POLYANDRIE: Ces épouses qui vont chercher fortune en Europe
YAOUNDE - 10 DEC. 2012
© Igor Bilep | L'Indépendant
Elles obtiennent le visa de leurs maris qui deviennent du coup les beaux-frères de leurs nouveaux époux.
© Igor Bilep | L'Indépendant
Elles obtiennent le visa de leurs maris qui deviennent du coup les beaux-frères de leurs nouveaux époux.
II y a encore quelque temps, les maris
passaient pour les grands frères de leurs épouses dans les buvettes de
nos grandes villes quand tourmenté par la misère, le couple trouvait une
inspiration perverse dans une escroquerie assez particulière. L'homme
généralement jaloux n'avait manifestement plus peur de céder son épouse
au plus offrant car disait-on, personne ne peut vider la mer de ses
eaux...
Au fil des années, les aventuriers noctambules sont devenus très prudents quand ils ont fini par découvrir le stratagème de ces couples escrocs. L'avènement des techniques de communication ultramodernes à l'instar de l'internet a poussé certaines épouses à la chasse de conjoints dans le zoo occidental.
Le mythe du blanc
Les femmes abandonnent maris et enfants pour traverser l'Atlantique par tous les moyens. Une fois en Europe, elles ne choisissent pas ce qu'elles doivent faire, même si en priorité, il leur faut trouver un mari blanc qui est synonyme de bonheur pour toute la famille laissée au pays. La crise de confiance entre européens et leurs sœurs blanches amène les hommes à prospecter dans le marché de sexe africain où ils peuvent s'offrir une femme docile exigeant le minimum de survie.
Les époux qui poussent leurs conjointes vers ce marché comme un père enverrait son enfant poursuivre les études avec l'espoir de devenir un homme providentiel pour le clan, ne reculent devant aucune contrainte car, à leurs yeux seule la richesse compte.
Le serment de fidélité devant monsieur le maire devient caduc et c'est sans honte ni rancœur qu'on accueille le mari de son épouse en qualité de grand-frère avec pour contrepartie des véhicules, de l'argent et des villas...
Tourmentés par la misère, les camerounais n'ont plus peur de s'accrocher aux serpents pour changer leur destin et quand l'homme a le courage de céder son épouse à autrui, il faut comprendre qu'il a précédemment tout essayé sans solution... Certains de nos compatriotes soutiennent que, céder son épouse à un blanc qui te sort de l'état de pauvreté est moins grave que devenir homosexuel et se faire pilonner par d'autres hommes. Une explication laconique qui a de la peine à convaincre.
Au fil des années, les aventuriers noctambules sont devenus très prudents quand ils ont fini par découvrir le stratagème de ces couples escrocs. L'avènement des techniques de communication ultramodernes à l'instar de l'internet a poussé certaines épouses à la chasse de conjoints dans le zoo occidental.
Le mythe du blanc
Les femmes abandonnent maris et enfants pour traverser l'Atlantique par tous les moyens. Une fois en Europe, elles ne choisissent pas ce qu'elles doivent faire, même si en priorité, il leur faut trouver un mari blanc qui est synonyme de bonheur pour toute la famille laissée au pays. La crise de confiance entre européens et leurs sœurs blanches amène les hommes à prospecter dans le marché de sexe africain où ils peuvent s'offrir une femme docile exigeant le minimum de survie.
Les époux qui poussent leurs conjointes vers ce marché comme un père enverrait son enfant poursuivre les études avec l'espoir de devenir un homme providentiel pour le clan, ne reculent devant aucune contrainte car, à leurs yeux seule la richesse compte.
Le serment de fidélité devant monsieur le maire devient caduc et c'est sans honte ni rancœur qu'on accueille le mari de son épouse en qualité de grand-frère avec pour contrepartie des véhicules, de l'argent et des villas...
Tourmentés par la misère, les camerounais n'ont plus peur de s'accrocher aux serpents pour changer leur destin et quand l'homme a le courage de céder son épouse à autrui, il faut comprendre qu'il a précédemment tout essayé sans solution... Certains de nos compatriotes soutiennent que, céder son épouse à un blanc qui te sort de l'état de pauvreté est moins grave que devenir homosexuel et se faire pilonner par d'autres hommes. Une explication laconique qui a de la peine à convaincre.