Nominations au Ministere des Finances: Une forte odeur de tribalisme en perspective
Yaoundé, 20 Juin 2013
© LCN | L'Epervier
Les nominations à la tête de certaines directions du Ministère des Finances annoncent une forte présence des ressortissants de la région du Nord sur la ligne de départ.
Après la douane, la Direction générale des impôts reste le 2e pourvoyeur des fonds de notre économie. C'est pour cette raison que tous ceux qui sont passés, furent des hommes matures et pétris d'expérience professionnelle, et le plus jeune fût Abah-Abah Polycarpe, 44 ans. Malgré le fait qu'il ne soit pas un modèle de gestionnaire, compte tenu de sa situation pénale et judiciaire. Mais son âge mature et les postes occupés répondaient parfaitement à sa nomination. Laurent Nkodo, Bagueka Assobo et Zang Oyono Calvin répondaient tous à ce critère de maturité. A 38 ans, quelle expérience professionnelle Modeste Mopa Fatoing, nouveau Directeur Général des impôts peut avoir au regard de l'âge, lors de son entrée à l'ENAM et les postes occupés sur le terrain par rapport à ses prédécesseurs. Un favoritisme visible dont Alamine Ousmane Mey serait responsable, selon les sources sûres du Minfi. Il aurait proposé son neveu à la Direction générale des impôts avec une immaturité à nulle autre pareille.
Abouem Serges, Edoa Didier Gilbert, Elung Paul Che, Essomba Eloundou Gaston pour ne citer que ceux là, n'avaient pas 38 ans le jour de leurs nominations. La suite nous donnera certainement raison. La suite des nominations dans les services déconcentrés du Ministère des Finances s'annonce chaude et donnera à coup sûr, le mal d'estomac à certains responsables qui verront leurs postes confiés aux originaires du Grand-nord. La division de la préparation du budget de l'Etat qui reste vacante, sera certainement confiée à un nordiste vu le caractère stratégique de ce poste dans la gestion des lignes de crédits dans les départements ministériels. La sous-Direction des dépenses communes, et la Direction de la solde et de la pension seraient guettées par deux proches d'Alamine Ousmane Mey, tous cadres au premier Ministère. Comment ne pas signaler pour la énième fois, la corruption, le tribalisme et le favoritisme qui restent et demeurent des véritables entraves de notre développement ? Cela se justifie par la flopée des gestionnaires des entreprises publiques et parapubliques, sans compter les membres du gouvernement qui méditent leurs sorts dans les prisons centrales de Yaoundé et Douala, ainsi que leurs collaborateurs. En effet, l'engagement des pouvoirs publics dans la lutte contre la corruption et l'atteinte à la fortune publique devrait passer par le combat contre le favoritisme et le tribalisme. A peine nommé à un poste, qu'un responsable veut déjà s'entourer des siens pour piller les caisses de l'Etat sous forme des réseaux hermétiques dont le secret reste familial et le cas au Ministère des Finances est un d'école.
CAS DU NOUVEAU DIRECTEUR GÉNÉRAL DES IMPÔTS
A la division des contributions et participations, Martiel Zang pourrait avoir la vie sauve grâce à ses connections au sein du régime, car c'est le neveu de Ferdinand Léopold Oyono. Après la Direction générale des impôts, la Direction des grandes entreprises serait dans le viseur d'un certain Ahmadou Mohamadou, en service au centre divisionnaire des impôts du Littoral II. Que dire de la Direction des ressources financières, longtemps gérées par Oumarou Sanda Mohamadou à cause de la guerre entre Essimi Menye l'ex MINFI et René Ako'o l'actuel Directeur.
Autant dire que si sur 59 contrôleurs financiers nommés dans les établissements publics, Alamine Ousmane Mey à imposé le tri de 16 meilleurs fruits en faveur de ses frères et sœurs. Qu'en sera-t-il de la multitude des postes stratégiques du MINFI dans les prochains jours? Nous lui souhaitons déjà bon séjour et bon règne dans cette prestigieuse boite qu'est le Ministère des Finances, pourvu que ça dure. Car le remaniement post électoral c'est pour bientôt selon les signes des temps.
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Les nominations à la tête de certaines directions du Ministère des Finances annoncent une forte présence des ressortissants de la région du Nord sur la ligne de départ.
Après la douane, la Direction générale des impôts reste le 2e pourvoyeur des fonds de notre économie. C'est pour cette raison que tous ceux qui sont passés, furent des hommes matures et pétris d'expérience professionnelle, et le plus jeune fût Abah-Abah Polycarpe, 44 ans. Malgré le fait qu'il ne soit pas un modèle de gestionnaire, compte tenu de sa situation pénale et judiciaire. Mais son âge mature et les postes occupés répondaient parfaitement à sa nomination. Laurent Nkodo, Bagueka Assobo et Zang Oyono Calvin répondaient tous à ce critère de maturité. A 38 ans, quelle expérience professionnelle Modeste Mopa Fatoing, nouveau Directeur Général des impôts peut avoir au regard de l'âge, lors de son entrée à l'ENAM et les postes occupés sur le terrain par rapport à ses prédécesseurs. Un favoritisme visible dont Alamine Ousmane Mey serait responsable, selon les sources sûres du Minfi. Il aurait proposé son neveu à la Direction générale des impôts avec une immaturité à nulle autre pareille.
Abouem Serges, Edoa Didier Gilbert, Elung Paul Che, Essomba Eloundou Gaston pour ne citer que ceux là, n'avaient pas 38 ans le jour de leurs nominations. La suite nous donnera certainement raison. La suite des nominations dans les services déconcentrés du Ministère des Finances s'annonce chaude et donnera à coup sûr, le mal d'estomac à certains responsables qui verront leurs postes confiés aux originaires du Grand-nord. La division de la préparation du budget de l'Etat qui reste vacante, sera certainement confiée à un nordiste vu le caractère stratégique de ce poste dans la gestion des lignes de crédits dans les départements ministériels. La sous-Direction des dépenses communes, et la Direction de la solde et de la pension seraient guettées par deux proches d'Alamine Ousmane Mey, tous cadres au premier Ministère. Comment ne pas signaler pour la énième fois, la corruption, le tribalisme et le favoritisme qui restent et demeurent des véritables entraves de notre développement ? Cela se justifie par la flopée des gestionnaires des entreprises publiques et parapubliques, sans compter les membres du gouvernement qui méditent leurs sorts dans les prisons centrales de Yaoundé et Douala, ainsi que leurs collaborateurs. En effet, l'engagement des pouvoirs publics dans la lutte contre la corruption et l'atteinte à la fortune publique devrait passer par le combat contre le favoritisme et le tribalisme. A peine nommé à un poste, qu'un responsable veut déjà s'entourer des siens pour piller les caisses de l'Etat sous forme des réseaux hermétiques dont le secret reste familial et le cas au Ministère des Finances est un d'école.
CAS DU NOUVEAU DIRECTEUR GÉNÉRAL DES IMPÔTS
A la division des contributions et participations, Martiel Zang pourrait avoir la vie sauve grâce à ses connections au sein du régime, car c'est le neveu de Ferdinand Léopold Oyono. Après la Direction générale des impôts, la Direction des grandes entreprises serait dans le viseur d'un certain Ahmadou Mohamadou, en service au centre divisionnaire des impôts du Littoral II. Que dire de la Direction des ressources financières, longtemps gérées par Oumarou Sanda Mohamadou à cause de la guerre entre Essimi Menye l'ex MINFI et René Ako'o l'actuel Directeur.
Autant dire que si sur 59 contrôleurs financiers nommés dans les établissements publics, Alamine Ousmane Mey à imposé le tri de 16 meilleurs fruits en faveur de ses frères et sœurs. Qu'en sera-t-il de la multitude des postes stratégiques du MINFI dans les prochains jours? Nous lui souhaitons déjà bon séjour et bon règne dans cette prestigieuse boite qu'est le Ministère des Finances, pourvu que ça dure. Car le remaniement post électoral c'est pour bientôt selon les signes des temps.