Politique: La lente percée des femmes

Yaoundé, 16 Août 2013
© Elsa Kane | Le Jour

Dans son magazine, le réseau "More women in politics" affirme que leur présence est encore en deçà du taux à  réaliser pour un pays moderne.

Pour sa première édition, le magazine d'informations et d'éducation sur le «genre» du réseau «More women in politics» consacre un dossier de sept pages à l'évolution des femmes dans les «municipales camerounaises» et surtout à la présence des camerounaises au Sénat nouvellement mis sur pied au Cameroun. Le magazine dresse le portrait d'une vingtaine de sénatrices: Geneviève Tjoues, Yvonne Acta, Haoua Madeleine et les autres sont des «pionnières», L'histoire retiendra qu'elles sont les premières femmes à siéger au Sénat Camerounais. Dans son éditorial, le socio-politologue Mathias Eric Owona Nguini reconnaît qu'il y a encore du chemin à faire. «On demeure loin d'une dynamique matérialisée par des taux de représentation atteignant ou dépassant les 30% comme le veulent les acteurs de la mobilisation sociale», constate-t-il.

Et, parce que la conquête au pouvoir par les femmes passe par l'instruction «More women in politics» est allé à la rencontre de celles qui se battent pour l'alphabétisation de leurs semblables à Douala, La revue offre également une tribune aux partis politiques comme le Front pour le salut national du Cameroun (Fsnc), où «la priorité est donnée aux femmes et aux jeunes». Le lecteur peut également lire une analyse de Justine Diffo, la coordonnatrice nationale du réseau «More women in politics», Comme Abdou Diouf, le Secrétaire de l'Organisation international de la francophonie (Oit), elle conclut que le bon genre est d'abord l'équilibre entre la femme et l'homme.


19/08/2013
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