Ouverture des marchés pour les Fêtes de fin d’année
Ouverture des marchés pour les Fêtes de fin d’année
(Cameroon-Tribune 20/12/2010)
Le poulet subventionné par l’Etat coûtera 2300F dans les grandes villes du pays.
Cette année, les villes de Ngaoundéré, Maroua, Garoua, Limbé, Buéa et Bertoua profiteront de la campagne des prix promotionnels sur le poulet de chair dont la quatrième édition s’ouvre demain. Dans ces villes auxquelles on ajoute Yaoundé, Douala, Bamenda, Bafoussam qui profitent de ces prix avantageux depuis le début de l’opération, le prix plafond est fixé à 2.300F. La subvention par unité va de 100F pour les deux capitales du Cameroun à 700F pour les métropoles du Grand Nord.
Cela signifie, explique Ahmadou Moussa, président de l’Interprofession avicole, que les prix normaux du poulet sorti de ferme sont respectivement de 2.400F pour les villes de Douala et Yaoundé et 3.000 F pour les villes septentrionales. Il explique par ailleurs que ces prix promotionnels rentrent dans une logique lancée en 2006 grâce à un partenariat IPAVIC-gouvernement. Dans le cadre de ce partenariat, la charge liée à l’acheminement de la volaille vers les différents sites des marchés témoins ainsi que la rémunération des intermédiaires (collecteurs, manutentionnaires, vendeurs, caissiers, etc.) sont pris en charge.
On remarque néanmoins que cette année, il y a un réajustement à la hausse, par rapport au 2.200F l’an dernier. « Cette légère hausse, justifie Ahmadou Moussa, résulte de l’augmentation du coût de production, notamment la flambée des prix du céréale sur le marché international ». Selon des informations crédibles, le sac de tourteaux de soja de 50kg est passé de 17 500 à 22 500Fcfa. Le kilogramme du maïs caracole à 155F à Yaoundé contre 125F. Le sac du soja est passé de 16.500 à 23.000F. Ces aliments, doit-on le signaler, contribuent à 80% dans l’alimentation des poulets. Leurs productions au plan local, restent insuffisantes, ce qui empêche d’envisager une solution définitive à la disponibilité des poulets moins chers durant toute l’année sur l’ensemble du territoire.
Le gouvernement octroie depuis trois ans une subvention pour l’importation des œufs fécondés qui permettent d’augmenter la production à l’occasion des fêtes de fin d’année. Cette année, 300 millions de Fcfa ont été alloués à la filière. Par rapport à la demande, la production annuelle reste insuffisante avec un gap de 20 millions d’unités. Une occasion d’affaires ainsi perdue. L’Interprofession envisage une relance avec l’ouverture de deux chaînes d’abattage à Yaoundé et Bafang en 2011.
Monda Bakoa
(Cameroon-Tribune 20/12/2010)
Le poulet subventionné par l’Etat coûtera 2300F dans les grandes villes du pays.
Cette année, les villes de Ngaoundéré, Maroua, Garoua, Limbé, Buéa et Bertoua profiteront de la campagne des prix promotionnels sur le poulet de chair dont la quatrième édition s’ouvre demain. Dans ces villes auxquelles on ajoute Yaoundé, Douala, Bamenda, Bafoussam qui profitent de ces prix avantageux depuis le début de l’opération, le prix plafond est fixé à 2.300F. La subvention par unité va de 100F pour les deux capitales du Cameroun à 700F pour les métropoles du Grand Nord.
Cela signifie, explique Ahmadou Moussa, président de l’Interprofession avicole, que les prix normaux du poulet sorti de ferme sont respectivement de 2.400F pour les villes de Douala et Yaoundé et 3.000 F pour les villes septentrionales. Il explique par ailleurs que ces prix promotionnels rentrent dans une logique lancée en 2006 grâce à un partenariat IPAVIC-gouvernement. Dans le cadre de ce partenariat, la charge liée à l’acheminement de la volaille vers les différents sites des marchés témoins ainsi que la rémunération des intermédiaires (collecteurs, manutentionnaires, vendeurs, caissiers, etc.) sont pris en charge.
On remarque néanmoins que cette année, il y a un réajustement à la hausse, par rapport au 2.200F l’an dernier. « Cette légère hausse, justifie Ahmadou Moussa, résulte de l’augmentation du coût de production, notamment la flambée des prix du céréale sur le marché international ». Selon des informations crédibles, le sac de tourteaux de soja de 50kg est passé de 17 500 à 22 500Fcfa. Le kilogramme du maïs caracole à 155F à Yaoundé contre 125F. Le sac du soja est passé de 16.500 à 23.000F. Ces aliments, doit-on le signaler, contribuent à 80% dans l’alimentation des poulets. Leurs productions au plan local, restent insuffisantes, ce qui empêche d’envisager une solution définitive à la disponibilité des poulets moins chers durant toute l’année sur l’ensemble du territoire.
Le gouvernement octroie depuis trois ans une subvention pour l’importation des œufs fécondés qui permettent d’augmenter la production à l’occasion des fêtes de fin d’année. Cette année, 300 millions de Fcfa ont été alloués à la filière. Par rapport à la demande, la production annuelle reste insuffisante avec un gap de 20 millions d’unités. Une occasion d’affaires ainsi perdue. L’Interprofession envisage une relance avec l’ouverture de deux chaînes d’abattage à Yaoundé et Bafang en 2011.
Monda Bakoa
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