Paris - France: Le CODE fait perdre le sommeil à la sécurité présidentielle
DOUALA - 04 FEV. 2013
© R. N. T. | Le Messager
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Sécurité autour de Biya: Le Code fait monter la cote d’alerte
A l’hôtel Meurice, à l’ambassade du Cameroun à Paris, au Pavillon Gabriel, au Pavillon d’Armenonville, les sites où sont passés ou encore attendu, le président camerounais, les forces de sûreté ont renforcé la sécurité depuis les manifestations d’hostilité du Code, le 30 janvier 2013, contre le chef d’Etat camerounais.
«Habituellement cette rue n’est pas barrée», fulmine un chauffeur de taxi transportant des journalistes de l’hôtel Meurice où est logé le président, au Pavillon Gabriel où se tient le 31 janvier 2013, le forum économique Cameroun-France sous l’égide du Medef. Ce transporteur qui revendique 10 ans d’activité de taximan assure que cette voie qui jouxte l’ambassade des Etats unis à Paris et le Pavillon et qui mène à la Rue du Faubourg Saint Honoré où est situé le palais de l’Elysée n’est jamais coupée à la circulation. Mieux, le reporter du Messager constate avec lui que la veille, elle était ouverte au moment où Paul Biya regagnait l’Elysée pour la séance de travail avec François Hollande. Que s’est-il passé? Un officier de gendarmerie qui procède à un contrôle d’identité au bout de cette rue avise que compte tenu de la manifestation d’une dizaine de personnes devant l’hôtel du président la veille, ils doivent procéder plus que prévu à des contrôles pour éviter que la visite du président camerounais qui est un hôte de la France ne soit pas perturbée.
Aussi, la rue de l’ambassade des Etats-Unis est restée fermée aux automobiles de la matinée et la mi-journée du 31 janvier 2013. Du moins jusqu’au départ de Paul Biya du forum économique. A l’hôtel Meurice, la gendarmerie venue en renfort de la police pour réprimer la manifestation du commissaire Zogo et de ses camarades campent depuis lors. De même qu’on peut constater que depuis ces évènements, les effectifs de la police ont augmenté. Mieux, le 1er février, jour des audiences de Paul Biya accordées aux investisseurs français, les forces de sécurité déployées aux Tuileries, le quartier de Paris où se trouve le Meurice hôtel, il fallait montrer patte blanche pour circuler à pieds. Fouille corporelle, et contrôle d’identités accrus sur des personnes d’un certain âge et de race noire. Ces policiers ne s’en cachent pas d’ailleurs. Ils confient aux personnes interrogées que pris au dépourvu le 30 janvier au bout de la rue du Faubourg de Saint Honoré, en mi-journée, et en soirée devant le Meurice hôtel par de manifestants, ils doivent anticiper sur ceux-ci qui ont promis à la police au cours de leurs manifs de gâcher la visite de Paul Biya.
C’est quasiment le même déploiement qui est observé vendredi dernier au Pavillon d’Armennonville. Police et gendarmerie passent au crible les invités à plus de 300 mètres de cette salle de cérémonie, loin au bout de l’Allée Longchamp qui l’abrite. Ces forces de sécurité expliquent aux usagers qu’ils sont obligés de le faire parce qu’il y a des manifestants qui promettent de gâcher la visite du chef d’Etat camerounais. Situation quasi pareille devant l’ambassade du Cameroun située Rue d’Auteuil dans le 16earrondissement. Un détachement de la police veille au grain en prévision d’escarmouches de manifestants que sont les membres du Code.
R. N. T. à Paris
A l’hôtel Meurice, à l’ambassade du Cameroun à Paris, au Pavillon Gabriel, au Pavillon d’Armenonville, les sites où sont passés ou encore attendu, le président camerounais, les forces de sûreté ont renforcé la sécurité depuis les manifestations d’hostilité du Code, le 30 janvier 2013, contre le chef d’Etat camerounais.
«Habituellement cette rue n’est pas barrée», fulmine un chauffeur de taxi transportant des journalistes de l’hôtel Meurice où est logé le président, au Pavillon Gabriel où se tient le 31 janvier 2013, le forum économique Cameroun-France sous l’égide du Medef. Ce transporteur qui revendique 10 ans d’activité de taximan assure que cette voie qui jouxte l’ambassade des Etats unis à Paris et le Pavillon et qui mène à la Rue du Faubourg Saint Honoré où est situé le palais de l’Elysée n’est jamais coupée à la circulation. Mieux, le reporter du Messager constate avec lui que la veille, elle était ouverte au moment où Paul Biya regagnait l’Elysée pour la séance de travail avec François Hollande. Que s’est-il passé? Un officier de gendarmerie qui procède à un contrôle d’identité au bout de cette rue avise que compte tenu de la manifestation d’une dizaine de personnes devant l’hôtel du président la veille, ils doivent procéder plus que prévu à des contrôles pour éviter que la visite du président camerounais qui est un hôte de la France ne soit pas perturbée.
Aussi, la rue de l’ambassade des Etats-Unis est restée fermée aux automobiles de la matinée et la mi-journée du 31 janvier 2013. Du moins jusqu’au départ de Paul Biya du forum économique. A l’hôtel Meurice, la gendarmerie venue en renfort de la police pour réprimer la manifestation du commissaire Zogo et de ses camarades campent depuis lors. De même qu’on peut constater que depuis ces évènements, les effectifs de la police ont augmenté. Mieux, le 1er février, jour des audiences de Paul Biya accordées aux investisseurs français, les forces de sécurité déployées aux Tuileries, le quartier de Paris où se trouve le Meurice hôtel, il fallait montrer patte blanche pour circuler à pieds. Fouille corporelle, et contrôle d’identités accrus sur des personnes d’un certain âge et de race noire. Ces policiers ne s’en cachent pas d’ailleurs. Ils confient aux personnes interrogées que pris au dépourvu le 30 janvier au bout de la rue du Faubourg de Saint Honoré, en mi-journée, et en soirée devant le Meurice hôtel par de manifestants, ils doivent anticiper sur ceux-ci qui ont promis à la police au cours de leurs manifs de gâcher la visite de Paul Biya.
C’est quasiment le même déploiement qui est observé vendredi dernier au Pavillon d’Armennonville. Police et gendarmerie passent au crible les invités à plus de 300 mètres de cette salle de cérémonie, loin au bout de l’Allée Longchamp qui l’abrite. Ces forces de sécurité expliquent aux usagers qu’ils sont obligés de le faire parce qu’il y a des manifestants qui promettent de gâcher la visite du chef d’Etat camerounais. Situation quasi pareille devant l’ambassade du Cameroun située Rue d’Auteuil dans le 16earrondissement. Un détachement de la police veille au grain en prévision d’escarmouches de manifestants que sont les membres du Code.
R. N. T. à Paris