Nord: Une demi-dizaine de nourrissons abandonnés au centre d’accueil pour enfants en détresse de Garoua.
Garoua, 06 Mai 2013
© Peter KUM | Cameroon-Info.Net
Certains d’entre eux n’ont que deux semaines d’âge.
Des cris et pleurs des bébés sont là, des sons ambiants captés par les usagers qui empruntent l’axe du camp des fonctionnaires de la ville de Garoua, la capitale de la région du Nord.
Cinq nourrissons au total, sont pensionnaires du «Centre d’Accueil pour Enfants en Détresse de Garoua» et parmi eux, «un enfant de sexe féminin, âgé d’environs deux semaines, confié par une inconnue puis abandonné au domicile de la nommée Salamatou, résidante du quartier Wouro-Lawan à Garoua, en date du 23 Mars 2013», précise le communiqué du Chef du centre qui interpelle les parents à une responsabilité. Les enfants abandonnés dans ce centre, viennent des trois régions septentrionales, et attendent que leurs parents reviennent dans les meilleurs sentiments pour les ramener, ou dans le cas contraire, ils n’ont pas d’autres choix que d’être adoptés par des familles désireuses.
Les lieux où ces enfants sont abandonnés par leurs parents, laissent à poser des questions à savoir si ce dernier (parent) était conscient de ses actes. Ils sont abandonnés dans les poubelles, sous des ponts, devant les mosquées, dans les maternités et que sais-je encore? Dans le communiqué le plus récent signé par le Chef de ce centre, l’on peut lire: «un enfant de sexe masculin, âgé d’environ un mois et demi, abandonné sous un pont au quartier Hardé à Maroua, en date du 22 mars 2013», ceci est l’acte d’un parent sans cœur ni foi. Il suffit alors d’un peu de distraction de la part des sages-femmes dans certains hôpitaux, pour que ces parents délinquants abandonnent leurs progénitures.
Situé à l’entrée du camp des fonctionnaires de Garoua en face de l’hôpital régional, ce centre de trois pièces est devenu étroit pour les jeunes pensionnaires, dont leur nombre ne cesse d’accroître. Fonctionnel depuis 2004, le centre d’accueil pour enfants en détresse de Garoua, est de plus en plus sollicité.
© Peter KUM | Cameroon-Info.Net
Certains d’entre eux n’ont que deux semaines d’âge.
Les nourissons
Photo: © Peter Kum
Photo: © Peter Kum
Des cris et pleurs des bébés sont là, des sons ambiants captés par les usagers qui empruntent l’axe du camp des fonctionnaires de la ville de Garoua, la capitale de la région du Nord.
Cinq nourrissons au total, sont pensionnaires du «Centre d’Accueil pour Enfants en Détresse de Garoua» et parmi eux, «un enfant de sexe féminin, âgé d’environs deux semaines, confié par une inconnue puis abandonné au domicile de la nommée Salamatou, résidante du quartier Wouro-Lawan à Garoua, en date du 23 Mars 2013», précise le communiqué du Chef du centre qui interpelle les parents à une responsabilité. Les enfants abandonnés dans ce centre, viennent des trois régions septentrionales, et attendent que leurs parents reviennent dans les meilleurs sentiments pour les ramener, ou dans le cas contraire, ils n’ont pas d’autres choix que d’être adoptés par des familles désireuses.
Les lieux où ces enfants sont abandonnés par leurs parents, laissent à poser des questions à savoir si ce dernier (parent) était conscient de ses actes. Ils sont abandonnés dans les poubelles, sous des ponts, devant les mosquées, dans les maternités et que sais-je encore? Dans le communiqué le plus récent signé par le Chef de ce centre, l’on peut lire: «un enfant de sexe masculin, âgé d’environ un mois et demi, abandonné sous un pont au quartier Hardé à Maroua, en date du 22 mars 2013», ceci est l’acte d’un parent sans cœur ni foi. Il suffit alors d’un peu de distraction de la part des sages-femmes dans certains hôpitaux, pour que ces parents délinquants abandonnent leurs progénitures.
Situé à l’entrée du camp des fonctionnaires de Garoua en face de l’hôpital régional, ce centre de trois pièces est devenu étroit pour les jeunes pensionnaires, dont leur nombre ne cesse d’accroître. Fonctionnel depuis 2004, le centre d’accueil pour enfants en détresse de Garoua, est de plus en plus sollicité.