Opération Epervier – Limbé: Le Délégué du Gouvernement répond au Controle Superieur de l'Etat
DOUALA - 13 Mars 2012
© Joseph OLINGA | Le Messager
Andrew Motanga affirme n'avoir reçu aucune convocation du Consupe. En outre, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Limbé entend préciser que les fautes évoquées par le communiqué du Contrôle supérieur de l'Etat correspondent à la période de gestion de son prédécesseur.
A priori, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Limbé tient à préciser que la conférence de presse organisée, le 12 mars 2012, a pour but de faire le bilan de ses trois ans passés à la tête de cette collectivité décentralisée. L'occasion pour Andrew Motanga de préciser que «avec le peu de moyens que nous disposons, nous avons pu réaliser des infrastructures routières, doter la collectivité en équipement, de centres de santé ainsi que d'autres projets d'utilités publiques.» Et, soutient l'édile de la ville, Limbé est dotée d'un énorme potentiel qui le destine à un développement d'envergure. A cet effet, Andrew Motanga annonce, dans le sillage des «Grandes réalisations» lancées par le président de la République, l'aménagement de la plage communautaire de Limbé. Le projet estimé à 13 milliards FCFA comprend un espace shopping, des infrastructures destinées aux sports et aux loisirs, un musée historique, un restaurant flottant et de nombreuses autres infrastructures visant à faire de «Down Beach» un espace alliant divertissement et affaire.
Cité par la presse au lendemain du communiqué rendu public par le Conseil supérieur de l'Etat (Consupe), le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Limbé accuse les hommes des médias de l'avoir livré à la vindicte populaire. «Il y a certes eu un communiqué mais il n'est dit nulle part que la convocation s'y afférant est destinée à Andrew Motanga.» Fulmine le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Limbé. Une occasion pour cette autorité administrative de rappeler que les faits invoqués dans ledit communiqué sont situés entre 2002 et 2008. Une époque pendant laquelle la Communauté urbaine de Limbé est encore dirigée par son prédécesseur Samuel Lifanda. En termes de précision, l'actuel délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Limbé tient à rappeler qu'il a été nommé par un décret du président de la République le 6 février 2009 et a pris ses fonctions le 6 mars de la même année.
Toutefois, précise le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Limbé, «je n'ai pas dis que c'est mon prédécesseur qui a commis les fautes de gestion auxquelles le Contrôle supérieur de l'Etat fait allusion» Andrew Motanga insiste sur le fait que, «ce que je veux dire c'est que ce n'est pas nous qui gérions à cet effet.» Au sujet de la nature des fautes évoquées par le communiqué du Consupe, Andrew Motanga lance à l'endroit des Hommes de médias que, «si le Contrôle supérieur de l'Etat a besoin d'informations je répondrais.» Pour l'essentiel, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Limbé déclare n’avoir jamais reçu une convocation «dument» signée du Contrôle supérieur de l'Etat. «Le communiqué du Contrôle supérieur de l'Etat n'a cité personne. Je pense que c'est le manque de professionnalisme des médias qui a cité Andrew Motanga.» Affirme le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Limbé avant de lancer «je ne me sens pas concerné par cette affaire qui date d'avant ma prise de fonction à la Communauté urbaine de Limbé.»
Interrogé au sujet des préparatifs du cinquantenaire de la Réunification qui suscitent quelques polémiques dans la région anglophone du Cameroun, Andrew Motanga laisse entendre que «le cinquantenaire est prévu à Buea. Je ne peux pas parler de ses préparatifs. Je me contente d'être le délégué du gouvernement de la ville de Limbé.» Idem de ses relations supposées «tendues» avec les mairies de la ville de Limbé? Le délégué du gouvernement fait savoir qu'il n'y a pas de nuages entre lui et les élus municipaux. En fait, précise Andrew Motanga, «ce n'est pas le rôle du délégué du gouvernement d'aller contrôler la gestion des mairies.»
© Joseph OLINGA | Le Messager
Andrew Motanga affirme n'avoir reçu aucune convocation du Consupe. En outre, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Limbé entend préciser que les fautes évoquées par le communiqué du Contrôle supérieur de l'Etat correspondent à la période de gestion de son prédécesseur.
A priori, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Limbé tient à préciser que la conférence de presse organisée, le 12 mars 2012, a pour but de faire le bilan de ses trois ans passés à la tête de cette collectivité décentralisée. L'occasion pour Andrew Motanga de préciser que «avec le peu de moyens que nous disposons, nous avons pu réaliser des infrastructures routières, doter la collectivité en équipement, de centres de santé ainsi que d'autres projets d'utilités publiques.» Et, soutient l'édile de la ville, Limbé est dotée d'un énorme potentiel qui le destine à un développement d'envergure. A cet effet, Andrew Motanga annonce, dans le sillage des «Grandes réalisations» lancées par le président de la République, l'aménagement de la plage communautaire de Limbé. Le projet estimé à 13 milliards FCFA comprend un espace shopping, des infrastructures destinées aux sports et aux loisirs, un musée historique, un restaurant flottant et de nombreuses autres infrastructures visant à faire de «Down Beach» un espace alliant divertissement et affaire.
Cité par la presse au lendemain du communiqué rendu public par le Conseil supérieur de l'Etat (Consupe), le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Limbé accuse les hommes des médias de l'avoir livré à la vindicte populaire. «Il y a certes eu un communiqué mais il n'est dit nulle part que la convocation s'y afférant est destinée à Andrew Motanga.» Fulmine le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Limbé. Une occasion pour cette autorité administrative de rappeler que les faits invoqués dans ledit communiqué sont situés entre 2002 et 2008. Une époque pendant laquelle la Communauté urbaine de Limbé est encore dirigée par son prédécesseur Samuel Lifanda. En termes de précision, l'actuel délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Limbé tient à rappeler qu'il a été nommé par un décret du président de la République le 6 février 2009 et a pris ses fonctions le 6 mars de la même année.
Toutefois, précise le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Limbé, «je n'ai pas dis que c'est mon prédécesseur qui a commis les fautes de gestion auxquelles le Contrôle supérieur de l'Etat fait allusion» Andrew Motanga insiste sur le fait que, «ce que je veux dire c'est que ce n'est pas nous qui gérions à cet effet.» Au sujet de la nature des fautes évoquées par le communiqué du Consupe, Andrew Motanga lance à l'endroit des Hommes de médias que, «si le Contrôle supérieur de l'Etat a besoin d'informations je répondrais.» Pour l'essentiel, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Limbé déclare n’avoir jamais reçu une convocation «dument» signée du Contrôle supérieur de l'Etat. «Le communiqué du Contrôle supérieur de l'Etat n'a cité personne. Je pense que c'est le manque de professionnalisme des médias qui a cité Andrew Motanga.» Affirme le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Limbé avant de lancer «je ne me sens pas concerné par cette affaire qui date d'avant ma prise de fonction à la Communauté urbaine de Limbé.»
Interrogé au sujet des préparatifs du cinquantenaire de la Réunification qui suscitent quelques polémiques dans la région anglophone du Cameroun, Andrew Motanga laisse entendre que «le cinquantenaire est prévu à Buea. Je ne peux pas parler de ses préparatifs. Je me contente d'être le délégué du gouvernement de la ville de Limbé.» Idem de ses relations supposées «tendues» avec les mairies de la ville de Limbé? Le délégué du gouvernement fait savoir qu'il n'y a pas de nuages entre lui et les élus municipaux. En fait, précise Andrew Motanga, «ce n'est pas le rôle du délégué du gouvernement d'aller contrôler la gestion des mairies.»