Panique: Sale temps pour ces menteurs qui entourent Paul Biya
YAOUNDE - 20 DEC. 2010
© Thierry Mbouza | La Météo
Le chef de l'Etat n'a pas du tout apprécié le fait que quelques uns de ses collaborateurs veuillent l'empêcher de rencontrer le chairman du Sdf Ni John Fru Ndi, même jusqu'à Bamenda. Tout comme on a tronqué les informations au sujet de l'état d'avancement des préparatifs du Comice. Le sérail est en ébullition.
© Thierry Mbouza | La Météo
Le chef de l'Etat n'a pas du tout apprécié le fait que quelques uns de ses collaborateurs veuillent l'empêcher de rencontrer le chairman du Sdf Ni John Fru Ndi, même jusqu'à Bamenda. Tout comme on a tronqué les informations au sujet de l'état d'avancement des préparatifs du Comice. Le sérail est en ébullition.
Le chef de l'Etat n'a pas du tout
apprécié le fait que quelques uns de ses collaborateurs veuillent
l'empêcher de rencontrer le chairman du Sdf Ni John Fru Ndi, même
jusqu'à Bamenda. Tout comme on a tronqué les informations au sujet de
l'état d'avancement des préparatifs du Comice. Le sérail est en
ébullition.
Lorsqu'il y a deux mois La Météo relevait presque en exclusivité la bourde du ministre Fame Ndongo qui a trompé le président de la République en affirmant qu'il se trouvait à Ebolowa, sans savoir qu'en ce moment précis Paul Biya visitait inopinément le site du village du comice, un certain nombre d'observateurs de la scène politique camerounaise avait tôt fait de penser à un acharnement contre cette élite du sud. Malheureusement, il a encore remis ça dimanche dernier apprend-on de bonne source. Lors d'un entretien téléphonique avec le chef de l'Etat, ‘Fame Ndongo lui a rassuré que tout était fin prêt pour que le comice se déroule normalement. Mal lui en a pris, car le même jour Paul Biya recevait un rapport des renseignements généraux qui attestait plutôt le contraire. Une nouvelle, nous apprend-on, qui aurait mis Paul Biya en colère. Le président aurait même pour la circonstance, faisant un commentaire avec un de ses plus fidèles collaborateurs, dressé un parallèle avec non seulement la réussite de l'organisation du cinquantenaire de l’armée a Bamenda mais sa rencontre avec le leader de l'opposition Ni John Fru Ndi en particulier, malgré les tentatives de sabotage de ce rapprochement en dernière minute. Et parlant justement de cette rencontre Paul Biya n'aurait pas apprécié le traitement qui a été réservé au chairman du Sdf dans l'après midi du mercredi 08 décembre 2010, à la résidence présidentielle de Up Station.
En effet, conformément à ce qui lui avez été dit, l'homme de Ntarikon s'y est rendu après la parade militaire à l'avenue commercial accompagné par quelques uns de ses plus proches collaborateurs. Après avoir attendu sur les lieux pendant longtemps, ils s'entendront dire que le chef de l'Etat se repose et qu'on les contactera à nouveau.
On apprend aujourd'hui à ce sujet qu'il s'est tout simplement agi d'une autre pirouette d'un haut responsable du Cabinet civil pour saborder cette audience, puisque Paul Biya était manifestement prêt à recevoir John Fru Ndi ce soir là.
TRAÎTRES.
Il est de cette rencontre comme il en est de nombreuses initiatives prises par le président national du Rdpc pour rencontrer son principal opposant et qui se sont heurtés aux barrières érigées par des proches du chef de l'Etat. Les deux ont d'ailleurs reconnu l'existence de ce climat malsain autour du président Biya. La preuve étant que le chairman n'a jamais reçu l'invitation à lui adressée à travers certaines personnalités parmi lesquelles un secrétaire général adjoint du comité central du Rdpc ou encore le président du groupe parlementaire du parti des flammes à l'Assemblée Nationale. Ils n'ont cessé de diaboliser le chairman du Sdf auprès de Paul Biya au point où même les cartons d'invitations personnalisées réservées à John Fru Ndi pour les réceptions du 20 mai au palais de l'unité ne lui arrivent jamais. Le système de désinformation autour du président de la République a ainsi installé ses réseaux jusqu'aux niveaux les plus insoupçonnés.
Au plus fort de la guerre de Bakassi par exemple, le chef de l'Etat a à plusieurs reprises été dérouté par des informations mensongères de certains hauts gradés, à la mentalité mercantile. Une fois le pot aux roses découvert, Biya n'a pas hésité à sévir en commençant par le déploiement du Bir en lieu et place de l'année ordinaire. On ne saurait clôturer cette liste de bonimenteurs sans signaler les cas de certaines personnes dans l'entourage immédiat du chef de l'Etat, passés maîtres dans l'intox. On peut citer des exemples de certains drames ou scandales montés de toutes pièces. Le dernier exemple en date est la rumeur sur la mort de Laurent Esso, Secrétaire général à la Présidence.
Lorsqu'il y a deux mois La Météo relevait presque en exclusivité la bourde du ministre Fame Ndongo qui a trompé le président de la République en affirmant qu'il se trouvait à Ebolowa, sans savoir qu'en ce moment précis Paul Biya visitait inopinément le site du village du comice, un certain nombre d'observateurs de la scène politique camerounaise avait tôt fait de penser à un acharnement contre cette élite du sud. Malheureusement, il a encore remis ça dimanche dernier apprend-on de bonne source. Lors d'un entretien téléphonique avec le chef de l'Etat, ‘Fame Ndongo lui a rassuré que tout était fin prêt pour que le comice se déroule normalement. Mal lui en a pris, car le même jour Paul Biya recevait un rapport des renseignements généraux qui attestait plutôt le contraire. Une nouvelle, nous apprend-on, qui aurait mis Paul Biya en colère. Le président aurait même pour la circonstance, faisant un commentaire avec un de ses plus fidèles collaborateurs, dressé un parallèle avec non seulement la réussite de l'organisation du cinquantenaire de l’armée a Bamenda mais sa rencontre avec le leader de l'opposition Ni John Fru Ndi en particulier, malgré les tentatives de sabotage de ce rapprochement en dernière minute. Et parlant justement de cette rencontre Paul Biya n'aurait pas apprécié le traitement qui a été réservé au chairman du Sdf dans l'après midi du mercredi 08 décembre 2010, à la résidence présidentielle de Up Station.
En effet, conformément à ce qui lui avez été dit, l'homme de Ntarikon s'y est rendu après la parade militaire à l'avenue commercial accompagné par quelques uns de ses plus proches collaborateurs. Après avoir attendu sur les lieux pendant longtemps, ils s'entendront dire que le chef de l'Etat se repose et qu'on les contactera à nouveau.
On apprend aujourd'hui à ce sujet qu'il s'est tout simplement agi d'une autre pirouette d'un haut responsable du Cabinet civil pour saborder cette audience, puisque Paul Biya était manifestement prêt à recevoir John Fru Ndi ce soir là.
TRAÎTRES.
Il est de cette rencontre comme il en est de nombreuses initiatives prises par le président national du Rdpc pour rencontrer son principal opposant et qui se sont heurtés aux barrières érigées par des proches du chef de l'Etat. Les deux ont d'ailleurs reconnu l'existence de ce climat malsain autour du président Biya. La preuve étant que le chairman n'a jamais reçu l'invitation à lui adressée à travers certaines personnalités parmi lesquelles un secrétaire général adjoint du comité central du Rdpc ou encore le président du groupe parlementaire du parti des flammes à l'Assemblée Nationale. Ils n'ont cessé de diaboliser le chairman du Sdf auprès de Paul Biya au point où même les cartons d'invitations personnalisées réservées à John Fru Ndi pour les réceptions du 20 mai au palais de l'unité ne lui arrivent jamais. Le système de désinformation autour du président de la République a ainsi installé ses réseaux jusqu'aux niveaux les plus insoupçonnés.
Au plus fort de la guerre de Bakassi par exemple, le chef de l'Etat a à plusieurs reprises été dérouté par des informations mensongères de certains hauts gradés, à la mentalité mercantile. Une fois le pot aux roses découvert, Biya n'a pas hésité à sévir en commençant par le déploiement du Bir en lieu et place de l'année ordinaire. On ne saurait clôturer cette liste de bonimenteurs sans signaler les cas de certaines personnes dans l'entourage immédiat du chef de l'Etat, passés maîtres dans l'intox. On peut citer des exemples de certains drames ou scandales montés de toutes pièces. Le dernier exemple en date est la rumeur sur la mort de Laurent Esso, Secrétaire général à la Présidence.