Paul Biya a Douala: Du déjà entendu…

Douala, 15 Novembre 2013
© Blaise-Pascal DASSIE | Le Messager

Le Chef de l'Etat s'est beaucoup plus appesanti sur les projets structurants déjà connus, alors qu'on s'attendait à ce qu'il esquisse l'avenir de la capitale économique.

Sur les berges du Wouri hier, jeudi 14 novembre 2013. Des clameurs fusent de part et d'autre. La limousine ayant à son bord le Chef de l'Etat vient de se garer à proximité du tapis rouge. Revue des troupes et exécution de l'hymne national. Le Chef de l'Etat se dirige vers la tribune où l'attendent entre autres, le président du Sénat, le directeur du cabinet civil de la présidence, et les ministres. Prenant la parole en dernier après le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine et le Ministre des Travaux publics, Paul Biya qui devra quelque temps après procéder à la pose de la première pierre du deuxième pont sur le Wouri «remercie les populations qui ont su faire montre de grandeur lors des élections couplées du 30 septembre dernier».

Standing ovation. Les militants de la section Wouri V en rajoutent à la clameur populaire. Vint alors le vif du sujet, en tout c'est ce qu'on croit. Le Président de la République qui insiste sur l'importance de l'ouvrage pense qu'il va «absorber le trafic lorsqu'on sait que 80% des marchandises proviennent des villes environnantes». Selon Paul Biya, la construction de grandes infrastructures vise à faciliter le transport dans notre pays. Et contribuer la compétitivité des entreprises». Surtout pour ce qui est de la construction du deuxième pont sur le fleuve Wouri. Prenant tout le monde de court, il reconnait que le premier n'est plus à la mode. «Il sera dédié aux piétons et aux deux roues. Il sera aménagé en conséquence Pour faciliter la circulation des usagers», annonce-t-il.

Alors que les uns et les autres s'attendent à ce gué, Paul Biya ressuscite des travaux d'urgence déjà par ailleurs annoncés. Il parle entre autres de la nouvelle autoroute Douala-Yaoundé, la route Kumba-Manfé, la réhabilitation de deux sections de la route Garoua-Kousseri. Tout cela, conclu-t-il n'est qu'une partie «de notre programme de modernisation de notre pays». Chaque pont, hôpital, logement est un pas de plus vers la modernité et au bout du compte vers l'émergence. Chacun de nous dans la société doit y contribuer», invite Paul Biya. Quand on sait que Douala attend la construction de ce deuxième pont sur le Wouri depuis plus d'un demi-siècle...


15/11/2013
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