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Pr Hubert Mono Ndjana dit "Non" à Biya en 2011. Pour ce dernier, il serait superflu que M. Biya se représente  « je conseille au Président de Biya de ne pas se présenter candidat aux élections de 2011. Il a atteint une dimension nationale et internationale qui le lui commande et qui lui donneront la possibilité d’aller vivre d’autres expériences et vivre tranquillement… »

Tous ceux qui ont suivi l’émission « L’arène » à Canal II International hier à 21H, où l’invité de Mahel était cette fois-ci le Pr Hubert Mono Ndjana, ont été servi. L'ancien secrétaire général adjoint du comité central du Rdpc a tapé le pied dans la fourmilière en invitant Paul Biya à prendre sa retraite.

 Pour le Pr. Hubert Mono Djana  Pr, qu’il serait superflu de présenter, tant sa renommée l’a toujours précédée, a répondu sans détours ni fioritures à toutes les questions à lui posées : de ses ambitions actuelles à la SOCILADRA, à ses efforts et sacrifices au sein du RDPC non récompensés, en passant par l’Ethique et la morale publique en panne au Cameroun ; il n’a pas manqué d’épingler le Pr Magloire Ondoua qui, à l’époque du ministre Léopold F.Oyono a détourné plusieurs millions de fca. Mais ce qui a retenu l’attention des Camerounais, parce que la déclaration qui a été faite cadre bien avec l’actualité, c’est bien quand il déclare, que « je conseille au Président de Biya de ne pas se présenter candidat aux élections de 2011. Il a atteint une dimension nationale et internationale qui le lui commande et qui lui donneront la possibilité d’aller vivre d’autres expériences et vivre tranquillement… »

Le Pr Mono Ndjana est une autorité morale dans ce pays. Nul ne peut le contester. Cette affirmation, qu’elle que soit l’angle d’attaque et l’interprétation qu’on peut en faire, est une réplique politique et diplomatique à la vague d’appel à candidature du Président Biya pour les élections de 2011.

C’est un autre son de cloche que le peuple doit saisir pour se faire entendre. La démarche et la méthode du Pr Mono Ndjana sont à copier et à féliciter : courtoisie, diplomatie dans le conseil qu’il donne au président ; conseil qui s’accompagne d’un vœu fort et ferme qui, si on faisait un sondage, aurait eu l’assentiment d’un bon nombre de Camerounais. Etant entendu que personne ne fait l’unanimité. Dans cette affirmation, il faut saluer le courage ; au-delà du courage ; il faut saluer l’esprit scientifique et critique de l’Homme. Tant mieux pour la démocratie.