Paul Biya insite sur la nécessaire solidarité internationale face au corps diplomatique
Paul Biya insite sur la nécessaire solidarité internationale face au corps diplomatique
(Cameroon-Tribune 06/01/2011)
C’est un palais de l’Unité décoré comme un arbre de noël qui a accueilli mercredi les membres du corps diplomatique et ceux des corps constitués nationaux venus présenter leurs vœux de nouvel an au président de la République.
Comme c’est de tradition, la double cérémonie s’est déroulée en deux phases : le chef de l’Etat a reçu les diplomates au salon des ambassadeurs situé au premier étage du palais de l’Unité, tandis que les corps constitués nationaux ont présenté leurs vœux dans la salle des banquets. Commencée à 11h comme le prévoyait le programme officiel, la double cérémonie a pris fin à 13 h 15.
En s’adressant au corps diplomatique, le président Paul Biya, dans un discours dense a présenté sa vision du monde : une vision résolument humaniste. Il a notamment réitéré un message qui lui tient à cœur, et qu’il avait déjà délivré en septembre dernier du haut de la tribune des Nations unies, lors de la 65è Assemblée générale de cette organisation. Ce message a trait au devoir de solidarité que la communauté internationale devrait avoir à l’égard des pays défavorisés. Selon lui, cette solidarité pourrait prendre la forme d’un « Plan Marshall » en ce qui concerne le continent africain.
Sécurité alimentaire
Comme l’année dernière, le discours du chef de l’Etat a été éminemment économique. « Nous devons nous affranchir d’une dépendance qui s’est constituée au fil des années dans divers domaines de notre économie nationale. » a-t-il martelé après avoir constaté que notre pays importe de grandes quantités de produits alimentaires, voilà qui déséquilibre dangereusement sa balance commerciale. Ce qui est vrai dans le domaine alimentaire, l’est également dans le domaine énergétique. Les solutions sont pourtant à notre portée : « s’investir davantage dans les différents secteurs de notre agriculture » Ce qui pourra nous permettre d’assurer notre sécurité alimentaire, et aussi exporter le surplus chez nos voisins en ce qui concerne la sécurité alimentaire. Quant à la sécurité énergétique, il s’agit « d’exploiter systématiquement nos sites hydro-électriques. » A terme, cela profitera à nos entreprises et à nos populations qui souffrent de la pénurie d’électricité.
Cependant, c’est un regard résolument optimiste que le chef de l’Etat jette sur ce monde en perpétuelle mutation qui, à la faveur de la récente crise, s’achemine progressivement vers un système multipolaire avec l’entrée en jeu des pays émergents, voire des pays en développement. Ceux-ci demandent à être associés aux grandes négociations où leurs intérêts sont en cause. Selon le président Paul Biya, cette situation est porteuse d’espérance en la réalisation d’un ordre international plus juste et plus solidaire.
Œuvre immense
Le chef de l’Etat répondait ainsi au doyen du corps diplomatique, l’ambassadeur du Gabon,S.E.Michel Madoungou. En témoin privilégié de la vie camerounaise et surtout en observateur attentif de la scène politique de notre pays, le diplomate gabonais a brossé un tableau exhaustif des réalisations de notre pays au cours des douze derniers mois en même temps qu’il a salué l’œuvre immense du président de la République à la tête du Cameroun. Sans omettre celle de son épouse Chantal Biya pour le dévouement remarquable dont elle fait preuve au profit des couches sociales défavorisées. Rien n’a échappé à la vigilance de son oeil. Surtout pas la célébration des cinquantenaires de l’Indépendance et de l’armée. Bref, la communion a été parfaite entre le chef de l’Etat et les diplomates.
Une demi-heure plus tard, changement de décor. Le chef de l’Etat est descendu au rez-de chaussée, dans la grande salle des banquets. C’est là qu’il a reçu les vœux des différents corps constitués nationaux. Un aréopage de hautes personnalités de la République triées sur le volet sur la poitrine desquelles scintillent des distinctions de toutes natures. Au total, 26 délégations représentant tous les grands corps de l’Etat : la Cour suprême ; le gouvernement de la République; le Conseil économique et social ; les partis politiques représentés à l’Assemblée nationale ; la Grande chancelleries des ordres nationaux ;les opérateurs économiques ; les associations religieuses, syndicales... Le bal s’est ouvert avec l’Assemblée nationale et s’est terminé par le protocole d’Etat.
La grande vedette a certainement été le leader du Social Democratic Front (SDF) Ni John Fru Ndi. C’est la première fois qu’il assistait à pareille fête, et sa poignée de main avec le chef de l’Etat a été remarquée. Ce qui a fait dire au ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakari que la démocratie apaisée est désormais une réalité au Cameroun.
NDZINGA AMOUGOU
(Cameroon-Tribune 06/01/2011)
C’est un palais de l’Unité décoré comme un arbre de noël qui a accueilli mercredi les membres du corps diplomatique et ceux des corps constitués nationaux venus présenter leurs vœux de nouvel an au président de la République.
Comme c’est de tradition, la double cérémonie s’est déroulée en deux phases : le chef de l’Etat a reçu les diplomates au salon des ambassadeurs situé au premier étage du palais de l’Unité, tandis que les corps constitués nationaux ont présenté leurs vœux dans la salle des banquets. Commencée à 11h comme le prévoyait le programme officiel, la double cérémonie a pris fin à 13 h 15.
En s’adressant au corps diplomatique, le président Paul Biya, dans un discours dense a présenté sa vision du monde : une vision résolument humaniste. Il a notamment réitéré un message qui lui tient à cœur, et qu’il avait déjà délivré en septembre dernier du haut de la tribune des Nations unies, lors de la 65è Assemblée générale de cette organisation. Ce message a trait au devoir de solidarité que la communauté internationale devrait avoir à l’égard des pays défavorisés. Selon lui, cette solidarité pourrait prendre la forme d’un « Plan Marshall » en ce qui concerne le continent africain.
Sécurité alimentaire
Comme l’année dernière, le discours du chef de l’Etat a été éminemment économique. « Nous devons nous affranchir d’une dépendance qui s’est constituée au fil des années dans divers domaines de notre économie nationale. » a-t-il martelé après avoir constaté que notre pays importe de grandes quantités de produits alimentaires, voilà qui déséquilibre dangereusement sa balance commerciale. Ce qui est vrai dans le domaine alimentaire, l’est également dans le domaine énergétique. Les solutions sont pourtant à notre portée : « s’investir davantage dans les différents secteurs de notre agriculture » Ce qui pourra nous permettre d’assurer notre sécurité alimentaire, et aussi exporter le surplus chez nos voisins en ce qui concerne la sécurité alimentaire. Quant à la sécurité énergétique, il s’agit « d’exploiter systématiquement nos sites hydro-électriques. » A terme, cela profitera à nos entreprises et à nos populations qui souffrent de la pénurie d’électricité.
Cependant, c’est un regard résolument optimiste que le chef de l’Etat jette sur ce monde en perpétuelle mutation qui, à la faveur de la récente crise, s’achemine progressivement vers un système multipolaire avec l’entrée en jeu des pays émergents, voire des pays en développement. Ceux-ci demandent à être associés aux grandes négociations où leurs intérêts sont en cause. Selon le président Paul Biya, cette situation est porteuse d’espérance en la réalisation d’un ordre international plus juste et plus solidaire.
Œuvre immense
Le chef de l’Etat répondait ainsi au doyen du corps diplomatique, l’ambassadeur du Gabon,S.E.Michel Madoungou. En témoin privilégié de la vie camerounaise et surtout en observateur attentif de la scène politique de notre pays, le diplomate gabonais a brossé un tableau exhaustif des réalisations de notre pays au cours des douze derniers mois en même temps qu’il a salué l’œuvre immense du président de la République à la tête du Cameroun. Sans omettre celle de son épouse Chantal Biya pour le dévouement remarquable dont elle fait preuve au profit des couches sociales défavorisées. Rien n’a échappé à la vigilance de son oeil. Surtout pas la célébration des cinquantenaires de l’Indépendance et de l’armée. Bref, la communion a été parfaite entre le chef de l’Etat et les diplomates.
Une demi-heure plus tard, changement de décor. Le chef de l’Etat est descendu au rez-de chaussée, dans la grande salle des banquets. C’est là qu’il a reçu les vœux des différents corps constitués nationaux. Un aréopage de hautes personnalités de la République triées sur le volet sur la poitrine desquelles scintillent des distinctions de toutes natures. Au total, 26 délégations représentant tous les grands corps de l’Etat : la Cour suprême ; le gouvernement de la République; le Conseil économique et social ; les partis politiques représentés à l’Assemblée nationale ; la Grande chancelleries des ordres nationaux ;les opérateurs économiques ; les associations religieuses, syndicales... Le bal s’est ouvert avec l’Assemblée nationale et s’est terminé par le protocole d’Etat.
La grande vedette a certainement été le leader du Social Democratic Front (SDF) Ni John Fru Ndi. C’est la première fois qu’il assistait à pareille fête, et sa poignée de main avec le chef de l’Etat a été remarquée. Ce qui a fait dire au ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakari que la démocratie apaisée est désormais une réalité au Cameroun.
NDZINGA AMOUGOU
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