Neuf disparus de Malimba: Huit enfants retrouvés dans la forêt
Yaoundé, 11 Septembre 2013
© ARISTIDE EKAMBI | Mutations
L'un d'eux, âgé de 12 ans reste encore introuvable pendant que les huit autres devraient être conduits à l'hôpital de district d'Edéa.
Huit des neuf enfants ont été retrouvés dans la forêt vers 10h, hier, mardi 10 septembre 2013. Joint au téléphone, le sous-préfet de Mouanko a confirmé l'information. Ceci 11 jours après des battues engagées dans la forêt à Bolunga. Les populations de cette île, située dans le département de la Sanaga maritime ont retrouvé le sourire. Même si, l'un des enfants, le nommé Eugène Moamianguel âgé de 12 ans reste introuvable.
Les battues se poursuivent. Alors que les trois enfants de Blanche Marthe Ebelle, 34 ans ont été retrouvés. Ainsi que les trois enfants de sa sœur aînée Julienne Pembe, 38 ans. Ils ont survécu après tout ce temps passé en forêt. «Mal en point, ils s'expriment à peine mais ont la mémoire fraîche, après avoir reçu des soins médicaux. Ils ont été conduits à la sous-préfecture de Mouanko», relate François Ngoube, président des jeunes du village Bolunga.
Selon ce dernier, «l'un des enfants de sexe féminin confie qu'ils se sont égarés dans la forêt. Ils écoutaient le bruit des tam-tams et des sifflets. Mais ils n'arrivaient pas à nous retrouver. Ils se sont donc mis à pleurer. Et pour tenir, ils buvaient l'eau des marécages». Informé de cette découverte, Joseph Béti Assomo, le Gouverneur de la région du Littoral s'est rendu sur les lieux vers 16h. Il s'y était déjà rendu le 6 septembre 2013 en compagnie du Préfet de la Sanaga-maritime.
Car, selon une source proche de l'enquête, des instructions auraient été données depuis la présidence de la République pour que ces enfants soient retrouvés. Le Bataillon d'intervention rapide (Bir) avait d'ailleurs été appelé en renfort pour empêcher que les enfants ne soient transférés vers une île limitrophe. Et après plusieurs battues, huit des neuf enfants ont été découverts dans la forêt par les habitants de cette île. Aux dernières nouvelles, ils devaient être conduits à l'hôpital de district d'Edéa afin de bénéficier d'un meilleur suivi sanitaire.
En rappel, les neuf enfants ont disparu dans la forêt le 30 août 2013. Ils étaient allés chercher des fruits et ramasser des escargots. Le lendemain, deux thèses alimentent les discussions. La première est celle d'un enlèvement probable par des inconnus. Et la seconde était relative à une disparition mystique orchestrée par des doyens du village. Dans la foulée, les éléments de la gendarmerie de Mouanko procèdent à cinq interpellations.
Le chef du village Bolunga faisait partie des personnes interpellées. Mais il est relâché pour aller coordonner les battues au village. Les parents s'étaient parallèlement rendus chez les marabouts où sans s'éloigner de la thèse de l'enlèvement, l'étau s'était resserré sur les doyens du village. L'un d'eux, âgé de 77 ans aurait selon une source de gendarmerie, avoué connaître où se trouve les neuf enfants. De nouvelles interpellations furent enregistrées. Cette fois, c'est un groupe de femmes qui a rejoint celui des quatre vieillards gardés à vue.
© ARISTIDE EKAMBI | Mutations
L'un d'eux, âgé de 12 ans reste encore introuvable pendant que les huit autres devraient être conduits à l'hôpital de district d'Edéa.
Huit des neuf enfants ont été retrouvés dans la forêt vers 10h, hier, mardi 10 septembre 2013. Joint au téléphone, le sous-préfet de Mouanko a confirmé l'information. Ceci 11 jours après des battues engagées dans la forêt à Bolunga. Les populations de cette île, située dans le département de la Sanaga maritime ont retrouvé le sourire. Même si, l'un des enfants, le nommé Eugène Moamianguel âgé de 12 ans reste introuvable.
Les battues se poursuivent. Alors que les trois enfants de Blanche Marthe Ebelle, 34 ans ont été retrouvés. Ainsi que les trois enfants de sa sœur aînée Julienne Pembe, 38 ans. Ils ont survécu après tout ce temps passé en forêt. «Mal en point, ils s'expriment à peine mais ont la mémoire fraîche, après avoir reçu des soins médicaux. Ils ont été conduits à la sous-préfecture de Mouanko», relate François Ngoube, président des jeunes du village Bolunga.
Selon ce dernier, «l'un des enfants de sexe féminin confie qu'ils se sont égarés dans la forêt. Ils écoutaient le bruit des tam-tams et des sifflets. Mais ils n'arrivaient pas à nous retrouver. Ils se sont donc mis à pleurer. Et pour tenir, ils buvaient l'eau des marécages». Informé de cette découverte, Joseph Béti Assomo, le Gouverneur de la région du Littoral s'est rendu sur les lieux vers 16h. Il s'y était déjà rendu le 6 septembre 2013 en compagnie du Préfet de la Sanaga-maritime.
Car, selon une source proche de l'enquête, des instructions auraient été données depuis la présidence de la République pour que ces enfants soient retrouvés. Le Bataillon d'intervention rapide (Bir) avait d'ailleurs été appelé en renfort pour empêcher que les enfants ne soient transférés vers une île limitrophe. Et après plusieurs battues, huit des neuf enfants ont été découverts dans la forêt par les habitants de cette île. Aux dernières nouvelles, ils devaient être conduits à l'hôpital de district d'Edéa afin de bénéficier d'un meilleur suivi sanitaire.
En rappel, les neuf enfants ont disparu dans la forêt le 30 août 2013. Ils étaient allés chercher des fruits et ramasser des escargots. Le lendemain, deux thèses alimentent les discussions. La première est celle d'un enlèvement probable par des inconnus. Et la seconde était relative à une disparition mystique orchestrée par des doyens du village. Dans la foulée, les éléments de la gendarmerie de Mouanko procèdent à cinq interpellations.
Le chef du village Bolunga faisait partie des personnes interpellées. Mais il est relâché pour aller coordonner les battues au village. Les parents s'étaient parallèlement rendus chez les marabouts où sans s'éloigner de la thèse de l'enlèvement, l'étau s'était resserré sur les doyens du village. L'un d'eux, âgé de 77 ans aurait selon une source de gendarmerie, avoué connaître où se trouve les neuf enfants. De nouvelles interpellations furent enregistrées. Cette fois, c'est un groupe de femmes qui a rejoint celui des quatre vieillards gardés à vue.