Le ministre français des Affaires étrangères , Laurent Fabius n´est pas rentré les mains vides de son entretien avec le président Paul Biya au palais de l´unité.Un magnifique objet d´art de haute signification lui a été remis avant de s´envoler ce samedi 16 mars pour le nigeria.
Arrivé à Yaoundé en fin d’après-midi du vendredi, 15 mars 2013, Monsieur
Laurent FABIUS, Ministre français des Affaires étrangères et sa suite
ont eu un entretien avec le Président de la République, Paul BIYA.
Le Chef de l’Etat était assisté au cours de cette séance de travail par trois collaborateurs à savoir, le Ministre , Secrétaire Général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, le Ministre des Relations Extérieures, Pierre Moukoko Mbonjo, et le Ministre Directeur du Cabinet Civil, Martin Belinga Eboutou.
La séance de travail a duré une heure et a été ponctuée par la remise du cadeau du Chef de l’Etat à son hôte. Un objet d’art en bronze représentant un joueur de tambour vertical destiné exclusivement à rythmer la danse.
Au terme de la séance de travail, le Ministre français des Affaires étrangères a eu un entretien avec la presse au cours duquel il a évoqué quelques sujets abordés.
Le sort des 7 français enlevés
Le parterre de Français venus à la rencontre de Laurent Fabius n’a rien appris des démarches effectuées en vue de retrouver et de libérer les sept membres de la famille française enlevée au Cameroun. Le ministre français s’est contenté d’un message de soutien et de réconfort à toute la « famille France » du Cameroun : « Il faut être à la fois efficace, et l’une des conditions de cette efficacité, c’est la discrétion. Mais vraiment c’est notre souhait le plus cher d’arriver à retrouver nos compatriotes et amis, vite. »
« Tout se passe bien ici en dehors de cette triste affaire qui porte aussi préjudice au Cameroun malheureusement, précise cependant un autre ressortissant français ». Pour cette raison, celui-ci affirme d'ailleurs n'avoir « jamais pensé à quitter le Cameroun ». Tous témoignent de cet attachement au pays d’accueil, mais aussi d'une compassion émue pour les otages, dont ils espèrent une prompte libération.