Paris: «Frasques sexuelles» trop bruyantes, il est menacé d’expulsion
Un couple fait l'amour. Attention à la fracture de pénis. - Gerard Fritz / Rex Features
Il peut être dangereux de faire hurler de plaisir ses partenaires sexuelles. Dans un immeuble chic du XVIe arrondissement, porte d’Auteuil, un homme est menacé d’expulsion. Son tort ? Etre un bourreau de sexe. « Je ne sais pas s’il leur fait faire des figures extrêmes du Kama-sutra, mais ça hurle toutes les nuits », s’agace un locataire au Parisien. « Et c’est du non-stop ».
Ces « frasques sexuelles », ils n’en peuvent plus ! « C’est un défilé perpétuel de très jeunes filles des pays de l’Est, développe une autre locataire au quotidien francilien. « Ils passent leur temps à s’envoyer en l’air. On ne peut plus dormir. Ils beuglent. On est otages. Quand il fait beau, c’est la fenêtre grande ouverte sur la cour. Et quand il ne fait pas beau, c’est de toute façon sans rideaux. On assiste à de véritables scènes pornographiques. Ils balancent même les capotes par les fenêtres ».
« Je suis un homme, j’ai des besoins »
Les habitants sont bien allés toquer à la porte. « Je suis un homme. J’ai des besoins », a répondu, en caleçon, le Don Juan.
Direction une autre porte. Celle de Claude Goasguen. Le député-maire du XVIe intervient alors auprès du commissariat sur « ces mouvements de passion un peu bruyants et répétitifs ». Les policiers se rendent sur place pour « constater l’infraction » de « nuisances sonores et d’exhibitionnisme ».
Le bailleur social a lancé une procédure d’expulsion pour dette locative et, afin de garantir la tranquillité de ses locataires comme la loi le stipule, pour « troubles de jouissance », précise le Parisien.