Le directeur adjoint de cette structure, Martin Ndam Ngouh en a fait la confidence aux journalistes mardi dernier à Yaoundé
« Vous n’avez pas idée de la pression que nous subissons de la part de certains élus du peuple qui souhaitent invariablement que des centres d’examen soient ouverts dans leur circonscription électorale. Or cela n’est possible que lorsque toutes les conditions requises ont été satisfaites », révèle tout à trac le directeur adjoint de l’Office du baccalauréat du Cameroun (Obc). « Très souvent, poursuit-il, ces politiciens ont bombé le torse devant leurs électeurs que tel lycée, Ces ou collège du coin abritera, lors de la prochaine session, un centre d’examen.
A la faveur de cet échange, les responsables de l’Obc, en l’absence de son directeur Zacharie Mbatsogo empêché, ont réagi à retardement sur les faits d’actualité ayant écorné durement l’image de l’office. « . « Faux», il n’y a jamais eu un ordre du jour portant augmentation des frais d’inscription aux examens officiels de l’Obc. « Faux », les délibérations de la session 2010/2011 n’ont pas été arrêtées à 8/20. « Faux », l’Obc n’est pas comptable des résultats provisoires des examens qu’il organise. Par contre, l’inspection générale des enseignements, qui élabore les sujets d’examens, est compétente pour répondre de quoi que ce soit.
De par ses missions, l’office est chargé de « la
préparation et de l’organisation matérielle des examens de langue
française, de la collation des diplômes avec le ministère des
Enseignements secondaires et le ministère de l’Enseignement supérieur,
des études visant à l’évaluation et à l’amélioration du système
éducatif, etc. », a déroulé le chef de la division des examens, Pierre
Atangana, à l’intention des journalistes invités.
Le but de la rencontre d’information et d’échange avec les hommes de
média était, de l’aveu des organisateurs, de réduire la part des rumeurs
et de mieux faire connaître aux hommes de médias « le rôle et la place
qu’occupe l’Obc dans le système éducatif camerounais. Cependant,
l’office n’a pas joué la carte de la transparence jusqu’au bout.
Frileux, ses représentants ont sorti leurs jokers face à certaines
questions de la presse.