Obseques: L’hommage des sportifs à Théophile Abega - Athlètes en activité ou en retraite se sont fortement mobilisés.
YAOUNDE - 17 DEC. 2012
© Cameroon Tribune
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La foule coule silencieusement vers le
carrefour Nkomo. Disciplinés et recueillis, hommes, femmes, jeunes,
enfants viennent d’assister aux obsèques officielles de Théophile Abega
Mdida. Il est 16h. Quelques minutes plus tôt, lors de la séquence
réservée aux témoignages, Roger Milla, accompagné de Joseph Antoine
Bell, Emmanuel Mvé, Samuel Eto’o, Geremi Njitap, a rendu un vibrant
hommage au « coéquipier talentueux et exemplaire » que fut Théophile
Abega Mdida. L’ambassadeur itinérant à la présidence de la République
s’exprimait au nom des footballeurs. « Docta », son surnom, a eu droit
aux obsèques officielles, grandioses et très courues. Ses anciens
camarades des stades ont souhaité que l’héritage sportif du disparu ne
soit pas dilapidé.
De l’annonce du décès le 15 novembre jusqu’à son inhumation, samedi dernier, en passant par la levée de corps à la morgue de l’hôpital général 24h plus tôt, les différentes veillées, les sportifs camerounais se sont mobilisés comme un seul homme pour accompagner à sa dernière demeure « l’homme d’Abidjan », le Ballon d’or africain de 1984. La semaine dernière encore, les finales de la Coupe du Cameroun de lutte ont été remportées par l’équipe de Yaoundé IV, formation parrainée alors par Théophile Abega Mdida. Le développement de tous les sports préoccupait l’emblématique ancien capitaine du Canon de Yaoundé et des Lions indomptables qui s’est investi, ces dernières années, dans la promotion du football jeunes. Joueurs et officiels de l’Union de Douala ont fait le déplacement de Yaoundé. Les dirigeants de New Stars, Unisport de Bafang, Racing de Bafoussam…, étaient à Nkomo II, village natal du défunt. Comme ceux du Tonnerre de Yaoundé. Sans oublier les responsables de la Fécafoot et du Comité national olympique et sportif camerounais (CNOSC).
Figure de proue du mouvement sportif national, légende sacrée, esthète du beau jeu, dieu des stades « authentique icône», pour reprendre une expression du représentant personnel du chef de l’Etat, le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh. Le ministre des Sports et de l’Education physique, Adoum Garoua a parlé d’un « monument du sport camerounais ». Samedi dernier, un air de nostalgie flottait dans l’air à la chefferie de Nkomo II. Presque toutes les figures ayant animé le football dans les années 70-80, âge d’or du football camerounais, ont rendu un vibrant hommage à « Monsieur le Capitaine ». On pouvait reconnaître dans la foule Manga Onguene, Mbida Arantès, Ndjeya René, Nguéa, Dagobert Moungam, Enoka, entre autres. Le sport camerounais a perdu un acteur d’exception. En cet après-midi, même les oiseaux du ciel se sont tus. Le village porte le deuil. Nkomo, orphelin de son fils le plus illustre, pleure son protecteur, son ambassadeur, son footballeur.
De l’annonce du décès le 15 novembre jusqu’à son inhumation, samedi dernier, en passant par la levée de corps à la morgue de l’hôpital général 24h plus tôt, les différentes veillées, les sportifs camerounais se sont mobilisés comme un seul homme pour accompagner à sa dernière demeure « l’homme d’Abidjan », le Ballon d’or africain de 1984. La semaine dernière encore, les finales de la Coupe du Cameroun de lutte ont été remportées par l’équipe de Yaoundé IV, formation parrainée alors par Théophile Abega Mdida. Le développement de tous les sports préoccupait l’emblématique ancien capitaine du Canon de Yaoundé et des Lions indomptables qui s’est investi, ces dernières années, dans la promotion du football jeunes. Joueurs et officiels de l’Union de Douala ont fait le déplacement de Yaoundé. Les dirigeants de New Stars, Unisport de Bafang, Racing de Bafoussam…, étaient à Nkomo II, village natal du défunt. Comme ceux du Tonnerre de Yaoundé. Sans oublier les responsables de la Fécafoot et du Comité national olympique et sportif camerounais (CNOSC).
Figure de proue du mouvement sportif national, légende sacrée, esthète du beau jeu, dieu des stades « authentique icône», pour reprendre une expression du représentant personnel du chef de l’Etat, le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh. Le ministre des Sports et de l’Education physique, Adoum Garoua a parlé d’un « monument du sport camerounais ». Samedi dernier, un air de nostalgie flottait dans l’air à la chefferie de Nkomo II. Presque toutes les figures ayant animé le football dans les années 70-80, âge d’or du football camerounais, ont rendu un vibrant hommage à « Monsieur le Capitaine ». On pouvait reconnaître dans la foule Manga Onguene, Mbida Arantès, Ndjeya René, Nguéa, Dagobert Moungam, Enoka, entre autres. Le sport camerounais a perdu un acteur d’exception. En cet après-midi, même les oiseaux du ciel se sont tus. Le village porte le deuil. Nkomo, orphelin de son fils le plus illustre, pleure son protecteur, son ambassadeur, son footballeur.