NTIC: La gouvernance électronique à l’horizon
YAOUNDE - 09 JUILLET 2010
© Sainclair MEZING | Cameroon Tribune
La mise en place de l’«e-government» favorisera dès août prochain l’accès aux services administratifs via Internet et permettra de lutter contre la délinquance cybernétique.
Les rapports entre l’administration et ses usagers devraient connaître un coup d’accélérateur d’ici à août prochain. Avec la mise en service du projet «e-government», un usager pourra rester surplace et accéder à des services publics, obtenir un acte d’état civil, effectuer des opérations bancaires, suivre une procédure ou commander un achat sur Internet à partir de son ordinateur à domicile. Désormais, l’usager pourra, par exemple, télécharger, en fonction de ses besoins, un formulaire de dossier, sans avoir besoin d’aller s’aligner comme par le passé.
D’après Soraya Hijazi, directeur général de High Tech Telesoft, partenaire technique du gouvernement dans ledit projet, «il s’agit d’un ensemble d’applications qui permettent aux usagers d’accéder à des services publics, à des services offerts par les opérateurs économiques comme les banques, les sociétés de vente à distance à travers des transactions électroniques au moyen d’Internet dans un réseau sécurisé.» La mise en place d’une Autorité de certification dotée d’une plate-forme d’infrastructure à clé publique (ICP ou PKI) permettra de délivrer des certificats électroniques d’identification et d’authentification des différents usagers, administrations, des banques et des entreprises lors des transactions électroniques. En plus, le e-government favorisera la sécurisation des documents à travers l’utilisation d’un papier sécurisé comptant plusieurs filigranes rendant sa falsification difficile et facilement détectable à l’instar des billets de banque.
Au-delà du souci d’alléger les tracasseries rencontrées par les usagers dans les administrations et les procédures interminables, il est question pour le gouvernement de mettre un terme à un phénomène qui n’avait que trop duré avec des conséquences multiformes : la délinquance cybernétique. Car, du fait de l’expansion des nouvelles technologies de l’information et de la communication, les atteintes aux systèmes de défense nationale, l’arnaque, l’escroquerie, la cyberpornographie, les intrusions dans les systèmes bancaires et le chantage ont fini par se développer au sein de la société.
La descente effectuée hier par Jean-Pierre Biyiti bi Essam, ministre des Postes et Télécommunications, au siège du projet e-government situé à l’immeuble jouxtant le lieu dit SONEL centrale (pour celui qui vient du côté de la voirie municipale), a permis de constater que le projet est bien installé et très avancé. «Il pourra décoller en août après l’installation complète des équipements», a-t-on appris surplace des différents responsables dudit projet.
Ce projet qui intervient au lendemain de l’adoption par l’Assemblée nationale d’un projet de loi sur la cybercriminalité, fait partie d’une volonté commune des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), réunis en avril 2008 à N’djamena au Tchad, d’installer la Central African Backbone (CAB) dans l’optique de mettre en œuvre un réseau de télécommunications haut débit dans la sous-région.
© Sainclair MEZING | Cameroon Tribune
La mise en place de l’«e-government» favorisera dès août prochain l’accès aux services administratifs via Internet et permettra de lutter contre la délinquance cybernétique.
Les rapports entre l’administration et ses usagers devraient connaître un coup d’accélérateur d’ici à août prochain. Avec la mise en service du projet «e-government», un usager pourra rester surplace et accéder à des services publics, obtenir un acte d’état civil, effectuer des opérations bancaires, suivre une procédure ou commander un achat sur Internet à partir de son ordinateur à domicile. Désormais, l’usager pourra, par exemple, télécharger, en fonction de ses besoins, un formulaire de dossier, sans avoir besoin d’aller s’aligner comme par le passé.
D’après Soraya Hijazi, directeur général de High Tech Telesoft, partenaire technique du gouvernement dans ledit projet, «il s’agit d’un ensemble d’applications qui permettent aux usagers d’accéder à des services publics, à des services offerts par les opérateurs économiques comme les banques, les sociétés de vente à distance à travers des transactions électroniques au moyen d’Internet dans un réseau sécurisé.» La mise en place d’une Autorité de certification dotée d’une plate-forme d’infrastructure à clé publique (ICP ou PKI) permettra de délivrer des certificats électroniques d’identification et d’authentification des différents usagers, administrations, des banques et des entreprises lors des transactions électroniques. En plus, le e-government favorisera la sécurisation des documents à travers l’utilisation d’un papier sécurisé comptant plusieurs filigranes rendant sa falsification difficile et facilement détectable à l’instar des billets de banque.
Au-delà du souci d’alléger les tracasseries rencontrées par les usagers dans les administrations et les procédures interminables, il est question pour le gouvernement de mettre un terme à un phénomène qui n’avait que trop duré avec des conséquences multiformes : la délinquance cybernétique. Car, du fait de l’expansion des nouvelles technologies de l’information et de la communication, les atteintes aux systèmes de défense nationale, l’arnaque, l’escroquerie, la cyberpornographie, les intrusions dans les systèmes bancaires et le chantage ont fini par se développer au sein de la société.
La descente effectuée hier par Jean-Pierre Biyiti bi Essam, ministre des Postes et Télécommunications, au siège du projet e-government situé à l’immeuble jouxtant le lieu dit SONEL centrale (pour celui qui vient du côté de la voirie municipale), a permis de constater que le projet est bien installé et très avancé. «Il pourra décoller en août après l’installation complète des équipements», a-t-on appris surplace des différents responsables dudit projet.
Ce projet qui intervient au lendemain de l’adoption par l’Assemblée nationale d’un projet de loi sur la cybercriminalité, fait partie d’une volonté commune des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), réunis en avril 2008 à N’djamena au Tchad, d’installer la Central African Backbone (CAB) dans l’optique de mettre en œuvre un réseau de télécommunications haut débit dans la sous-région.