L’officier de police en service au GSO, l’ancien chauffeur du Chef de l’Etat, ancien garde du corps de l’ancien Directeur général de la SCDP, Jean Baptiste Nguini Effa, et non moins chef traditionnel ; sa majesté Ndoma Nguini est sous mandat de dépôt depuis quelques semaines à la prison centrale de Kondengui. Le richissime policier et supporter inconditionnel de Paul Biya est accusé à tord ou à raison d’avoir participé entre autres au « meurtre des jeunes filles de Mimboman à Yaoundé ».
Selon un rapport confidentiel adressé au Chef de l’Etat dans le traditionnel cadre de la diffusion des bulletins de renseignement, il est clairement rapporté que l’Officier de police en service au GSO Ndoma Nguini ferait partie du réseau de trafic d’organes démantelé après l’arrestation à Mimboman de quatre de ses acolytes. Et de cinq dira-t-on ! Mais pourquoi une telle information n’a-telle pas circulé jusqu’ici ? Selon d’autres sources bien introduites, la boucle n’est pas encore bouclée car les enquêtes continuent pour appréhender le reste du « clan ».
Depuis un certain temps, une psychose s’est totalement emparée du système sécuritaire du Chef de l’Etat. De la bavure du soldat Abena Meba Klam en passant par la menace du Caporal Nouté de tirer sur le cortège présidentiel et l’arrestation du gardien de la paix en service à la DSP Ali, un questionnement brûle les lèvres ; de quoi a-t-on peur autour du président de la république ? La gouvernance dans notre pays depuis des années a permis des dérives et trafics d’influence venant de plusieurs pôles d’influence de la république ; le «palais d’Etoudi» étant devenu le « Sommet » de cette influence réussit jusqu’ici à fabriquer quelques «monstres» qui voudraient lorsqu’ils ont atteint leur maturité, dévorer Paul Biya ; leur créateur.
Certes l’on n’a jamais relayé les bavures de ces personnes-là chargés de protéger au péril de leur vie le Chef de l’Etat, ce qui ne voudrait pour autant pas dire que rien ne se passe dans cet « antre sacré ». A part cette implication réelle ou non de l’officier de police Mdoma Nguini, un de ces amis de « corps » croupi également dans les geôles de Kondengui pour braquage.
Mobile de son arrestation
Lorsque l’officier de police Ndoma Nguini est appréhendé il y a quelques jours pour escroquerie, rien ne transparait sur son implication réelle dans le meurtre et le trafic d’organes démantelé par les autorités judiciaires camerounaises. L’attention est focalisée sur cette affaire d’abus de confiance et d’escroquerie. Selon des informations crédibles glanées çà et là, Il aurait promis à une Dame de l’aider à mettre aux arrêts un escroc dans une affaire de vente de terrain. Comme l’adage africain et universel qui voudrait qu’on récolte ce que l’on a semé, la plaignante prétend s’être fait extorquer de l’argent par cet individu sans entrer en possession du terrain querellé. Elle contactera alors l’officier de police Ndoma Nguini pour qu’une enquête ou une détention préventive soit engagée pour aboutir à la fin soit à une restitution de la somme extorqué soit à une inculpation du prévenu.
Etant sollicité, la roublardise de l’officier Ndoma Nguini va se mettra en place et promesse d’engager des procédures contre la rondelette somme 800 000 Fcfa sera donnée à la Dame qui avancera tout de même 400 000 Fcfa dit-on. En attendant les preuves sur les déclarations de la dame qui dit être spoliée par l’officier de police, l’on est en droit de se poser la question de savoir : Pour une procédure judiciaire normale, pourquoi Ndoma Nguini avait-il demandé de l’argent ? Pour enfoncer le chef traditionnel de Mbankomo, propriétaire d’une carrière à haute valeur ajoutée, ses ennemis politiques et autres adversaires tapis dans l’ombre souligne à grand train que : « l’officier Ndoma Nguini se passait pour l’adjoint au commandant du GSO ». Vrai ou faux ? Ce que l’on sait des déclarations de la plaignante, c’est qu’après avoir avancé 400 000 Fcfa, la dame dans une stupéfaction totale ne verra aucune procédure avancer et des rendez-vous jamais honorés lui seront indéfiniment donnés. C’est comme cela qu’en se plaignant verbalement, le Délégué général à la sureté nationale sera saisi et celui-ci proposera à la Dame d’aller lui remettre le reste du pactole pour cette fois-ci avoir en sa possession le corps du délit.
Elle appellera plus tard, l’officier Ndoma Nguini pour lui proposer de finir avec la somme demandée. Devant une proposition de gain aussi tentante, il n’aura pas de choix que de succomber au guetapens. Après le rendez-vous honoré de fort belle manière, il sera cueilli quelques minutes après par ses camarades du GSO. Emmené et écroué pour escroquerie aggravée et d’autres délits réprimés par la loi, il médite actuellement son sort à la prison centrale de Kondengui. N’étant pas selon des sources à son premier forfait, l’ancien chauffeur du Chef de l’Etat, aurait été chassé du palais d’Etoudi pour trafic d’influence aggravé. Le Chef de l’Etat après l’avoir rabroué auprès de lui, le retrouvera aux côtés de sa mère au village et fera de même pour ne plus laisser ses stratagèmes porter du discrédit au Label « Présidence de la république ». Un homme ambigu Ce «personnage» qui retient notre attention a été un des chauffeurs de la présidence de la république.
Nouveau départ
A la nomination de l’ancien Directeur général de la SCDP, Jean Baptiste Nguini Effa, il se fera encore employer comme « chef de sécurité », étant un personnel de la sureté nationale. Bénéficiant du même patronyme que le DG, Ndoma Nguini, prendra sur lui de faire comprendre à tous ceux qui gravitait autour qu’il était l’un des maîtres à jouer dans cette société. Usant de temps à autre de son trafic d’influence comme avec le «Nnom Nguii» au palais de l’unité. Quelques temps plus tard, des conseils seront donnés au DG de la SCDP par rapport à la moralité douteuse de son « garde du corps ». Pour se débarrasser de lui après beaucoup de dégâts causés dans la société, Nguini Effa, l’enverra en stage pour ne plus le faire revenir dans la société ; ce qui le propulsera au GSO. La fin d’une idylle ! Arrivé dans cette unité spécialisée de la police nationale, il se présentera chez bon nombre de personnes comme étant le commandant adjoint du GSO alors même que son grade initial était officier de police et que son seul diplôme ne serait que le Certificat d’Etudes Primaires et Elémentaires