Ngaoundéré: 20 tonnes de médicaments contrefaits saisis
Yaoundé, 21 Janvier 2013
© Eric Nguélé | L'Actu
La valeur de cette cargaison a été estimée à 150 millions de F CFA.
La décharge de l'entreprise Hysacam, située à une vingtaine de kilomètres de la ville, a servi samedi à l’incinération de ces produits de contrebande. Des aphrodisiaques, des antalgiques, des produits dopants comme du Tramadol ou tramol, composent le chargement de médicaments contrefaits estimé à 20 tonnes. Il a fallu quatre camions de la police pour transporter cette cargaison à l'incinération, soit 150 millions de nos francs de manque à gagner pour les trafiquants tombés dans les filets d'une opération initiée par les autorités locales. «Tout part d’une instruction du gouverneur qui a requis des descentes sur le terrain à l'effet de mettre fin à l’importation et la vente des médicaments de contrebande sur les rues», rapporte Atangana Ntsama, premier adjoint préfectoral.
Ce dernier, accompagné du délégué régional à la Sûreté nationale, du commissaire central et de deux escouades de policiers ont investi, le 16 janvier dernier, une concession du quartier Boumdjéré où des renseignements concordant ont indiqué la présence d'un dépôt de médicaments illégaux. Dans cette maison de cinq pièces, une seule chambre sert à coucher à une famille de sept personnes et quatre amis, le reste des pièces étant rempli de cartons de «Tramol» Zakaria, le père de famille, est dit commerçant au petit marché de Ngaoundéré. Sa «pharmacie» ravitaille les détaillants de la ville, assurant des revenus supplémentaires à sa famille et acolytes, a-t-on révélé. Des ragots informent également que c'est pour une somme de 5 000 F CFA que la maison a été infiltrée par la police. «Le propriétaire de la maison, après plusieurs accrochages avec son locataire, n'a reçu que 25 000F FCFA sur les 30 habituels, et c'est ainsi qu’il a menacé d’aller moucharder à la police», narre un voisin. Résultat, l'épouse, Aminatou Mama et son mari, ont été conduits et embastillés à la police judiciaire.
© Eric Nguélé | L'Actu
La valeur de cette cargaison a été estimée à 150 millions de F CFA.
La décharge de l'entreprise Hysacam, située à une vingtaine de kilomètres de la ville, a servi samedi à l’incinération de ces produits de contrebande. Des aphrodisiaques, des antalgiques, des produits dopants comme du Tramadol ou tramol, composent le chargement de médicaments contrefaits estimé à 20 tonnes. Il a fallu quatre camions de la police pour transporter cette cargaison à l'incinération, soit 150 millions de nos francs de manque à gagner pour les trafiquants tombés dans les filets d'une opération initiée par les autorités locales. «Tout part d’une instruction du gouverneur qui a requis des descentes sur le terrain à l'effet de mettre fin à l’importation et la vente des médicaments de contrebande sur les rues», rapporte Atangana Ntsama, premier adjoint préfectoral.
Ce dernier, accompagné du délégué régional à la Sûreté nationale, du commissaire central et de deux escouades de policiers ont investi, le 16 janvier dernier, une concession du quartier Boumdjéré où des renseignements concordant ont indiqué la présence d'un dépôt de médicaments illégaux. Dans cette maison de cinq pièces, une seule chambre sert à coucher à une famille de sept personnes et quatre amis, le reste des pièces étant rempli de cartons de «Tramol» Zakaria, le père de famille, est dit commerçant au petit marché de Ngaoundéré. Sa «pharmacie» ravitaille les détaillants de la ville, assurant des revenus supplémentaires à sa famille et acolytes, a-t-on révélé. Des ragots informent également que c'est pour une somme de 5 000 F CFA que la maison a été infiltrée par la police. «Le propriétaire de la maison, après plusieurs accrochages avec son locataire, n'a reçu que 25 000F FCFA sur les 30 habituels, et c'est ainsi qu’il a menacé d’aller moucharder à la police», narre un voisin. Résultat, l'épouse, Aminatou Mama et son mari, ont été conduits et embastillés à la police judiciaire.