Le discours du représentant des chefs de village de l’arrondissement de Dzeng n’a pas épargné le représentant du chef de l’Etat.
« Le sous-préfet de Dzeng va à pied ! » C’est cette phrase, prononcée par François Olomo, président de l’association des chefs de village de l’arrondissement de Dzeng, qui a failli faire tomber René Sadi, le ministre de l’Administration territoriale (Minatd), à la renverse. La dizaine de membres du gouvernement, gouverneurs, préfets, autorités militaires, religieuses et traditionnelles présents à ces obsèques se sont retourné chacun vers l’oreille de son voisin pour lui murmurer son étonnement. Et visiblement, René Sadi même ne semblait pas être au courant de cette situation.
Selon les informations recueillies auprès des populations de la ville de Dzeng et des environs, cette situation date de plusieurs années. Le prédécesseur de l’actuel chef de terre avait au moins un véhicule personnel grâce auquel il se déplaçait lors des tournées effectuées dans sa circonscription administrative. Malheureusement, l’actuel chef de terre ne dispose même pas d’un vélo pour ses déplacements. Pour se déplacer, ce dernier est obligé de mettre son autorité entre parenthèses afin de négocier avec un administré qui réfléchira par deux fois avant de prêter son véhicule à ce rare sous-préfet qui va à pied en 2013.
La grosse bourde du fils de Koungou Edima
Décidemment c’était le jour des discours à scandale le weekend dernier à Komassi. Serge Ferdinand Koungou, le fils du de cujus, n’a pas manqué lui aussi, dans son allocution, de créer des remous au sein du parterre des membres du gouvernement venus le réconforter.
Pour lui, son père était « un homme intègre », « une qualité qu’on ne retrouve presque plus dans le gouvernement de nos jours », a-t-il poursuivi devant les membres du gouvernement. Ces derniers n’ont pas manqué d’exprimer gestuellement leur gêne face aux propos de Serge Koungou. Pris sous l’angle inverse, les propos du jeune fils de l’ancien Minat traduisaient clairement que le gouvernement actuel regorge d’individus qui manquent d’intégrité. Maladresse de sa part ou obstination, l’on ne peut en dire plus.
Malgré ces « à côté », le patriarche et haut commis de l’Etat Ferdinand Koungou Edima a été mis en terre dans la tranquillité sous l’œil vigilant de son neveu Martin Mbarga Nguélé, le Délégué général à la Sûreté nationale et de son gendre Joseph Le.
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