OPÉRATION ÉPERVIER : YVES MICHEL FOSTO, LE DÉBUT DE LA FIN ?

CAMEROUN - OPÉRATION ÉPERVIER : YVES MICHEL FOSTO, LE DÉBUT DE LA FIN ? Les supputations vont bon train dans les allées de la Justice, et au sein des proches de l’ex Administrateur Directeur Général de la défunte Cameroon Airlines.  Les espoirs le disputent aux incertitudes.

Il est vrai qu’en un laps de temps, Yves Michel Fotso a défrayé la chronique …judiciaire dans le cadre de l’opération épervier. Dans un premier temps, il a payé 230 millions Fcfa dont il était accusé de détournement- en coaction avec Roger Ntongo Onguéné, à qui l’on réclame  plus de 300 millions Fcfa - pour le dossier de l’Autorité aéronautique. Puis,  de fut l’emballement médiatique autour du versement de quelques 900 millions Fcfa  au Trésor public, au titre de remboursement de sa «quotepart» dans le dossier de l’achat foireux d’un avion présidentiel, dans lequel est aussi impliqué Marafa Hamidou Yaya et quelques autres.

Du coup, les proches du fils du milliardaire de Bandjoun ont commencé à entrevoir, d’abord un «arrêt des poursuites judiciaires» à son encontre dans le cadre de l’affaire BBJ, et ensuite, un heureux dénouement du feuilleton judiciaire dans lequel il tient un des rôles les plus en vue. Or, selon des indiscrétions, il n’est pas acquis que le remboursement des 900 millions épuise les sommes pour lesquels Yves Michel Fotso est poursuivi dans le dossier de l’avion présidentiel où l’on parle quand même de 16 milliards Fcfa. Plus : quand bien même il bénéficierait «par extraordinaire» de l’arrêt des poursuites demandé et espéré, «il lui faudrait encore s’expliquer sur sa gestion de la Camair», selon la formule elliptique d’une voix autorisée. Qui confie que cet autre pan de  l’opération épervier ne devrait pas tarder à figurer dans les registres de l’actualité judiciaire...

Entre temps, quelques confidents, sans en être absolument catégoriques, glosent sur une supposée fracture entre Marafa Hamidou Yaya et Yves Michel Fotso, du fait d’une prétendue divergence d’approches de gestion de leurs sorts respectifs dans l’opération épervier : le premier a déjà pris une option résolue pour tenir les rênes du Cameroun le cas échéant et ne saurait envisager des compromis qui pourraient apparaître comme une compromission avec un régime qu’il a servi de longues années avant de le honnir ; le second lui, rêve liberté à tout prix. Les paris restent ouverts.

© Source : La Nouvelle Expression


30/01/2013
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