Paul Biya – Hollande: Destins croisés, croisade contre l’hypocrisie
Yaoundé, 21 Janvier 2013
© François BIKORO | L'Anecdote
© François BIKORO | L'Anecdote
Les
relations séculaires qu’entretiennent la France et l’Afrique en général
et singulièrement avec le Cameroun ont toujours été analysées sous le
prisme de l'ambivalence. Entre intérêts géostratégiques dans lesquels sa
position de leadership incruste la France, et le contingentement
socio-économique qui interpelle l'Afrique en ce millénaire florissant.
Au-delà de la polémique, somme toute voulue, dans un environnement
bouleversé jadis par des calculs pernicieux d'un occident en quête de
redimensionnement politique et idéologique, l'Afrique cherche sa voie.
S’il faut reconnaître que la visite un
chef de l'Etat français en Afrique, de même que la réception d'un de
ses homologues à l'Elysée revêt un caractère normal, force est de
reconnaître que l'ère Sarkozy aura donné à voir et comprendre comme un
froid avec la mère patrie. Une situation dont le président Hollande, qui
en hérite malgré lui, devrait gérer comme un fil d'Ariane au gré des
intérêts de chacun. Et surtout dans sa relance avec les concepts
galvaudés jadis et mal compris comme la gouvernante, la démocratie, les
libertés, des droits de l'homme et l'appétence des peuples respectifs au
bien être, dans la paix et la stabilité.
Sous ce chapitre et au regard de l'environnement ambiant, force est de reconnaître en Paul Biya, dans la sous-région et dans le monde a le mérite d'avoir su voguer dans ce registre, avec plus de bonheur que d'autres. C'est une lapalissade que de croire que le règne de Sarkozy n'avait pas donné les illusions et des velléités pouvoiristes à tous les adeptes de la déstabilisation qui pullulent en Afrique. De même que la mauvaise appréhension du discours de la Baule, tancée par la bâtardise langagière d'un Nicolas Sarkozy dont l'élection a suscité moult espoirs, n'aura fait que susciter comme un rejet d'un partenaire qui pourtant a été de tous les instants présents. Comment feindre d'alléguer que la fin de la guerre froide et les hésitations du leadership français dans le monde ont ouvert avec l'Afrique poussée dans les bras de la Chine. Les ennemis de l'Afrique, à l'intérieur comme de l'extérieur, en ont perçu comme une moisson idoine pour l'assouvissement de leurs sombres desseins. Au détriment des intérêts des peuples, dont la démocratie et les autres concepts bâtards qu'elle charrie dans cet océan de misères, n'en sont usités que comme moyens.
Plus que d'autres, notre pays en a mangé de tous les râteliers, de la manipulation à l'intox, sur la réalité de notre partenariat stratégique avec la France, dans le but diabolique d'une prétendue alternance. Avec ou sans les urnes. Reléguant aux calendes, la paix, la stabilité et la sécurité dont a besoin tout peuple, de France ou d'Afrique, pour jouir pleinement des saveurs enivrantes de la démocratie, des droits de l'homme et des libertés, dans l'indépendance et la non ingérence. Depuis que cette éventualité d'une rencontre entre Paul Biya et le remplaçant de Nicolas Sarkozy dont le magistère s'enorgueilli d'avoir assassiné Kadhafi, des milliers d'ivoiriens à cause de Gbagbo ou encore d'avoir déstabilisé le monde arabe, poigne les peurs et la fébrilité s'installent dans le sérail.
Conscients que Biya aura le temps d'échanger avec son homologue sur certaines zones d'ombres sur lesquels les agitateurs par ONG et média interposés n'ont fait que jeter l'opprobre. Mais surtout que cette rencontre permettent d'en découdre avec les réseaux mafieux, qui s'étaient amoncelés jadis lorsque l'animosité supposée entre les deux patries, et entretenus par certains avaient éloignés Sarkozy et Paul Biya. C'est donc le branle-bas dans certaines geôles de la République, dans les milieux d'affaires véreux et surtout au sein même de la nomenclature régnante où l'hypocrisie et l'imposture font leur lit. La route Yaoundé-Paris qui s'annonce sous de bons auspices, et dont certains pensent qu'elle n'a jamais souffert de bruits, démasquera les adeptes de la guerre de l'intérieur dont a fait allusion Marafa dans sa dernière sortie. Au-delà de redorer le blason des deux nations que tout uni et que rien ne sépare. Même pas la supposée percée de la Chine, les agitations pernicieuses des criminels économiques ou les affabulations des médias en quête de sensation. On a compris que la peur étreint déjà tous ceux là qui savent que les écuries d'Augias seront évacuées dès le retour du Président. Avec le tribunal criminel spécial à l’affût.
Sous ce chapitre et au regard de l'environnement ambiant, force est de reconnaître en Paul Biya, dans la sous-région et dans le monde a le mérite d'avoir su voguer dans ce registre, avec plus de bonheur que d'autres. C'est une lapalissade que de croire que le règne de Sarkozy n'avait pas donné les illusions et des velléités pouvoiristes à tous les adeptes de la déstabilisation qui pullulent en Afrique. De même que la mauvaise appréhension du discours de la Baule, tancée par la bâtardise langagière d'un Nicolas Sarkozy dont l'élection a suscité moult espoirs, n'aura fait que susciter comme un rejet d'un partenaire qui pourtant a été de tous les instants présents. Comment feindre d'alléguer que la fin de la guerre froide et les hésitations du leadership français dans le monde ont ouvert avec l'Afrique poussée dans les bras de la Chine. Les ennemis de l'Afrique, à l'intérieur comme de l'extérieur, en ont perçu comme une moisson idoine pour l'assouvissement de leurs sombres desseins. Au détriment des intérêts des peuples, dont la démocratie et les autres concepts bâtards qu'elle charrie dans cet océan de misères, n'en sont usités que comme moyens.
Plus que d'autres, notre pays en a mangé de tous les râteliers, de la manipulation à l'intox, sur la réalité de notre partenariat stratégique avec la France, dans le but diabolique d'une prétendue alternance. Avec ou sans les urnes. Reléguant aux calendes, la paix, la stabilité et la sécurité dont a besoin tout peuple, de France ou d'Afrique, pour jouir pleinement des saveurs enivrantes de la démocratie, des droits de l'homme et des libertés, dans l'indépendance et la non ingérence. Depuis que cette éventualité d'une rencontre entre Paul Biya et le remplaçant de Nicolas Sarkozy dont le magistère s'enorgueilli d'avoir assassiné Kadhafi, des milliers d'ivoiriens à cause de Gbagbo ou encore d'avoir déstabilisé le monde arabe, poigne les peurs et la fébrilité s'installent dans le sérail.
Conscients que Biya aura le temps d'échanger avec son homologue sur certaines zones d'ombres sur lesquels les agitateurs par ONG et média interposés n'ont fait que jeter l'opprobre. Mais surtout que cette rencontre permettent d'en découdre avec les réseaux mafieux, qui s'étaient amoncelés jadis lorsque l'animosité supposée entre les deux patries, et entretenus par certains avaient éloignés Sarkozy et Paul Biya. C'est donc le branle-bas dans certaines geôles de la République, dans les milieux d'affaires véreux et surtout au sein même de la nomenclature régnante où l'hypocrisie et l'imposture font leur lit. La route Yaoundé-Paris qui s'annonce sous de bons auspices, et dont certains pensent qu'elle n'a jamais souffert de bruits, démasquera les adeptes de la guerre de l'intérieur dont a fait allusion Marafa dans sa dernière sortie. Au-delà de redorer le blason des deux nations que tout uni et que rien ne sépare. Même pas la supposée percée de la Chine, les agitations pernicieuses des criminels économiques ou les affabulations des médias en quête de sensation. On a compris que la peur étreint déjà tous ceux là qui savent que les écuries d'Augias seront évacuées dès le retour du Président. Avec le tribunal criminel spécial à l’affût.