Plusieurs arrestations au Cameroun
Des arrestations de journalistes ou d'activistes se produisent relativement souvent au Cameroun
Plusieurs membres d'une organisation de la société civile ont été arrêtés mercredi matin à leur siège à Yaounde, au Cameroun.
Du matériel a également été confisqué par les forces de l'ordre qui ont effectué cette descente au siège de Dynamique Citoyenne.
Rassemblement interrompu
La veille, mardi 15 septembre, d'autres personnes dont le président de Dynamique Citoyenne, Jean Marc Bikoko, avaient été arrêtées lors d'un atelier organisé par l'association au Palais des sports de Yaounde.
Jean Marc Bikoko a précisé que la police a employé la force pour procéder aux arrestations, et avait "évacué par la violence" l'atelier.
Il a indiqué que 5 autres personnes avaient été interpelées: 3 autres membres de Dynamique Citoyenne, un journaliste, et son fils aîné.
Tous sont actuellement détenus au Groupement Mobile d'Intervention de Yaounde, a affirmé l'activiste.
D'après lui, ils ont été arrêtés pour "trouble à l'ordre public et rébellion".
Tournons la page
Cet atelier consistait au lancement de la campagne "Tournons la page", une coalition transcontinentale de promotion de l'alternance politique dans les pays africains.
L'objectif étant "de mettre un terme à la confiscation du pouvoir et de promouvoir le respect des règles et principes démocratiques".
Dynamique Citoyenne a récemment affirmé dans un communiqué vouloir "aboutir à une meilleure gouvernance électorale au Cameroun à l’horizon 2018".
Des élections présidentielles sont prévues pour 2018 au Cameroun.
Paul Biya, au pouvoir depuis 32 ans, n'a pas encore dévoilé ses intentions quant à une éventuelle candidature.
