Nécrologie: Qui a tué Charles Ateba Eyene ?
Yaoundé, 25 Février 2014
© Yves Junior Ngangue | Cameroon-Info.Net
Pendant que les obsèques du défunt auront lieu le 29 mars prochain à Bikoka son village natal, les interrogations persistent sur les causes réelles de la mort du membre suppléant du comité central du Rdpc.
Pendant que les obsèques du défunt auront lieu le 29 mars prochain à Bikoka son village natal, les interrogations persistent sur les causes réelles de la mort du membre suppléant du comité central du Rdpc.
La ville de Yaoundé en particulier, et toute la république en général est en émoi, depuis l’annonce de la mort subite, de Charles Ateba Eyene le vendredi 21 février 2014, au Centre Hospitalo-universitaire (CHU), sis au quartier Melen.
Selon des témoignages émanant de la famille du défunt, l’ancien membre suppléant du comité central du Rdpc, en provenance de la clinique Fouda dans un état comateux, y avait été conduit quelques jours plus tôt.
D’après les mêmes sources, c’est autour de 17 heures que le défunt avait rendu l’âme en unité de soins intensifs, quoique la nouvelle de sa disparition n’ait été rendue publique par les médecins, qu’autour de 20 heures. Un neveu du disparu explique: «Mon oncle n’était pas en bonne santé, il a beaucoup souffert ces trois dernières semaines et même avant. Contrairement à ce que beaucoup pensent, il était de nature maladive. Lorsque nous l’avons conduit à la clinique Fouda, les médecins ont diagnostiqué les problèmes pulmonaires, plus tard au CHU, ceux de là-bas ont plutôt parlé d’une insuffisance rénale» et à lui de conclure, «c’est dans la salle de réanimation de ce centre hospitalier qu’il serait mort à 17 heures, par la suite, son corps a été conduit à la morgue de l’hôpital général de Yaoundé».
Selon des indiscrétions, émanant de l’équipe de médecins qui a vécu les dernières heures de l’ancien communicateur du parti des flammes, Charles Ateba Eyene souffrait d’une insuffisance rénale, et c’est alors même qu’il subissait une dialyse, que le disparu aurait poussé son dernier soupir. Entre-temps, plusieurs témoins oculaires de la situation, rapportent que les toubibs avaient émis des réserves, auprès des membres de la famille, quant à la fiabilité de leur plateau technique.
Pendant que les rumeurs vont bon train, au sujet des causes profondes de la mort de l’ex cadre du ministère des arts et de la culture, quelques personnes interrogées à Mfou affirment sous anonymat, que l’épouse du défunt était morte, dans des conditions aussi suspectes et mystérieuses, il y’a quelques années de cela. Sinon, de quoi serait mort le natif de Bikoka ?
Les hiérarques du Rdpc ou les francs-maçons ?
Charles Ateba Eyene selon des observateurs avertis de notre lanterneau politique, ne serait pas mort de sa belle mort. D’ailleurs, quelques minutes après l’annonce de la disparition du défunt, certains ont quasiment eu le même commentaire: «Enfin, ils l’ont tué ! ». Et au gré des versions qui se contrarient les unes des autres, on a entre autre appris que Charles avait été empoisonné par un de ses proches amis, à qui les hiérarques du Rdpc avaient remis une forte enveloppe. On aurait mis le poison foudroyant dans le repas du défunt, et c’est cette substance toxique qui a provoqué l’insuffisance rénale, que les médecins du CHU ont diagnostiqué à l’article de sa mort.
Pour d’autres encore, c’est l’ouvrage «Le Cameroun sous la dictature des loges, des sectes, du magico-anal et des réseaux mafieux» publié en septembre 2012 aux éditions Saint-Paul, qui serait à l’origine de sa mort. Les tenants de cette version, trouvent par ailleurs une corrélation, entre la mort d’Alfred Zibi Ngamba Dp de L’indic, décédé en mai 2013, et celle de Charles Ateba Eyene.
En effet, on se souvient déjà, que c’est le journaliste défunt, Dp de l’indic, qui avait été le précurseur de l’essayiste Ateba Eyene, eu égard qu’il fut le premier à publier la liste des ministres Camerounais membres de la franc-maçonnerie. Quoique sa publication n’avait pas eu le retentissement escompté, Ateba Eyene l’avait remis au goût du jour dans son ouvrage de 366 pages, au titre fort évocateur: «Le Cameroun sous la dictature des loges, des sectes, du magico-anal et des réseaux mafieux». Ce qui lui avait, en son temps valu une avalanche de procès, dont le plus mémorable fut sans aucun doute, celui qui a opposé le défunt, au ministre de la recherche scientifique, Madeleine Tchuinté. Même si l’avant-dernier livre de l’objecteur des consciences était entièrement consacré au Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (Rdpc), tout comme le dernier d’ailleurs «La trahison des griots», il va sans dire que Charles Ateba Eyene a toujours été considéré par les membres de sa propre famille politique comme un traître. Sinon, le passage du défunt, n’était-il pas attendu, dans quelques jours, devant la commission de discipline présidée par l’ancien premier ministre Peter Mafany Musonge ?
© Yves Junior Ngangue | Cameroon-Info.Net
Pendant que les obsèques du défunt auront lieu le 29 mars prochain à Bikoka son village natal, les interrogations persistent sur les causes réelles de la mort du membre suppléant du comité central du Rdpc.
Pendant que les obsèques du défunt auront lieu le 29 mars prochain à Bikoka son village natal, les interrogations persistent sur les causes réelles de la mort du membre suppléant du comité central du Rdpc.
La ville de Yaoundé en particulier, et toute la république en général est en émoi, depuis l’annonce de la mort subite, de Charles Ateba Eyene le vendredi 21 février 2014, au Centre Hospitalo-universitaire (CHU), sis au quartier Melen.
Selon des témoignages émanant de la famille du défunt, l’ancien membre suppléant du comité central du Rdpc, en provenance de la clinique Fouda dans un état comateux, y avait été conduit quelques jours plus tôt.
D’après les mêmes sources, c’est autour de 17 heures que le défunt avait rendu l’âme en unité de soins intensifs, quoique la nouvelle de sa disparition n’ait été rendue publique par les médecins, qu’autour de 20 heures. Un neveu du disparu explique: «Mon oncle n’était pas en bonne santé, il a beaucoup souffert ces trois dernières semaines et même avant. Contrairement à ce que beaucoup pensent, il était de nature maladive. Lorsque nous l’avons conduit à la clinique Fouda, les médecins ont diagnostiqué les problèmes pulmonaires, plus tard au CHU, ceux de là-bas ont plutôt parlé d’une insuffisance rénale» et à lui de conclure, «c’est dans la salle de réanimation de ce centre hospitalier qu’il serait mort à 17 heures, par la suite, son corps a été conduit à la morgue de l’hôpital général de Yaoundé».
Selon des indiscrétions, émanant de l’équipe de médecins qui a vécu les dernières heures de l’ancien communicateur du parti des flammes, Charles Ateba Eyene souffrait d’une insuffisance rénale, et c’est alors même qu’il subissait une dialyse, que le disparu aurait poussé son dernier soupir. Entre-temps, plusieurs témoins oculaires de la situation, rapportent que les toubibs avaient émis des réserves, auprès des membres de la famille, quant à la fiabilité de leur plateau technique.
Pendant que les rumeurs vont bon train, au sujet des causes profondes de la mort de l’ex cadre du ministère des arts et de la culture, quelques personnes interrogées à Mfou affirment sous anonymat, que l’épouse du défunt était morte, dans des conditions aussi suspectes et mystérieuses, il y’a quelques années de cela. Sinon, de quoi serait mort le natif de Bikoka ?
Les hiérarques du Rdpc ou les francs-maçons ?
Charles Ateba Eyene selon des observateurs avertis de notre lanterneau politique, ne serait pas mort de sa belle mort. D’ailleurs, quelques minutes après l’annonce de la disparition du défunt, certains ont quasiment eu le même commentaire: «Enfin, ils l’ont tué ! ». Et au gré des versions qui se contrarient les unes des autres, on a entre autre appris que Charles avait été empoisonné par un de ses proches amis, à qui les hiérarques du Rdpc avaient remis une forte enveloppe. On aurait mis le poison foudroyant dans le repas du défunt, et c’est cette substance toxique qui a provoqué l’insuffisance rénale, que les médecins du CHU ont diagnostiqué à l’article de sa mort.
Pour d’autres encore, c’est l’ouvrage «Le Cameroun sous la dictature des loges, des sectes, du magico-anal et des réseaux mafieux» publié en septembre 2012 aux éditions Saint-Paul, qui serait à l’origine de sa mort. Les tenants de cette version, trouvent par ailleurs une corrélation, entre la mort d’Alfred Zibi Ngamba Dp de L’indic, décédé en mai 2013, et celle de Charles Ateba Eyene.
En effet, on se souvient déjà, que c’est le journaliste défunt, Dp de l’indic, qui avait été le précurseur de l’essayiste Ateba Eyene, eu égard qu’il fut le premier à publier la liste des ministres Camerounais membres de la franc-maçonnerie. Quoique sa publication n’avait pas eu le retentissement escompté, Ateba Eyene l’avait remis au goût du jour dans son ouvrage de 366 pages, au titre fort évocateur: «Le Cameroun sous la dictature des loges, des sectes, du magico-anal et des réseaux mafieux». Ce qui lui avait, en son temps valu une avalanche de procès, dont le plus mémorable fut sans aucun doute, celui qui a opposé le défunt, au ministre de la recherche scientifique, Madeleine Tchuinté. Même si l’avant-dernier livre de l’objecteur des consciences était entièrement consacré au Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (Rdpc), tout comme le dernier d’ailleurs «La trahison des griots», il va sans dire que Charles Ateba Eyene a toujours été considéré par les membres de sa propre famille politique comme un traître. Sinon, le passage du défunt, n’était-il pas attendu, dans quelques jours, devant la commission de discipline présidée par l’ancien premier ministre Peter Mafany Musonge ?