Le vice président du Sdf s’est prononcé sur la situation explosive du quartier Deido.[...] Nous avons un gouvernement qui n’est pas en phase avec les populations et la jeunesse. Il faut un relais entre les Camerounais et la classe dirigeante. Ce relais ne peut exister qu’à travers des élections transparentes et acceptables qui mettent en place un leadership capable de canaliser les énergies pour éviter aux jeunes d’aller vers la casse comme c’est le cas aujourd’hui.
Des affrontements ont lieu entre jeunes à Deido depuis le 31 décembre. On note des morts et des dégâts matériels. Ou est passé le SDF, principal parti de l’opposition ?
Le président provincial pour le littoral est au fait de ce qui est entrain de se passer à Deido. Le président de la circonscription de Douala 1er est au front et il nous informe au jour le jour. Je puis vous dire que même le chairman est inquiet sur la situation à Deido. Au moment ou il y a beaucoup de tension, il faut éviter de ravir la vedette, de pousser un problème fondamentalement très grave comme celui de Deido dans la sphère politique. C’est-à-dire il faut éviter d’éteindre le feu avec de l’eau. Il faut bien comprendre ce qui se passe pour en trouver des solutions durables.
Votre réaction.
Quel message aux jeunes
Nous appelons tous les jeunes au calme et à la retenue.Le problème ce n’est pas les tribus au Cameroun, le problème ce n’est pas les corps de métier, le problème c’est ceux qui n’arrivent pas à nous gérer comme il se doit, le gouvernement ne donne pas une bonne orientation de sa politique nous sommes dans une navigation à vue permanente, le résultat c’est ce qui se passe à Deido, malgré tous les impôts que nous payons, nous sommes dans une permanente insécurité. L’insécurité ne vient pas du fait que les gens ont des motos, l’insécurité vient du fait que les jeunes soient en chômage. Ne nous trompons pas de cible, ce n’est ni l’ethnie ni les conducteurs de motos mais c’est ceux qui pillent le Cameroun depuis 50 ans.