Pour contraindre Laurent Gbagbo à partir - La désobéissance économique s’impose !
Pour contraindre Laurent Gbagbo à partir - La désobéissance économique s’impose !
(Le Mandat 10/01/2011)
La désobéissance civile pratiquée depuis le 16 décembre 2010 a eu ses limites. Pour contraindre Laurent Gbagbo à partir, les populations ivoiriennes doivent changer de fusil d’épaule. En optant, désormais, pour la désobéissance économique.
En donnant majoritairement leurs voix au docteur Alassane Ouattara, 28 novembre 2010, les Ivoiriens ont opté pour le changement. Ce choix du peuple de Côte d’Ivoire est aujourd’hui battu en brèche par Laurent Gbagbo, ex-président, et sa clique de refondateurs. Et, plus d’un mois, le pays est bloqué par la faute de cet homme. Qui continue de narguer les Ivoiriens. Face à ce bocage, tout le monde a les yeux tournés vers l’hôtel du Golf, lieu où le président élu, Alassane Ouattara, et son gouvernement ont élu domicile. « Le nouveau président fait ce qu’il peut pour désamorcer la crise, à nous de lui donner un autre coup de pouce historique comme le 28 novembre 2010 pour contraindre Gbagbo à quitter le palais présidentiel », soutient un cadre de l’administration qui a requis l’anonymat. Pour briser la crise électorale, les 54,1% d’Ivoiriens qui ont donné leurs voix à « l’alliance pour changer la vie » doivent-ils rester dans l’expectative ? Assurément que non ! D’où l’option de tout paralyser au plan économique. Chacun doit, désormais, jouer sa partition comme il l’a si bien fait le jour du scrutin présidentiel.
Les fonctionnaires sont attendus
A commencer par les fonctionnaires de l’administration à qui le président Alassane Ouattara avait déjà lancé un message « à ne pas travailler ». Certains continuent, malheureusement, de fréquenter les bureaux. Même s’ils soutiennent faire acte de présence, il faut rompre avec ce comportement. Ce, jusqu’à l’arrivée de la nouvelle administration. Car, leur présence aux lieux de travail montre qu’ils sont réticents au mot d’ordre du président démocratiquement élu de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara. Dans cette condition, l’on peut les qualifier de « collabos » de l’ex-président, Laurent Gbagbo. C’est pourquoi, les uns et les autres doivent vite se ressaisir. Surtout ceux qui continuent de travailler pour aider Laurent Gbagbo à avoir de l’argent frais en contournant les comptes de l’Etat. Les douaniers de la direction générale des douanes, les fonctionnaires de la direction des Impôts et du Trésor public, etc. sont désormais dans le viseur de la nouvelle administration incarnée par le gouvernement de Soro Guillaume. Du fait qu’ils contraignent les opérateurs économiques à payer en espèces les taxes et autres impôts pour permettre à l’ex-président Laurent Gbagbo d’avoir du cash. Et, de confisquer le pouvoir. Alors que le nouveau président ivoirien, Alassane Ouattara, les avait sommés de ne pas se mettre à la disposition de celui qui confisque le pouvoir d’Etat. Il a menacé tout fonctionnaire ou agent de l’Etat qui refuse de suivre la nouvelle République, doit s’attendre à aller en prison pour redressement fiscal ou autres motifs. Les salariés du privé ne sont pas du reste. Comme un seul homme, ils doivent suivre le mot d’ordre de désobéissance économique du président Ouattara. Car, lorsque les impôts et autres taxes payées par leurs entreprises ne suivent pas le circuit normal de l’Etat, il est loisible qu’elles (ces entreprises) paient à nouveau les mêmes taxes quand la nouvelle administration va s’installer. C’est pourquoi, il vaut mieux ne rien payer actuellement comme impôts ou taxes du fait que les régies financières ont changé les règles de jeu pour avoir de la liquidité pour Laurent Gbagbo. Ces régies Financières qui imposent ces « règlements en espèces doivent se ressaisir vite. Sinon… », murmure-t-on au Golf Hôtel.
Aux transporteurs
Au niveau des transports, la désobéissance économique est nécessaire. Les transporteurs ne doivent, en aucun cas, payer les patentes, ni vignettes, ni contraventions à un policier ou forces de l’ordre. « Ils doivent exiger des reçus à aux agents en vue du paiement de la contravention à l’administration légale qui va, bientôt, s’installer », soutient un syndicaliste. Ce dernier, qui a requis l’anonymat, conseille aux automobilistes de se comporter poliment envers les agents des forces de l’ordre. Et de ne rien leur donner comme espèces sonnantes et trébuchantes à chaque coup de sifflet. Ce comportement, suivi par tous, va permettre à chacun de prendre conscience qu’il vaut mieux aider la nouvelle administration à s’installer.
Aux populations civiles
Il leur faut suivre le mot d’ordre de désobéissance économique. Les populations civiles ont un rôle doublement important dans la réussite d’une telle opération. Ce sont elles qui ont voté le président Alassane Ouattara à 54,1% le 28 novembre 2010. Et, doivent faire respecter leur droit de vote en participant massivement à cette opération. Car, la majorité n’a plus le droit de laisser la minorité frontiste lui dicter sa loi. C’est pourquoi, les militants du RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix), pour se faire respecter par cette minorité qui confisque le pouvoir, ne doivent pas payer les factures d’eau, de courant. Il faut aussi qu’elles observent un arrêt pour le paiement des assurances et autres taxes afférentes à leur vie quotidienne. Et, utiliser le peu d’argent qu’elles ont pour leurs besoins vitaux (manger, etc.). Tout en mettant un stop au paiement de loyers, tous doivent savoir que nous devons faire des sacrifices pour que notre pays connaisse le développement.
Fulbert Bilé
(Le Mandat 10/01/2011)
La désobéissance civile pratiquée depuis le 16 décembre 2010 a eu ses limites. Pour contraindre Laurent Gbagbo à partir, les populations ivoiriennes doivent changer de fusil d’épaule. En optant, désormais, pour la désobéissance économique.
En donnant majoritairement leurs voix au docteur Alassane Ouattara, 28 novembre 2010, les Ivoiriens ont opté pour le changement. Ce choix du peuple de Côte d’Ivoire est aujourd’hui battu en brèche par Laurent Gbagbo, ex-président, et sa clique de refondateurs. Et, plus d’un mois, le pays est bloqué par la faute de cet homme. Qui continue de narguer les Ivoiriens. Face à ce bocage, tout le monde a les yeux tournés vers l’hôtel du Golf, lieu où le président élu, Alassane Ouattara, et son gouvernement ont élu domicile. « Le nouveau président fait ce qu’il peut pour désamorcer la crise, à nous de lui donner un autre coup de pouce historique comme le 28 novembre 2010 pour contraindre Gbagbo à quitter le palais présidentiel », soutient un cadre de l’administration qui a requis l’anonymat. Pour briser la crise électorale, les 54,1% d’Ivoiriens qui ont donné leurs voix à « l’alliance pour changer la vie » doivent-ils rester dans l’expectative ? Assurément que non ! D’où l’option de tout paralyser au plan économique. Chacun doit, désormais, jouer sa partition comme il l’a si bien fait le jour du scrutin présidentiel.
Les fonctionnaires sont attendus
A commencer par les fonctionnaires de l’administration à qui le président Alassane Ouattara avait déjà lancé un message « à ne pas travailler ». Certains continuent, malheureusement, de fréquenter les bureaux. Même s’ils soutiennent faire acte de présence, il faut rompre avec ce comportement. Ce, jusqu’à l’arrivée de la nouvelle administration. Car, leur présence aux lieux de travail montre qu’ils sont réticents au mot d’ordre du président démocratiquement élu de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara. Dans cette condition, l’on peut les qualifier de « collabos » de l’ex-président, Laurent Gbagbo. C’est pourquoi, les uns et les autres doivent vite se ressaisir. Surtout ceux qui continuent de travailler pour aider Laurent Gbagbo à avoir de l’argent frais en contournant les comptes de l’Etat. Les douaniers de la direction générale des douanes, les fonctionnaires de la direction des Impôts et du Trésor public, etc. sont désormais dans le viseur de la nouvelle administration incarnée par le gouvernement de Soro Guillaume. Du fait qu’ils contraignent les opérateurs économiques à payer en espèces les taxes et autres impôts pour permettre à l’ex-président Laurent Gbagbo d’avoir du cash. Et, de confisquer le pouvoir. Alors que le nouveau président ivoirien, Alassane Ouattara, les avait sommés de ne pas se mettre à la disposition de celui qui confisque le pouvoir d’Etat. Il a menacé tout fonctionnaire ou agent de l’Etat qui refuse de suivre la nouvelle République, doit s’attendre à aller en prison pour redressement fiscal ou autres motifs. Les salariés du privé ne sont pas du reste. Comme un seul homme, ils doivent suivre le mot d’ordre de désobéissance économique du président Ouattara. Car, lorsque les impôts et autres taxes payées par leurs entreprises ne suivent pas le circuit normal de l’Etat, il est loisible qu’elles (ces entreprises) paient à nouveau les mêmes taxes quand la nouvelle administration va s’installer. C’est pourquoi, il vaut mieux ne rien payer actuellement comme impôts ou taxes du fait que les régies financières ont changé les règles de jeu pour avoir de la liquidité pour Laurent Gbagbo. Ces régies Financières qui imposent ces « règlements en espèces doivent se ressaisir vite. Sinon… », murmure-t-on au Golf Hôtel.
Aux transporteurs
Au niveau des transports, la désobéissance économique est nécessaire. Les transporteurs ne doivent, en aucun cas, payer les patentes, ni vignettes, ni contraventions à un policier ou forces de l’ordre. « Ils doivent exiger des reçus à aux agents en vue du paiement de la contravention à l’administration légale qui va, bientôt, s’installer », soutient un syndicaliste. Ce dernier, qui a requis l’anonymat, conseille aux automobilistes de se comporter poliment envers les agents des forces de l’ordre. Et de ne rien leur donner comme espèces sonnantes et trébuchantes à chaque coup de sifflet. Ce comportement, suivi par tous, va permettre à chacun de prendre conscience qu’il vaut mieux aider la nouvelle administration à s’installer.
Aux populations civiles
Il leur faut suivre le mot d’ordre de désobéissance économique. Les populations civiles ont un rôle doublement important dans la réussite d’une telle opération. Ce sont elles qui ont voté le président Alassane Ouattara à 54,1% le 28 novembre 2010. Et, doivent faire respecter leur droit de vote en participant massivement à cette opération. Car, la majorité n’a plus le droit de laisser la minorité frontiste lui dicter sa loi. C’est pourquoi, les militants du RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix), pour se faire respecter par cette minorité qui confisque le pouvoir, ne doivent pas payer les factures d’eau, de courant. Il faut aussi qu’elles observent un arrêt pour le paiement des assurances et autres taxes afférentes à leur vie quotidienne. Et, utiliser le peu d’argent qu’elles ont pour leurs besoins vitaux (manger, etc.). Tout en mettant un stop au paiement de loyers, tous doivent savoir que nous devons faire des sacrifices pour que notre pays connaisse le développement.
Fulbert Bilé
© Copyright Le Mandat