PÉTROLE: 700 milliards attendus en 2013
Douala, 11 Décembre 2012
© François Bambou | La Nouvelle Expression
La hausse des la production pétrolières, la bonne te nues des cours du brut et le raffermissement du dollar augurent de recettes pétrolières croissantes pour le Cameroun.
Manifestement, les prévisions pessimistes qui propulsaient déjà le Cameroun dans l’après pétrole s’avèrent fausses. Comme en témoigne le projet de loi de finance présenté à l’assemble nationale et qui a été voté par les parlementaires au cours de la session budgétaires, le pétrole reste une des principales sources de revenus de l’Etat, et pour longtemps. Le budget de l’Etat pour 2013 table sur un encaissement de 705 milliards FCFA de recettes pétrolières, dont 533 milliards de redevance à verser par la SNH, et de 172 milliards d’impôts à verser par les sociétés pétrolières. Comme la redevance attendue de la société nationale des hydrocarbures, cet impôt sur les bénéfices des sociétés pétrolières s’inscrit en forte hausse, tirant avantage du niveau élevé des cours du pétrole en 2012 et des projections rassurantes des cours mondiaux pour 2013.
Selon des analyses plus optimistes, les redevenus du secteurs pétroliers pourraient même être supérieurs aux projections inscrites dans la loi de finance, les calcul de la redevance pétrolières est fait sur un base très prudente, tablant sur une production prévisionnelle de 27,4 millions de barils en 2013, un cours du baril de Brent projeté par le FMI à 96,9 dollars US desquels on enlève 3 dollars de décote à cause de la qualité (le brut camerounais est faibles en produit léger et est donc vendu moins bien que les autres variétés) et 7 dollars de prudence pour projeter le prix du pétrole camerounais à 86,9 dollars le baril. Dans cette analyse, le taux de change du dollar US a été projeté à 530,1 FCFA pour 2013. En somme, rien qu’en réintégrant les 7 dollars de prudence observée, le Cameroun pourrait engranger plus de 100 milliards de recettes pétrolières supplémentaires totalisant un encaissement record de plus de 800 milliards de recettes pétrolières.
quotidiennes des cours du baril et des taux de change se compensent, et que cette méthode de projection est assez fiable et prudente à l’expérience. Ainsi par exemple avec une prudence de seulement 2 dollars et une décote de même montant, le budget 2012 avait misé sur un baril de pétrole camerounais à 44 582 FCFA au regard du baril de Brent à 46 400 FCFA indiqué par les projections du FMI. Mais de janvier à début octobre 2012, le cours quotidien du baril a oscillé entre 47 173 et 62 900 FCFA, ce qui à production et coûts opératoires inchangés, garantit un dépassement du montant de la redevance fixé par le budget ».
Mieux, la production quantitative reprend une tendance haussière qui pourrait d’avantage améliorer les recettes attendues. Si en 2011 la production de pétrole a poursuivi son déclin en s’établissant à 21,6 millions de barils contre 23,3 millions en 2010 (une baisse de 7,3%) cette baisse clôturait cinq ans de chute tendancielle. Car dès cette année 2012, l’activité pétrolière est en hausse suite à l’amélioration des taux d’extractions dans les puits existants. Une dynamique qui devrait se poursuivre en 2013 avec l’entrée en production de nouveaux gisements, et l'augmentation attendue de la production des concessions existantes.
«Plusieurs contrats de partage de production ont été signés entre la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH) et les multinationales en vue du développement de nouveaux blocs. On peut citer entre autres, le contrat avec Kosmos Energy Cameroon HC pour les champs offshores de Baf dans la zone de Kribi-Campo et celui avec Addax Petroleum Cameroon pour la zone de Mokoko-Abana. La société chinoise Yan Chang Logone Development Holding Company, opérant dans le bloc Zina-Makary dans la région de l'Extrême-Nord y a découvert des réserves», révèlent les analystes du gouvernement.
© François Bambou | La Nouvelle Expression
La hausse des la production pétrolières, la bonne te nues des cours du brut et le raffermissement du dollar augurent de recettes pétrolières croissantes pour le Cameroun.
Manifestement, les prévisions pessimistes qui propulsaient déjà le Cameroun dans l’après pétrole s’avèrent fausses. Comme en témoigne le projet de loi de finance présenté à l’assemble nationale et qui a été voté par les parlementaires au cours de la session budgétaires, le pétrole reste une des principales sources de revenus de l’Etat, et pour longtemps. Le budget de l’Etat pour 2013 table sur un encaissement de 705 milliards FCFA de recettes pétrolières, dont 533 milliards de redevance à verser par la SNH, et de 172 milliards d’impôts à verser par les sociétés pétrolières. Comme la redevance attendue de la société nationale des hydrocarbures, cet impôt sur les bénéfices des sociétés pétrolières s’inscrit en forte hausse, tirant avantage du niveau élevé des cours du pétrole en 2012 et des projections rassurantes des cours mondiaux pour 2013.
Selon des analyses plus optimistes, les redevenus du secteurs pétroliers pourraient même être supérieurs aux projections inscrites dans la loi de finance, les calcul de la redevance pétrolières est fait sur un base très prudente, tablant sur une production prévisionnelle de 27,4 millions de barils en 2013, un cours du baril de Brent projeté par le FMI à 96,9 dollars US desquels on enlève 3 dollars de décote à cause de la qualité (le brut camerounais est faibles en produit léger et est donc vendu moins bien que les autres variétés) et 7 dollars de prudence pour projeter le prix du pétrole camerounais à 86,9 dollars le baril. Dans cette analyse, le taux de change du dollar US a été projeté à 530,1 FCFA pour 2013. En somme, rien qu’en réintégrant les 7 dollars de prudence observée, le Cameroun pourrait engranger plus de 100 milliards de recettes pétrolières supplémentaires totalisant un encaissement record de plus de 800 milliards de recettes pétrolières.
quotidiennes des cours du baril et des taux de change se compensent, et que cette méthode de projection est assez fiable et prudente à l’expérience. Ainsi par exemple avec une prudence de seulement 2 dollars et une décote de même montant, le budget 2012 avait misé sur un baril de pétrole camerounais à 44 582 FCFA au regard du baril de Brent à 46 400 FCFA indiqué par les projections du FMI. Mais de janvier à début octobre 2012, le cours quotidien du baril a oscillé entre 47 173 et 62 900 FCFA, ce qui à production et coûts opératoires inchangés, garantit un dépassement du montant de la redevance fixé par le budget ».
Mieux, la production quantitative reprend une tendance haussière qui pourrait d’avantage améliorer les recettes attendues. Si en 2011 la production de pétrole a poursuivi son déclin en s’établissant à 21,6 millions de barils contre 23,3 millions en 2010 (une baisse de 7,3%) cette baisse clôturait cinq ans de chute tendancielle. Car dès cette année 2012, l’activité pétrolière est en hausse suite à l’amélioration des taux d’extractions dans les puits existants. Une dynamique qui devrait se poursuivre en 2013 avec l’entrée en production de nouveaux gisements, et l'augmentation attendue de la production des concessions existantes.
«Plusieurs contrats de partage de production ont été signés entre la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH) et les multinationales en vue du développement de nouveaux blocs. On peut citer entre autres, le contrat avec Kosmos Energy Cameroon HC pour les champs offshores de Baf dans la zone de Kribi-Campo et celui avec Addax Petroleum Cameroon pour la zone de Mokoko-Abana. La société chinoise Yan Chang Logone Development Holding Company, opérant dans le bloc Zina-Makary dans la région de l'Extrême-Nord y a découvert des réserves», révèlent les analystes du gouvernement.