Ngaoundéré : Elle arnaque son fiancé avec un faux bébé
Yaounde, 10 Décembre 2012
© Eric Nguélé | L'Actu
© Eric Nguélé | L'Actu
Pendant
plus d'un an, pension alimentaire, frais de santé et vestimentaire ont
été engloutis à la suite de la Layette, pour un enfant qui na jamais
existé.
Laétitia N. a été mise en geôles par
son prétendant. Face à la thèse du bébé volé soutenue par sa fiancée,
celui-ci est sceptique, conforté dans son doute par un ami et la
sérénité apparente de sa dulcinée, très à l'aise quand nombreuses
seraient dans un état lamentable. «Cuisinée» pendant des jours par les
flics du commissariat central de Ngaoundéré, c'est à bout de force
qu’elle a enfin lâché la vérité vendredi dernier. .
De sources dignes de foi, tout serait parti d'un coup de fil reçu une semaine plus tôt par Luc W à partir de Garoua, dans le Nord. Au bout du câble, Laetitia, supposée venir lui montrer son enfant, affirme que «le bébé vient d’être volé à la gare routière», une agence de voyage de réputation dans le septentrion. La fiancée, partie depuis plus de 14 mois dans sa famille à Maroua dans l'Extrême-Nord, à l'effet de mettre au monde leur enfant prétend qu’ «elle a laissé avec une femme, le temps pour elle de faire ses besoins, celle-ci s’en est allée avec le nouveau-né».
Paradoxalement, cette dernière n’a alerté ni la direction de l'agence de voyage, ni la police locale, et a pris la direction de Ngaoundéré dans les minutes qui ont suivi son appel, sans aucune recherche formelle. «Je ne m'attendais pas à ce qu’elle arrive si tôt, et je m’apprêtais également à me rendre sur Garoua. Lorsqu'elle est arrivé, je lui ai demandé Où se trouve l'enfant? Elle m'a dit qu'elle n'a pas retrouvé l'enfant, chose que je n'arrivais pas croire parce qu'elle n’était pas physiquement et émotionnellement touché par cette disparition», raconte Luc.
Les aveux devant la police ont fait ressortir que l'enfant n'a jamais existé, et qu'elle aurait simulé une grossesse. Interrogée sur les mobiles de cette action, Laetitia n'a pas été plus diserte, indiquant simplement qu'elle n'a jamais réellement aimé son mécanicien. «J’ai pourtant tout fait, elle n’a jamais manqué de rien. Et pendant sa grossesse, j'envoyais de l'argent pour sa nutrition, son habillement, son argent de poche. Lorsque l'enfant était un peu malade», larmoie Luc. Cela fait cinq ans que Luc et Laetitia vivent ensemble. Ils avaient officialisé leur relation il y a un an et demi chez les parents de celle-ci. La date du mariage n'était pas encore fixée mais, tout porte à croire qu’il n'aura plus lieu.
De sources dignes de foi, tout serait parti d'un coup de fil reçu une semaine plus tôt par Luc W à partir de Garoua, dans le Nord. Au bout du câble, Laetitia, supposée venir lui montrer son enfant, affirme que «le bébé vient d’être volé à la gare routière», une agence de voyage de réputation dans le septentrion. La fiancée, partie depuis plus de 14 mois dans sa famille à Maroua dans l'Extrême-Nord, à l'effet de mettre au monde leur enfant prétend qu’ «elle a laissé avec une femme, le temps pour elle de faire ses besoins, celle-ci s’en est allée avec le nouveau-né».
Paradoxalement, cette dernière n’a alerté ni la direction de l'agence de voyage, ni la police locale, et a pris la direction de Ngaoundéré dans les minutes qui ont suivi son appel, sans aucune recherche formelle. «Je ne m'attendais pas à ce qu’elle arrive si tôt, et je m’apprêtais également à me rendre sur Garoua. Lorsqu'elle est arrivé, je lui ai demandé Où se trouve l'enfant? Elle m'a dit qu'elle n'a pas retrouvé l'enfant, chose que je n'arrivais pas croire parce qu'elle n’était pas physiquement et émotionnellement touché par cette disparition», raconte Luc.
Les aveux devant la police ont fait ressortir que l'enfant n'a jamais existé, et qu'elle aurait simulé une grossesse. Interrogée sur les mobiles de cette action, Laetitia n'a pas été plus diserte, indiquant simplement qu'elle n'a jamais réellement aimé son mécanicien. «J’ai pourtant tout fait, elle n’a jamais manqué de rien. Et pendant sa grossesse, j'envoyais de l'argent pour sa nutrition, son habillement, son argent de poche. Lorsque l'enfant était un peu malade», larmoie Luc. Cela fait cinq ans que Luc et Laetitia vivent ensemble. Ils avaient officialisé leur relation il y a un an et demi chez les parents de celle-ci. La date du mariage n'était pas encore fixée mais, tout porte à croire qu’il n'aura plus lieu.