Obtenir la Chute du régime Biya en ignorant ses urnes...
Chers cohéritiers,
Chères cohéritières,
En conformité avec
notre calendrier d'action, Cbt. MbouaMassok, Leader Nationaliste
Panafricain Agissant et Secrétaire Général de la NODYNA (Nouvelle Dynamique Nationaliste Africaine a donné hier 13 septembre 2011, bien entendu en memoir de ''Mpôtôl''
UM Nyobe assassiné voici 53 ans par les forces rétrogrades françaises,
une conférence de presse qui fera date dans l'histoire de la résistance
Camerounaise de la présente époque.
Sous une pluie battante la
journée durant, certains journalistes et autres invités déterminés à ne
pas en entendre parler, ont pu se retyrouver, même accusant un retard
compréhensible, au Pavillon du Devoir National sis à Douala
Basa PK-13. Ils n'ont eu que raison du moment où le Leader a su tenir
l'assistance en éveil près d'une heure durant.
Trois volets de son intervention ont particulièrement retenu les présents.
- Les raisons de la non formalisation administrative de sa candidature à
l'échance présidentielle qui reste d'après lui dans l'ordre des
probabilités ;
- L'annonce solennelle de l'avènement du Conseil Citoyen de Refondation du Cameroun (2R-R) ;
- Les articulations du plan ''B'' de sa stratégie de renversement du
régime Biya en ignorant ses urnes, sur la base du questionnement suivant
: Comment obtenir la Chute du régime Biya en ignorant ses urnes ?
Ici
en résumé, le Combattant recommande à tous ceux qui lui font confiance,
à savoir le Peuple-des-Victimes du régime Biya, la jeunesse en
particulier, de mettre à profit la période électorale pour intensifier
l'opération "Résistance Jusqu'au But" pour obtenir à tous les
prix au cour de la période concernée, la chute du régime totalitaire et
corrompu encore en place pour notre grand mal. Pour cette fin, le Leader
instruit le Peuple concerné d'être, dès que s'ouvre la campagne, en
masse partout et au meetings de quel que candidat que ce soit et de
totalement se les approprier comme suit :
1- Ici, le
Peuple-des-Victime, sous l'impulsion de la jeunesse en son sein,
s'approprie la parole et la monopolise ; car d'autres se sont déjà assez
expriés ainsi dans les télévisions, les radios et les journaux ;
2- Ici, le Peuple de notre camp, sous l'impulsion de la jeunesse en son
sein, s'approprie les lieux des meetings et autres à choisir et en fait
des forteresses jusqu'à la chute du régime.
En rapport avec
l'imminence de l'accentuation de la résistance le Leader a conclu son
propos par des recommandations pratiques dont les plus humaines :
- Pendant que les coûts sont encore abordables, c'est maintenant qu'il
est sage et prudent de mettre à domicile, chacun selon son pouvoir,
quelques provisions alimentaires en autres produits indispensables ;
- Avant la clôture d'éventuelles élections, hésiter de payer la pension scolaire cette année.
Pour plus d'éclairage, vous trouvez ci-joint, la totalité de la communication du Leader Nationaliste Panafricain Agissant.
Cbte. Eheg Aïcha
Nationaliste Panafricaine Agissante
Communicatrice
Ouvrières et ouvriers de la communication,
Respectueux Invités de la NODYNA,
Combattantes et combattants,
Sur les conséquences d’un engagement politique au Cameroun
Depuis
sa genèse, La NODYNA notre Mouvement politico-culturel a inscrit son
action politique militante dans une option pacifique agissante. Au total
celle-ci vise la mise hors d’état de nuire du système néocolonial en
vue de la considération chez nous, des droits humains dans tous leurs
aspects, l’institution des pratiques d’une démocratie participative, la
popularisation du développement et du mieux-être citoyen par les efforts
propres du Peuple Camerounais. Il se trouve que des freins à notre
action, faits de ‘’torpillements’’ politiques de la part du régime en
place, sont restés constants dès les prémices de la création en 1985 du
PSLD, en-tendre Programme Social pour la Liberté et la Démocratie
désormais NODYNA, membre du regroupement politique citoyen dénommé
Action pour l’Alternance et l’Alternative Assurées en 2011 (4A-2011),
initiateur de l’opération Résistance Jusqu’au But.
Pour mieux faire mesurer cette vérité, il importe de souligner ici que notre Mouvement, à tendance nationaliste panafricain consacrée, même après avoir bénéficié d’une recon-naissance de son existence légale au terme d’une procédure judiciaire à la Cour Suprême contre l’Etat du Cameroun n’a jamais, comme cela se devait, été honoré par la publication de sa légalité au journal officiel. Cette situation relèverait du fait qu’il est fort à parier que le pouvoir néocolonial Camerounais ne pouvait que ‘’garder une dent’’ à l’encontre de notre leader et le mouvement dont il a la charge avec, tant leur action aura fait douter ledit régime dans les années dites de braises, le leader du PSLD ayant été le véritable initia-teur et déclencheur de l’opération ‘’Villes-Mortes’’.
Ouvrières et ouvriers de la communication,
Respectueux Invités de la NODYNA,
Combattantes et combattants,
Sur les conséquences d’un engagement politique au Cameroun
Depuis
sa genèse, La NODYNA notre Mouvement politico-culturel a inscrit son
action politique militante dans une option pacifique agissante. Au total
celle-ci vise la mise hors d’état de nuire du système néocolonial en
vue de la considération chez nous, des droits humains dans tous leurs
aspects, l’institution des pratiques d’une démocratie participative, la
popularisation du développement et du mieux-être citoyen par les efforts
propres du Peuple Camerounais. Il se trouve que des freins à notre
action, faits de ‘’torpillements’’ politiques de la part du régime en
place, sont restés constants dès les prémices de la création en 1985 du
PSLD, en-tendre Programme Social pour la Liberté et la Démocratie
désormais NODYNA, membre du regroupement politique citoyen dénommé
Action pour l’Alternance et l’Alternative Assurées en 2011 (4A-2011),
initiateur de l’opération Résistance Jusqu’au But.
Pour mieux faire mesurer cette vérité, il importe de souligner ici que notre Mouvement, à tendance nationaliste panafricain consacrée, même après avoir bénéficié d’une recon-naissance de son existence légale au terme d’une procédure judiciaire à la Cour Suprême contre l’Etat du Cameroun n’a jamais, comme cela se devait, été honoré par la publication de sa légalité au journal officiel. Cette situation relèverait du fait qu’il est fort à parier que le pouvoir néocolonial Camerounais ne pouvait que ‘’garder une dent’’ à l’encontre de notre leader et le mouvement dont il a la charge avec, tant leur action aura fait douter ledit régime dans les années dites de braises, le leader du PSLD ayant été le véritable initia-teur et déclencheur de l’opération ‘’Villes-Mortes’’.
A voir de près, les injonctions du régime dans le fonc-tionnement de
notre mouvement ainsi que son acharnement sur notre leader du moment
qu’est Cbt. MbouaMassok peuvent être comprises sur cette base. Et nous
n’allons pas disserter pour démontrer que jusqu’à date, cette situation
discriminatoire fait subir tant à notre mouvement qu’à notre Leader, des
torts graves et permanents si multiples et si variés que les énumérer
et les décrire meublerait toute une carrière d’écrivain.
Pour
une brève illustration sur le sujet, relevons que de 1985 à ce jour,
l’administration n’a pas toléré que notre mouvement organise la moindre
manifestation ou réunion publique ; que certains de nos membres et
sympathisants aussi certes, mais particulièrement notre leader, Cbt.
MbouaMassok a subi et continue à subir des tortures physiques et morales
d’une extrême gravité ainsi que des humiliations, injures et autres
traite-ments cruels et dégradants, des interpellations sans nombre ;
qu’il a été victimes de 07 déportations dans de multiples forêts du
Cameroun, de 48 détentions dans le cellules de gendarmerie, de police et
même militaires à travers le pays, des mises à résidence répétitives,
des destructions et confiscation de biens, de 9 interne-ments sans
procès à la prison de Douala…
Ouvrières et ouvriers de la communication,
Respectueux Invités de la NODYNA,
Combattantes et combattants,
N’allez
pas croire que nous vous avons invité ici pour que vous nous aidiez à
nous lamenter sur notre sort. Encore que loin d’être des lamentations,
nous nous sommes plutôt proposés, en toute humilité, de vous restituer
un pan d’un volet de l’histoire de notre engagement politique militant
et citoyen, pour justement vous permettre de disposer ici d’une banque
de données qui vous permette de comprendre les positions qui ont été,
sont et seront les nôtres dans cette lutte continue du Peuple
Camerounais pour la liberté, la démo-cratie participative, le
développement par nos propres choix et efforts au travail en vue de
conditionner une réelle indépendance du Cameroun et le mieux-être mérité
de son Peuple.
Sur le refus par le régime de faire tenir une présidentielle propre ce 2011
Ensemble,
abordons le présent et le futur pour souligner que le Cameroun est en
ce moment comme ce vol-can dont le processus révolutionnaire interne est
achevé, pour laisser libre cours à la poussée du magma vers la
trajectoire de sa libération dans la nature qui est l’éruption du
volcan. Afin de permettre à notre cher pays et à notre Peuple bien aimé
de ne pas se retrouver dans ce conditionnement à risques élevés
d’éruption et ce dans la perspective de l’élection présidentielle
attendue, nous avons, dès l’investiture le 17 janvier 2009 du Cbt.
MbouaMassok notre Leader à cette échéance qui nous paraissait capitale
pour le futur du Cameroun, initié plus d’une démarche citoyenne d’éveil,
de sensibilisation et de mobilisation.
L’opération « Le-Pas-Décisif » en fait partie. Il aura été
ici, sur la base de 12 exigences préélectorales adressées au pouvoir et
de 05 interpellations à l’endroit du Peuple Camerounais question de
dresser un portrait robot du type d’élection à laquelle nous nous
proposions de participer. L’opération, mise en œuvre en tant que hommes
grenouilles et marcheurs permanents par les Cbts. Ombasa Salim et
MbouaMassok sur une distance de près de 1600km couverte à pieds à
travers 6 des Provinces du Cameroun, avait entre autres objectifs en
même temps que de sensibiliser sur les questions soulevées les
populations rencontrées, de prendre ces dernières à témoins sur la forme
de la présidentielle à laquelle nous nous apprêtions à prendre part en
vue, par les urnes, d’une alter-nance et d’une alternative assurées à
légitimité réelle au Cameroun ce 2011.
Sur les raisons de la non formalisation administrative de la candidature du Cbt. MbouaMassok
Il
se trouve que, chemin faisant et de manière chaque jour plus
arrogamment, le pouvoir s’est enfermé de manière spectaculaire dans une
posture personnifiée de préparation de l’échéance concernée. Il nous
restait donc, au constat du refus définitif du pouvoir en place de
s’associer à une démarche de consensus politique propre à assurer une
élection présidentielle qui garantisse par sa crédibilité, avant,
pendant et après sa tenue, une juste-paix au Cameroun, de tirer telles
conséquences.
C’est donc ainsi qu’en mouvement respon-sable, par la bouche la plus autorisée qu’est celle de notre Leader, nous l’avons fait le 21 juin 2011 ici même au cours d’une cérémonie analogue à celle en cours. Il allait donc depuis lors de soit que la NODYNA ne pro-céderait pas à la formalisation administrative de la candidature du Leader Nationaliste Panafricain Agissant Cbt. MbouaMassok à la présidentielle dont le débat a cours en ce moment chez nous. Il doit donc être retenu que notre participation formelle à cette présidentielle reposait sur deux préalables à savoir d’une part, la satisfaction par le régime au moins d’un nombre significatif de nos 13 exigences parmi lesquelles l’élection à deux tours, l’âge électoral à 18 ans, 10 millions d’inscrits sur le registre électoral…
Certes, certains de mes concitoyens, malgré l’expression criarde des hésitations et indécisions des Fru Ndi et autres, ont bien voulu s’inscrire ou même se sont inscrits. Mais le discrédit organisationnel voulu par les forces rétrogrades de la totalité des opérations des inscriptions aura fait que la liste que certains présentent aujourd’hui comme un chef d’œuvre ne peut en réalité satisfaire que ceux qui se plaisent à se repaître de chimères. Ce d’autant qu’à la place de la refonte, les adeptes du statu quo national se sont satisfaits de la révision d’une liste électorale transmise des mains sales du Minatd et de l’ONEL dans ses successives versions, aux mains non moins sales d’ELECAM aujourd’hui.
Constatons ensemble pour le déplorer que deux seulement de nos
exigences préélec-torales ont été satisfaites à savoir, la publication
du recensement général des populations malgré les lacunes que nous
connaissons, et l’établissement sans frais de la carte nationale
d’identité. En mouvement politique responsable à la tête duquel se
trouve un leader qui dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit, notre
participation au folklore électoral en cours au Cameroun en ce moment
aurait, nous le soulignons, mis à mal notre serment de fidélité aux
engagements pris. Mais est-ce pour autant, à cette heure grave de la vie
du Cameroun, que la NODYNA et son Leader du moment vont se contenter de
ne pas se retrouver sur ce terrain encombré où se bousculent ces gens
plus nourries par l’esprit de positionnement, d’intérêts égoïstes… que
réellement porteurs d’un destin national ? Que Non ! Que Non vraiment.
Ouvrières et ouvriers de la communication,
Respectueux Invités de la NODYNA,
Combattantes et combattants,
Sur les aspirations légitimes du Peuple-des-Victimes du régime Biya
Nous
sommes des patriotes et des nationalistes agissants. Nous sommes des
militants pétris dans une vision révolutionnaire de recherche du bien
commun. Nous sommes conscients de nos responsabilités au sein de notre
cher Peuple, le Peuple-des-Victimes du régime totalitaire, oppressif et
corrompu encore en place, au sein duquel sont nombreuses des attentes
suscitées par notre engagement politique militant. Aussi ne devons-nous
être qu’aux côtés de ce Peuple pour défendre avec lui, jusqu’à
épuisement d’arguments et d’énergie, les aspirations, toutes les
aspirations légitimes que nous partageons.
Car celui qui fait pour le Peu-ple fait avec le Peuple et en son sein. Et parce que notre esprit nationaliste, sous le parrainage de l’humilité et de la sincérité qui doivent caractériser tous et toutes de notre camp, a définitivement scellé notre amour envers notre pays et notre Peuple, nous ne pouvons qu’exceller en idées et en projets ; et ainsi fortifiés, nous ne pouvons que nous sentir à l’aise dans ce rôle pare-chocs face à quiconque, aussi puissant qu’il se présente, qui se propose à l’instar du totalitarisme qui sévit encore aujourd’hui au Cameroun, d’asservir le Peuple-des-Victimes dont nous faisons intégralement partie.
Or notre Peuple aime la démocratie ; et aimer la démo-cratie, c’est
indéniablement haïr la dictature. Or le Peuple-des-Victimes que nous
sommes refuse l’oppres-sion ; et refuser l’oppression, c’est accepter
indéniablement la liberté. Or le Peuple-des-Victimes, j’allais dire mon
Peuple, aime le changement ; et aimer le changement, c’est réfuter
indéniablement le statu quo. Le Peuple-des-Victimes que nous sommes veut
le développement ; et vouloir le développement, c’est indénia-blement
refuser la stagnation et les reculades. Le Peuple-des-Victimes veut le
mieux-être ; et vouloir le mieux être, c’est haïr, indéniablement, la
pauvreté et la misère. Le Peuple-des-Victimes est partisan de l’éthique
et de la morale ; et il est incompatible de se caractériser ainsi et
cohabiter avec la corruption.
Sur l’avènement du Conseil Citoyen de Refondation du Cameroun
Et
parce que le régime et l’Etat en place sont totalement et
définitivement dictatoriaux et corrompus, parce que complètement et
définitivement en totale et nette contradiction avec les aspirations
légitimes que nour-rit le Peuple et les valeurs qui son les siennes, il
ne reste aux victimes que nous sommes que de prendre nos
responsabilités. Ici et maintenant ; car au total, au Cameroun Berceau
de nos Ancêtres, tombe où dorment nos pères et jardin que nos aïeux ont
cultivé et nous ont légué, nous sommes les légitimes sur tous les plans.
Et dès lors que comme c’est le cas la voie électorale est à dessein
obstruée par les tenants du pouvoir qui se proposent de continuer à nous
soumettre à leur dictée alors qu’ils ne parviennent même plus à
prononcer de manière audible les mots, posons nos plumes sur le banc.
Ainsi en position de résistance face à l’intolérable, notre camp se
doit de prendre toutes les mesures pour mettre hors d’état de nuire un
gouvernement et un régime alors devenus fantoches. Pour ce faire, en
réponse aux attentes du Peuples-des-Victimes, notre Peu-ple, la première
des décisions déjà prise est la création du Conseil Citoyen de Refondation du Cameroun
(2C-RC). Sa mission est dès cet instant solennelle de la proclamation
de sa constitution, d’une part de coordonner la résistance nationaliste
et révolutionnaire en cours au Cameroun depuis février 2011, de négocier
auprès de notre Peuple, une sortie humanisée en faveur de notre frère
et cohéritier Biya, sa famille et son régime de la scène politique
Camerounaise ; d’autre part, de préparer la vie politique du Cameroun
post Biya.
Sur la gestion nationaliste de la période électorale
Nous
avons déjà souligné que sans être partie prenante d’une élection au
contours personnifiés, NOUS, démocrates, nationalistes et
Peuple-des-Victimes du régime à combattre, à détruire et à remplacer par
un régime fécond, sommes déterminés à nous approprier la période
électorale et la gérer , en faveur de l’aspiration au changement que
nourrit, depuis des décennies, le Peuple Camerounais. La période
électorale qui nous est offerte est une occasion idoine par laquelle
notre Peuple doit parvenir à ses fins, du moment où à l’occasion, les
interdictions des mobilisations populaires seront toutes levées à
travers l’ensemble du pays.
Sur la stratégie de mobilisation de notre camp pour la Résistance Jusqu’au But
C’est le lieu où nous jugeons conséquent de lancer des appels vers les secteurs sensibles de la vie du Cameroun.
A l’endroit du Président Camerounais en fin de mandat
En
premier, nous nous adressons à notre frère et cohéritier Biya et par
lui à sa famille biologique et politique pour solliciter de lui, qu’il
se résolve à négocier avec le Peuple-des-Victimes de sa gouvernance,
pendant que le temps sied encore à cette démarche de sagesse à
l’Africaine, sous l’arbre à palabre, une porte de sortie ho-norable de
la scène politique et bénéficier alors d’une retraite méritée, propre à
lui éviter les humiliations de fin de règne non ou tardivement négociée.
Car chez les Bantous, la force est faite non pour oppresser ou
humilier, mais pour préserver la dignité humaine et l’équité.
Chez nous, la puissance des forts est au service des faibles. A l’opposé de la culture gauloise qui a finit par embrigader presque tout l’occident dans l’expression de la violence jusqu’à ce que mort s’en suive, du fait de notre morale caractérisée par l’amour du prochain, les duels qui ôtent la vie ou l’aliène sont proscrits. Nous ne perdons aucunement de vue que les dictateurs, (Biya en est un peut être à son insu) toujours sont les derniers à constater à leur dépens que le vide est déjà réel autour d’eux et que par conséquent, ils ne disposent plus de rien qui leur permette de continuer à dicter. Les élèves ayant tous déposé les plumes s’ils n’ont pas seulement déserté le cours.
Ici les paroles d’Aimé Césaire, un des brillants penseurs Africains sont si éloquentes, qui présentent comme programmée, la fin des régimes corrompus et totalitaires : « C’ est une loi implacable que toute classe décadente se voit transformée en réceptacle où affluent toutes les eaux sales de l’histoire ; c’est une loi universelle que toute classe, avant de disparaître, doit préalablement se déshonorer complètement, omnilatéralemen ; et c’est la tête enfouie sous le fumier que les sociétés moribondes poussent leur chant de cygne ».
Il se trouve que depuis un moment, notre action vise à faire éviter
au Cameroun ce qui paraît ainsi se présenter comme une condamnation
quasi irrémédiable. Quasi divine. Par des courriers et des contacts
directs, certes jusqu’à présent sans succès, nous avons fait des
suggestions dans ce sens. Car pour nous le débat a cessé de consister à
spéculer sur la sortie politique de notre frère et cohéritier Biya, pour
se focaliser sur la forme de cette sortie. Ce d’autant qu’un autre
érudit Africain du nom de Nyéréré alors Président de Tanzanie,
soulignait en 1972 et nous citons : « Le choix n’est pas entre
le changement ou l’absence de changement ; le choix pour l’Afrique, est
entre changer ou être changé…changer notre existence sous notre propre
direction, ou être changé par le choc de forces en dehors de notre
contrôle… ».
A l’endroit de nos frères et soeurs en armes
Nous
nous tournons vers les forces en armes, pour leur redire que le temps
où, sans avoir à rendre des comptes, l’on pouvait braquer les armes sur
les populations civiles manifestant pacifiquement leur colère à
l’endroit des gouvernants corrompus et totalitaires comme c’est le cas
au Cameroun en ce moment s’éloigne de plus en plus de la présente
époque.
Désormais, les donneurs d’ordre aussi bien que les exécutants de telles opérations font face au monde attentif aux valeurs humaines partagées. Cela est connu : c’est le propre des dictateurs moribonds que d’entretenir des milices tribales ou régionales armées. Il arrive même des cas fragrants où sont institutionnalisées, une forme de structures armées et à dessein instrumentalisées non pour défendre le Peuple et le pays, mais un régime oppressif et essentiellement le dictateur qui l’incarne. Au Cameroun si les rumeurs en circulation étaient fondées, (et il n’y a pas de fumée sans feu) certains groupes constitués des éléments du BIR, de la GP entre autres seraient de cette dangereuse catégorie de structures en possession de nos armes et portant les uniformes de notre armée. Face à toute épreuve, une armée républicaine doit être en opposition même frontale avec telle dérive, avec telle dangereuse orientation.
L’armée républicaine, toujours, se met du côté des aspirations du
Peuple et au service de ce dernier. Jamais une armée républicaine,
jamais les éléments républicains au sein d’une armée ne tirent sur le
Peuple dont ils sont des émanations. Jamais une armée républicaine ne se
désolidarise des luttes du Peuple au service duquel elle est affectée
et au service duquel elle doit rester et demeurer. Pour souligner que
toute armée, ou toute frange de l’armée qui sort de ce rôle doit être
combattue par le Peuple ainsi trahi. « Honneur et fidé-lité » est la devise de l’armée de la république du Cameroun. Et ‘’honneur’’ ici est lié au serment que l’armée prête pour servir le Peuple souverain. ‘’Fidélité’’ est ici en rapport avec le serment prêté. « Honneur et fidé-lité »
ce n’est donc nullement à l’égard d’un homme fusse-t-il Président du
pays mais, à l’égard et seulement à l’égard du Peuple à plénitude de
souveraineté.
A l’endroit du Peuple Camerounais surtout victime du régime Biya
A
l’adresse du Peuple dans toute sa diversité, intellectuels,
commerçants, hommes et femmes d’affaires, fonctionnaires, cadres et
ouvriers, cultivateurs, benshineurs et autres transporteurs, étudiants,
débrouil-lards…, vieux, enfants, femmes et hommes dans les villes et
villages du Cameroun, nous voulions dire que c’est le moment des choix
citoyens définitifs.
Nous suggérons patriotiquement et en toute humilité à tous et à toutes, de ne pas s’enfermer dans cette posture attentiste de ‘’ je vais d’abord voir’’. Non ! C’est mainte-nant et tout de suite qu’il est citoyennement et patriotiquement responsable, au plan financier, matériel, physique et moral, de se mettre du côté et au service de la résistance. A la présente phase de rupture totale et définitive qui s’impose face à la dictature qui sévit, deux camps doivent être clairement se dessiner.
Le camp de la résistance où le Peuple-des-Victimes doit se retrouver, et le camp des oppresseurs, ces enrichis au dos de notre cher Peuple. Cette attitude de mobilisation populaire globalisée de notre camp pour une nou-velle société de démocratie et de libertés où l’éthique et la morale vont régir les comportements sociaux est de nature à raccourcir au maximum le temps des souffrances que peut favoriser de multiplier une résistance inscrite dans la durée. Plus nombreux nous serons dans les rues, pistes, quartiers et villages, plus vite sera ob-tenue la chute de ce régime qui a abandonné l’éducation et la santé aux familles démunies pour intensifier les inégalités sociales chez nous. Aussi devrons-nous, au cours de la période de campagne, envahir les lieux de meetings, nous les approprier et les transformer en bases fortifiées de revendication jusqu’à la chute de l’actuel régime qui empeste nos existences.
Nous n’irons pas à leurs meetings pour nous confondre dans leur démarche électorale égoïste. Nous n’irons dons pas aux meetings pour écouter qui que ce soit. Ils ont déjà trop parlé dans les télévisions, radios et presse. Et parce que NOUS, Peuple-des-Victimes de la malgouver-nance avons beaucoup à dire, NOUS irons à leurs meetings pour en faire les nôtres en devenant, séance tenant, avec ou sans leur avis, ceux et celles qui y deviennent alors les maîtres des lieux ; des acteurs sans qui rien ne peut plus être réalisé. OUI, la cloche de la révolution Camerounaise en cours depuis le 23 février 2011 est en passe de résonner définitivement. Dans cette perspective, toute notre estime devra être exprimée pour les candidats à l’élection présidentielle qui, dans les meetings qu’ils auront organisés, ne constitueront pas des handicaps à notre démarche citoyenne, mais plutôt, se feront partenaires.
Car, au cours de cette expérience que nous allons manager, les
attitudes des uns, des unes et des autres à notre égard vont nous
faciliter la tache d’identification qui sont des amis de la liberté et
qui sont des partenaires de la dictature. Nous devons ici, être des
combattants(tes) volontaires, engagés, courageux et déterminés Prêts aux
humilia-tions, Prêts aux arrestations, Prêts aux tortures et Prêts au
sacrifice suprême à savoir, le don de notre unique vie. Attitude que
nous codifions ainsi : Les-4P.
A l’endroit de la diaspora non conformiste
A
la diaspora Camerounaise de par le monde, nous proposons que son apport
à la résistance soit orientée certes à la réflexion pour un Cameroun
respecté sur tous les plans, mais surtout, à la levée des fonds dans
les milieux nationalistes extérieurs, au recensement des cerveaux
utiles en son sein ainsi qu’à la popularisation de l’écho du combat au
Front Central de la résistance qui doit s’intensifier dans les jours
devant nous.
A l’endroit des amis de la liberté et de la démocratie
Aux
amis de la démocratie de par le monde, nous affirmons nous croire en
droit dans cette lutte pour les valeurs élevées qui nous oppose à un
régime corrompu qui ne fait qu’à sa tête, de bénéficier de leur
attention et peut être, pourquoi pas, d’un éventuel coup de main dans la
lutte qui s’impose à nous, prise pour pont qui lie les individus et les
peuples attachés aux valeurs qui garantissent aux humains de quelle que
contrée de la terre qu’ils soient, un espoir justifié pour une vie
vraiment humaine.
Aux candidats à l’élection présidentielle
La ‘’compétition’’
en perspective vise, au départ, à faire jouer les figurants à la
marmaille électorale à savoir, le lot des autres candidats, avec pour
unique finalité, parvenir à consolider nos frères et cohéritiers Biya et
Fru Ndi dans le rôle qu’ils se sont attribués pour faire marcher à
reculons le Cameroun et le Peuple Came-rounais : l’un restant ‘’champion’’ et l’autre, traditionnel ‘’1er challenger’’.
Je m’en vais maintenant, moi Com-battant MbouaMassok, inviter tous les candidats retenus ou recalés à cette échéance, à nous associer à eux, ces semaines de campagne durant, pour qu’ensemble, main dans la main, nous fassions contre toute attente du pouvoir décadent, réaliser au Peuple-des-Victimes du régime Biya et à l’ensemble de la communauté na-tionale qui subit le statu quo, son rêve de changement d’orientation politique, de personnel à la tête des ins-titutions ainsi que de structures de gestion de l’Etat, pour un Cameroun enfin refondé.
Notre cher Peuple mérite ce cadeau, tant ce rêve a pris de l’âge, présent qu’il est réapparu dans l’esprit de notre Peuple depuis 1990. Il est souvent reproché au camp oppositionnel Camerounais une absence de stratégie. Or, face à toute épreuve, depuis des décennies, je me suis toujours évertué à lui en proposer. Dans le cas d’espèce, mise en œuvre, la présente stratégie est sans faille. Je vous suggère, à toutes et à tous les candidats à la présidentielle au résultats actuellement programmé, de vous l’approprier en vous désolidarisant le moment venu pour laissez libre cours à la jeunesse et au Peuple en quête de la liberté et de la démocratie au Cameroun, de gérer à vos côtés, la mobilisation populaire au cours de toute la période de campagne.
Cette stratégie est d’autant plus redoutable qu’elle est accompagnée
par une démarche qui neutralise l’handicap souvent brandit pour rendre
impossible l’unité d’action dans le camp oppositionnel. En effet, à la
place d’un programme politique consensuel préalable, nous suggérons que
la rédaction du projet politique du Cameroun post Biya relève, au sortir
de notre résistance, du ressort de l’ensemble des populations du
Cameroun sans exclusive. Il va nous suffire de souffrir de devenir
humbles et reconnaître que les valeurs aptes à prendre validement part à
telle entreprise peuvent être rencontrées dans toutes les couches
sociales de notre cher Peuple. Pour plus d’éclairage sur cette question,
j’ai commis un document ainsi intitulé : « Pour 2011, Voici mon Projet de Refondation du Cameroun ».
Ici se trouvent consignés les grandes orientations des enjeux de
l’alternance et de l’alternative dans notre cher pays le Cameroun au
cours de l’année s’achevant. Je le soumets pour amendements à tous et à
toutes.
A l’endroit tout particulier de Fru Ndi
Aux
côtés des résistants permanents, la chaise de mon frère Fru Ndi, par
les mauvais pas de celui-ci, est seulement renversée mais, pas
débarrassée. A lui de savoir gérer la posture de sa chaise. Et la
stratégie que nous proposons ici est un vrai pont qu’il nous est apparu
bon de lancer pour lui permettre de remettre sa chaise en position
utile. Je lui rappelle ici ce qu’il sait que je n’ignore pas. Pour lui
rappeler qu’il y a eu des périodes où j’ai eu à répondre à ses appels.
Je prends tout le Peuple Camerounais à témoin : je voudrais que Fru Ndi
réponde aujourd’hui à mon appel pour que nous puissions ensemble achever
ce que nous avons si bien commencé. Sans quoi, je crains fort que ma
gomme ne suffira pas à effacer de son front l’image de ‘’traitre’’ que je ne souhaite pas voir lui résister après un réel espoir hier suscité par son engagement militant.
Aux communicateurs
Aux
ouvriers et ouvrières de la communication, je dois dire que la
révolution est faite d’innovations perma-nentes et que la politique est
un assemblage de trois éléments essentiels dont les idées, les projets
et les per-sonnages qui sont en amont de toute cette ossature. Pour
l’instant et sans fausse modestie aucune, bien en-tendu au risque
d’irriter certains à formation humaine et même politique inachevée qui
ne militent pas pour la promotion de la vérité, c’est ici au Pavillon du Devoir National que
se bâtie la révolution Camerounaise de la présente époque ; c’est d’ici
que sont propagées les idées innovantes pour que demain soit meilleurs
au Cameroun.
Au lieu de poursuivre votre course vers la promotion des idées d’arrière garde ou de simplement vous focaliser dans les commentaires des actualités, à cette heure du défi national, sur vos pages, les pla-teaux de vos radios et télévision, vendez au Peuple Camerounais qui est votre cible privilégiée les idées et projets du Pavillon du Devoir National qui jouxte la Place de l’Afrique Debout où se déroule la présente conférence de presse. De grâce cessez, vous qui devriez vous battre à temps et à contre temps pour la liberté d’expression et de la circulation des idées, de censurez Cbt.
MbouaMassok quel que soit le prix à payer, si jamais il en était question. N’est-il pas constant qu’il a, lui, eu à payer un tribu significatif pour les libertés au Cameroun, en particulier pour la liberté de la presse ? Un jour, un des vôtres m’a dit ‘’Cbt. MbouaMassok, tu as beaucoup d’idées mais je ne comprends pas pourquoi tu n’arrives pas à les faire prospérer’’. Je doute fort qu’à sa place c’est ainsi que j’aurais formulé la question. Mais je me propose ici d’invoquer Nicolas Machiavel qui souligne en 1513, certainement faisant en son temps face à ce genre d’injonctions et je le cite : « Je n’i-gnore pas que le naturel envieux des hommes rend toute découverte aussi périlleuse pour son auteur que l’est pour le navigateur la recherche des eaux et des terres inconnues. Cependant, animé de ce désir qui me porte sans cesse à faire ce qui peut tourner à l’avantage commun à tous, je me suis déterminé à ouvrir une route nouvelle où j’aurais bien de la peine à marcher sans doute. J’espère du moins que les difficultés que j’ai dû sur-monter m’attireront quelque estime de la part de ceux qui seront à même de les apprécier. Si de trop faibles moyens, trop peu d’expérience du présent et d’études du passé rendaient mes efforts infructueux, j’aurais du moins montré le chemin à d’autres qui, avec plus de virtuose, d’éloquence et de jugement, pourront mieux que moi remplir mes vues ; et si je n’en remporte pas d’éloges, du moins ne devrais-je pas en encourir de blâme ».
Alors, en citoyen autant qu’en ouvriers de la communication,
appropriez-vous particulièrement la stratégie de renversement du régime
totalitaire ainsi que du Projet de Refondation du Cameroun qui en est le
support politique. Alors appropriez-vous tout le chapelet des idées
fortes du Leader Nationaliste Panafricain Agissant ou alors, ne les
ignorez pas car, l’histoire viendra le moment venu visiter les chantiers
des uns et des autres.
Ouvrières et ouvriers de la communication,
Respectueux Invités de la NODYNA,
Combattantes et combattants,
Sur la déliassasse de la situation politique actuelle
J’ai
assumé, j’assume et toujours j’assumerai mes engagements en rapport
avec ces éléments de l’hymne national du Cameroun qui stipule : ‘’Te servir que ce soit leur seul but, pour remplir leur devoir toujours’’.
Que chacun s’engage, par un serment devant sa conscience d’assumer en
tant que citoyen, dans son domaine d’action, les siens ; car l’histoire
est plus regardante sur les responsabilités individuelles que sur celles
collec-tives. La période qui s’ouvre dès la présente conférence est
d’une extrême gravité pour le Cameroun et son Peuple, qu’elle ne peut
validement être comparable qu’à celle d’avant 1960.
Elle est en même temps une période qui ouvre les horizons pour un
réel espoir pour le Cameroun et son Peuple. Les hommes de cœur se
doivent de ne pas taire cette double vérité qui ressort certes d’une
analyse humaine donc sujette à doute rai-sonnable. Face au pouvoir qui
va presque de manière certaine avoir des inclinaisons à une attitude au
tout sécuritaire, ce n’est pas à n’importe qui que le
Peuple-des-Victimes devrait confier la gestion de ladite pério-de. Sur
cette base, nous voulions partager avec vous en vous proposant de vous
les approprier, ces paroles de Kennedy, en son temps Président des Etats
Unis d’Amérique : « Nous n’avons pas besoin d’être
complaisants, timides ou hésitants. C’est l’heure du courage et de
l’action. C’est l’heure des leaders forts, des leaders qui n’ont pas
peur des nouvelles frontières ni des faits, des leaders qui peuvent
transformer nos rêves en réalité ».
Sur l’ambition que j’ai pour mon pays
Je
l’ai volontiers réservé pour la fin, afin que rien ne vienne en diluer
l’importance. Je souligner donc à double traits que certes j’ai renoncé
de me retrouver dans ce que je dénomme la marmaille électorale
inconséquente. Cependant je reste fermement en compétition pour
gouverner au destin du Cameroun en tant que 3è Président de cette
contrée de l’Afrique. Et c’est moment de relever pour la gouverne des
peureux, des timides et des hésitants, que ce n’est pas que par voie
électorale qu’un Peuple conscient de l’oppression que lui fait subir la
dictature et les dictateurs et déterminé à les neutraliser, peut confier
son destin à un des siens sur qui il fonde son espoir et repose sa
confiance maximale.
Que Hilôlômbi le Dieu de nos aïeux couvre ce lieux et tout ce qui s’y trouve de sa bénédiction et préserve le Cameroun et le Peuple Camerounais des confrontations périlleuses dans leur quête légitime du mieux-être et de par l’observation d’au moins d’un minimum de justice.
Me nkôp bé mayéka, je vous remercie.
Cbt. MbouaMassok
Leader Nationaliste Panafricain Agissant
Potentiel 3è Président de la République du Cameroun
Douala-Cameroun, PDN, Place de l’Afrique Debout , 13 Septembre 2011
‘’Expédition’’ Popularisée par Cbt. TAGNE Hamidou
Nationaliste Panafricain Agissant
Mandaté (237) 99 79 55 52