Le président de la Ligue de football professionnelle du Cameroun (LFPC), Pierre Semengue a fait un bilan global du tout premier championnat professionnel, arrivé à son terme le dimanche 7 octobre dernier.
Le patron de la LFPC a accompagné les premiers pas du nouveau-né censé prendre en main l’organisation professionnelle du football camerounais, mais à en croire ce dernier, ce coup d’essai ne fut pas véritablement un coup de maître.
Et s’il fallait attribuer une note à sa structure pour son implication dans l’organisation de l’Elite One, il « mettrait 5,5/10, c’est-à-dire la moyenne. »
Pierre Semengue estime que certaines irrégularités et approximations constatées dans la mise en œuvre du championnat cette saison relevèrent tout simplement d’ « un problème d’argent. Je crois que pour faire cette affaire, il faut vraiment beaucoup d’argent. J’ai dû saisir le président de la république, et sans son intervention, on n’aurait jamais fait le championnat », avoua-t-il en faisant allusion à la longue trêve de 77 jours qu’ont observés les différents acteurs entre les mois de mai et juillet dernier.
Et pour faire un pas de plus vers le professionnalisme à l’orée de la saison 2012/2013, l’ancien président du Tonnerre Kalara club entend transmuer les clubs camerounais en « entités économiques à but sportif. Ça peut-être des sociétés unipersonnelles, des SARL (société à responsabilité limitée), des sociétés anonymes, avec tout ce que cela comporte, c’est-à-dire avec une assemblée générale, un conseil d’administration et une direction générale. »
L’Elite One, qui aura donc coûté une enveloppe de
255 millions de F CFA à la LFPC n’a certainement pas rempli les attentes
du côté de cette structure, mais l’histoire retiendra tout de même que
l’Union sportive de Douala fut sacrée lors du tout premier championnat
professionnel du Cameroun.