La question était au centre des échanges, dimanche 28 Juillet 2013, entre le mouvement des jeunes pour le développement de Komba et le premier secrétaire du Purs, Serge Espoir Matomba. « Le rôle des partis politiques est réduit au Cameroun, en campagne politique.
Pourtant il est du ressort de toute formation politique, d’être proche des populations, de connaître leurs problèmes, de s’impliquer dans le quotidien des citoyens, et de contribuer à leur éducation », a expliqué Serge Espoir Matomba, premier secrétaire du Purs. C’était en présence des membres du MJKD, (Mouvement des jeunes pour le développement de Komba) dans l’arrondissement de Douala IVème.
D’autres raisons toutes aussi multiples que diverses, seront évoquées par les uns et les autres. Notamment cette opposition, qui ne paie plus de mine. Broyée, laminée, discréditée, qu’elle est, par la machine gouvernementale au service du parti au pouvoir. Sur un autre plan, les jeunes disent ne plus faire confiance aux leaders des partis politiques, qui n’ont de cesse de solliciter leur suffrage à la veille des élections, pour ensuite les redistribuer au parti au pouvoir. C’est ainsi que plusieurs, seraient passés aves des promesses de changement. Mais une fois arrivés aux affaires, il n’en a jamais rien été.
Des arguments réels ou supposés qui pèsent
pourtant de tout leur poids, dans le quotidien de ces jeunes et les
pousse inexorablement à quitter le terroir à la recherche du mieux
être. Pourtant, « le bonheur est toujours chez soi », poursuivra
Serge Espoir Matomba. Raison pour laquelle, la classe jeune,
représentative à près de 70% de la population camerounaise, devrait
davantage s’impliquer dans la gestion de leur cité. Pour ce dernier, la
gestion dans les plus hautes sphères des affaires de la République ne
saurait être confisquée par une minorité d’octogénaires oligarques.
Qui, en sus, ont tristement hissé le Cameroun au hit des pays
considérés comme les plus dangereux dans le monde. Du fait du niveau de
la corruption élevée à la plus haute échelle.
Il n’est plus un secret pour personne, que le clientélisme, le
népotisme, le trafic d’influence, le tribalisme ont fait leur lit dans
l’administration camerounaise. Crispant de ce fait, les milliers de
jeunes diplômés, qui, à la sortie d’école, n’ont souvent pas d’autres
choix que de se tourner vers l’informel. Mais pour le premier secrétaire
du Purs, réussir à cerner le problème est déjà un début de solution.
C’est pourquoi, les jeunes vers qui toutes les attentions seront
indubitablement polarisées lors de la campagne électorale comptant pour
les législatives et les municipales de septembre 2013, devront veiller
sur leur vote. Et ne plus donner comme par le passé, mandant aux
prestidigitateurs.