Monsieur le Secrétaire Général,Le quotidien “Le Jour” du 30 mai 2012, révèle que les suspects arrêtés dans le cadre des investigations menées à la suite du vol d’un bébé à Njombé le 19 Avril 2012, ont été curieusement libérés.La Commission indépendante contre la corruption et la discrimination attire votre attention sur les conséquences de cette affaire, qui justifie amplement nos précédentes dénonciations. Ici sont réunies à la fois, la corruption avérée des institutions judiciaires, le laxisme ou la corruption des forces de l’ordre, la discrimination des pouvoirs publics face à une famille démunie, pauvre.
En effet la jeune Elise Ndoumbé, âgée de 24 ans, est toujours sans nouvelle de son bébé, pendant que les suspects pourtant pris avec assez d’éléments de preuve sont libérés, et que les pouvoirs publics restent passifs, silencieux comme si on avalisait définitivement l’activité de vol des bébés au Cameroun.
La Commission exige une enquête urgente sur cette désinvolture qui trahit une fois de plus, l’inconscience ou la complaisance de nombreux responsables qui tardent à comprendre la véritable catastrophe humaine, politique et sociale que constitue le trafic des bébés. Les réseaux vont jusqu’au Nigéria, l Centrafrique, la Bénin, le Gabon, et des preuves existent à suffire.
Le Président de la Commission
SHANDA TONME, Médiateur universel