convient de réinstaurer les cours d’alphabétisation pour sensibiliser les populations à la chose politique et patriotique.
C’est faute de connaissance et de formation civique et patriotique que des mercenaires sénégalais, maliens, burkinabés, nigérians, etc. se sont laissés acheter et convoyer par la France en Côte d’Ivoire pour massacrer des milliers d’ivoiriens, leurs frères africains.
Il est donc indispensable de faire la promotion de la vraie démocratie car la multitude d’ethnies et de croyances religieuses dans les pays africains impose que notre salut est dans ce système de choix des dirigeants.
Au plan militaire, pour pouvoir résister aux armées françaises et à leurs supplétifs africains appelés à tuer de l’africain pour la France, il faut éliminer de nos territoires les bases militaires étrangères et particulièrement françaises car par ces bases, il s’agit de maintenir l’emprise des occidentaux sur les économies africaines et les choix politiques des africains. C’est pourquoi les accords de défense actuels doivent être dénoncés et qu’aucun nouvel accord ne voie le jour entre les pays africains et une quelconque puissance mondiale. Il convient d’interdire à ces méchantes personnes de prendre pied sur le continent africain pour utiliser le prétexte de secourir leurs ressortissants en Afrique ; c’est pourquoi, ces armées génocidaires ne doivent plus intervenir pour soutenir leurs valets criminels et interdire à tout pays africain de préparer sur son sol une rébellion pour attaquer, pour l’intérêt de la France, un pays voisin.
Il revient ainsi aux états africains et à eux seuls de s’occuper de la sécurité des biens et des personnes sur leurs territoires. A cet effet, il importe de reprendre le service de préparation militaire dans les lycées et écoles d’enseignement supérieur et de rendre obligatoire, pour tous les jeunes âgés de 18 ans le service militaire. Cece, pour permettre aux états africains de disposer d’armées fortes, à même de rivaliser avec les armées de ces pays néocolonialistes. Comment l’Algérie et le Vietnam ont-ils pu vaincre la France et les USA ? Il importe de créer un esprit de solidarité réel entre africains pour éviter que l’ennemi ne divise toujours l’Afrique et que les fils de l’Afrique continuent de s’entretuer au bénéfice de la France et des occidentaux qui profitent de ces guerres pour piller les immenses richesses de ce continent.
La pauvreté et le désir de rattraper le plus tôt possible un retard illusoire entretenu par les pays développés poussent les africains à s’entredéchirer et à copier cette société occidentale en décrépitude où la pratique de l’homosexualité est légalisée et où des pays développés, sournoisement, créent des guerres chez les plus faibles qu’eux. Quelle abomination et quelle méchanceté !
Il est grand temps que les africains apprennent à se contenter de ce qu’ils ont et forment leurs élites aux vertus de la patience, de la paix et de la démocratie.
La France faisant un usage immodéré de la corruption et de la force, les pays d’Afrique doivent faire voter des lois anti corruption qui obligent les citoyens à déclarer l’origine de leurs ressources, et à ne pas ouvrir des comptes bancaires à l’étranger. C’est aussi un moyen de mettre les ressources nationales à la disposition des pays africains et non dans des banques de pays développés qui les prêteront aux africains à des taux exorbitants.
Qu’est-ce qui explique ce silence coupable des dirigeants africains dans cette guerre contre des élites de ce continent ? La peur ? Possible, surtout pour des dictateurs et des corrompus n’ayant pas le soutien de leurs populations et possédant dans les pays occidentaux des richesses, fruits de détournements considérables.
La France a, jusque là réussi à faire exécuter par ses hommes de main africains le sale boulot de « casser du nègre ». Depuis la traite négrière jusqu’à ce jour, elle a exploité négativement des africains pour tuer d’autres africains. Les derniers exemples sont ceux de la Côte d’ivoire et de la Lybie. De tels responsables politiques, auteurs de nombreux crimes avérés ne méritent- ils pas d’être traduits devant la CPI ? Pourquoi ce mutisme des dirigeants politiques africains après l’assassinat de Kadhafi et le renversement de Gbagbo du pouvoir ?
Ces africains qui, pour les intérêts de la France, tuent d’autres africains, ne sont pas des patriotes mais des valets armés par la France.
Le silence des dirigeants africains, corrompus pour la plupart, ayant dans les pays occidentaux des comptes bancaires bien fournis, des fortunes immenses, des biens immobiliers, ont peur de faire l’objet de dénigrements par la France, comme ce fut le cas pour Bokassa, Mobutu , Omar Bongo et bien d’autres, au soir de leur vie ou bien quand la France, après les avoir exploités à souhait, a voulu se débarrasser d’eux. Ces traîtres s’alignent donc sur les thèses françaises pour continuer de jouir tranquillement des biens extorqués aux populations de leurs pays. Ils se taisent, oubliant que demain ce sera leur tour. Jusques à quand ce silence coupable ?
Ce type de dirigeants, l’Afrique n’en a plus besoin.
Une contribution de patriotes seniors
: http://www.ivoirediaspo.net/?p=6574
Koné Katinan Justin : CPI: Gbagbo dénonce les combines à la CPI.
Ce lundi 3
octobre 2011, la Cour Pénale Internationale a rendu public un
communiqué selon lequel, la Chambre Préliminaire III a autorisé
le Procureur de la République Près de cette Cour, à ouvrir une
enquête sur les crimes présumés relevant de la compétence de la CPI qui
auraient été commis en Cote d'Ivoire depuis le 28 novembre
2010.
Les juges ont par ailleurs demandé au « Procureur de leur fournir
toutes les informations supplémentaires qui sont à sa disposition sur
les crimes qui pourraient relever de la compétence de la
Cour et qui auraient été commis entre 2002 et 2010 ».
Suite à ce communiqué de la CPI, le Président Laurent GBAGBO fait les observations suivantes:
I/ La Période couverte par l'enquête
L'autorisation de l'ouverture de l'enquête donnée par la Chambre
préliminaire ne concerne que la période qui court à
partir du 28 novembre 2010. Le Président GBAGBO fait remarquer que
Cette période est celle demandée par Monsieur Ouattara, partie prenante
au conflit.
Le Président Laurent GBAGBO s'interroge sur la raison pour laquelle
l'autorisation de l'ouverture de l'enquête ne concerne que la pé-riode
demandée par son adversaire, Monsieur Ouattara, alors
que la chambre s'intéresse également aux crimes commis depuis 2002,
qui est l'année de départ de la rébellion armée qui se réclame de
Monsieur Ouattara.
Pourquoi n'a-t-elle pas attendu d'avoir suffisamment d'informations
sur le reste de la période de la crise pour laquelle, elle sollicite des
informations supplémentaires ? La jonction des faits
entre les deux périodes étant une évidence, il aurait été juste que
la Chambre reçoive toutes les informations sur les deux périodes qui en
fait, ne font qu'une seule, puisque la situation
post-électorale n'a été qu'une pique, comme il y en a eu d'autres,
depuis la rébellion armée de 2002, dont tout le monde sait maintenant
qu'elle agissait pour le compte du Président Ouattara.
L'alignement de la Cour sur la volonté d'une seule partie au conflit
jette une suspicion sur sa décision. Cette suspicion se renforce
lorsque l'on prend en compte les circonstances troublantes de
l'ouverture de cette enquête.
B/ Les circonstances de l'ouverture de l'enquête
Le Président Laurent Gbagbo tient à informer
l'opinion publique nationale et internationale que l'autorisation
d'enquête est intervenue le lendemain de la visite qu'a effectuée
monsieur Michel MERCIER, le Garde des sceaux et Ministre de la
Justice et des libertés du Gouvernement Français, le jeudi 29
septembre 2011.
Au cours de cette visite, il a rencontré respectivement le Président
de la Cour, Monsieur SANG HYAN SONG et Madame le Greffier en Chef,
Madame Silvana ARBIA. Cette visite est intervenue
immédiatement après celle effectuée par l'émissaire du Gouvernement
ivoirien, le ministre des droits de l'homme, qui s'est également rendu à
la HAYE au siège de la CPI pour y rencontrer les
responsables de cette Cour après avoir été reçu préalablement par
les autorités françaises.
L'on se rappelle les déclarations qu'il a faites à la presse selon
lesquelles, le transfert du Président Laurent GBAGBO à la CPI
constituait la condition de la réconciliation en Côte d'Ivoire et
permettrait de dépassionner le débat sur les élections législatives.
Enfin, cette ouverture d'enquête intervient quelques jours seulement
après la première rencontre que le Président Ouattara a enfin daigné
accorder aux partis et groupements politiques qui sont
proches du Président Laurent GBAGBO en vue de relancer le débat
politique, condition sine qua non d'une vraie réconciliation.
Les visites de l'émissaire du Gouvernement ivoirien et de
l'émissaire du Président SARKOZY, quelques jours seulement avant
l'autorisation de l'ouverture de l'enquête, ne peuvent nourrir que des
suspicions sur la crédibilité de cette décision.
Ces visites confirment le rôle politique que l'on veut faire jouer à
la Cour. Le Président GBAGBO voit en la présence de l'émissaire du
Président français à la HAYE, la manifestation visible de
la pression politique que Monsieur SARKOZY exerce sur la Cour. Ce
dernier continue d'utiliser le pouvoir d'Etat que le Peuple français lui
a confié pour s'acharner contre lui et le peuple
ivoirien.
Par ailleurs, Il faut bien s'inquiéter de l'impact que pourrait
avoir l'ouverture d'une enquête judicaire suffisamment politisée sur le
débat politique qui semble s'amorcer en Cote d'Ivoire. Le
Président GBAGBO émet des doutes sérieux sur la volonté de ses
adversaires à aller à la réconciliation nationale qu'ils disent pourtant
rechercher.
En définitive, Le Président GBAGBO, reste attaché à la justice qui
s'établit sur la vérité des faits. Le Président GBAGBO tient à ce que le
monde entier sache ce qui s'est passé dans son
pays.
Il attend que l'on lui explique pourquoi, alors qu'il a été élu
démocratiquement en 2000, une rébellion armée dont l'on connait
maintenant tous les parrains, a attaqué son pays dans
l'indifférence de la Communauté internationale. Il voudrait savoir
également pourquoi l'armée française a tué les ivoiriens en 2004 et en
2011 dans le silence du monde entier.
Le Président GBAGBO attend que la lumière soit faite sur tous ces
crimes et tous les autres que l'on tente de cacher. Il attend que le
droit soit dit et que justice soit rendue non pas seulement
pour faire plaisir aux vainqueurs de la guerre illégale qui lui a
été livrée; mais pour que enfin, la vérité soit définitivement connue
sur la crise ivoirienne depuis 2002.
C'est à cette fin, qu'il a écrit au Secrétaire General de l'ONU,
Monsieur BAN KI MOON, pour demander la mise sur pied d'une commission
d'enquête internationale à l'effet d'établir la réalité des
tueries présumées des femmes d'ABOBO et d'en déterminer le cas
échéant, les auteurs et les commanditaires.
C'est pourquoi il dénonce l'activisme de ses adversaires déclarés
qui vise à instrumentaliser la Justice pour l'écarter du débat
politique, qu'il n'a de cesse de réclamer même sous les
bombes.
Etant engagé sans réserve dans le combat pour la souveraineté des
peuples africains, Le Président GBAGBO s'insurge contre le fait que les
juridictions ivoiriennes, expression de cette
souveraineté soient dessaisies du simple fait de la volonté du
Président SARKOZY, d'un dossier aussi important qui intéresse en premier
chef le Peuple Ivoirien.
Il est bon que l'opinion sache que le département des droits de
l'homme de l'ONUCI émet aussi des réserves sur l'éventualité d'un
transfert du Président Laurent GBAGBO à la CPI, puisqu'il ne
constitue pas une menace pour la paix sociale en Cote d'Ivoire.
Enfin, le Président Laurent GBAGBO considère comme relevant de la
diffamation, les propos relayés par certaine presse, notamment l'Agence
France Presse (AFP) selon lesquels, la crise post
électorale est née suite à son refus de reconnaitre la victoire de
M.OUATTARA.
Ces propos le rendent responsable sans jugement et entame son
honneur. Il tient à rappeler qu'il ne s'est pas autoproclamé vainqueur
de l'élection présidentielle. Il en a été reconnu vainqueur
par une décision souveraine du Conseil Constitutionnel de son pays
qui l'a investi également Président de la République. Il a instruit ses
avocats d'analyser la possibilité de poursuites
judiciaires contre les auteurs de telles affirmations.
Koné Katinan Justin
Notre Voie/04/10/2011
http://www.afriquejet.com/cpi-gbagbo-cote-divoire-2011100424021.html
http://www.dhblogs.be/categories/International.html
http://www.lalibreblogs.be/categories/International.html
Sommaire
Tiré à part :
Afghanistan, Côte d’Ivoire, Libye : les guerres de Sarkozy.
POUR LES INTERËTS DE LA FRANCE, DES POLITICIENS AFRICAINS TUENT LEURS FRERES AFRICAINS.
Koné Katinan Justin : CPI: Gbagbo dénonce les combines à la CPI.
Ahmed Halfaoui : La Côte d'Ivoire démocratique… ?
1 Côte d'Ivoire occupé :
Président Gbagbo
De sa détention à Korhogo : Gbagbo écrit à Sarkozy. |
2 Politique
2-1 Ouattara : Gouverner ?
3 Politique internationale -
3-1 Les pays
3-2 Otan - 3 Onu - 4 Nations Unies - Autres organisations