Nécrologie: Le dernier voyage de Benoît Assam Mvondo
Yaoundé 08 octobre 2012
© Joseph Samuel Zoe | L'Actu
Le frère aîné du chef de l'Etat a été inhumé avec tous les honneurs vendredi dernier à Mvomeka'a son village natal.
© Joseph Samuel Zoe | L'Actu
Le frère aîné du chef de l'Etat a été inhumé avec tous les honneurs vendredi dernier à Mvomeka'a son village natal.
C'est un village de Mvomeka'a
totalement transformé, qui a accueilli dans le plus grand respect,les 4
et 5 octobre 2012,les obsèques du patriarche Benoît Assam Mvondo. Entre
veillée mortuaire, offices religieux, animations diverses, dispositif
sécuritaire renforcé, enterrement dans la stricte intimité familiale et
collations somptueuses, tout a été mis en place pour rendre un dernier
hommage au frère aîné du président de la République, Paul Biya. Benoît
Assam Mvondo est décédé le 21 septembre 2012 à l'Hôpital général de
Yaoundé, après une évacuation sanitaire de 14 mois en Europe,
consécutive elle-même à un accident de circulation sur l'axe
Sangmélima-Yaoundé.
«La mort est une réalité, c'est la destinée de tous les êtres. Nous ne pouvons rien face cela. Mais, la mort n'est pas synonyme de la fin de tout. C'est plutôt le salut car, nous sommes immortels avec le Christ», a fait savoir, en signe de réconfort aux proches du défunt, Mgr Christophe Zoa, évêque de Sangmélima. C'était au cours de la messe de requiem à laquelle prenaient également part, un collège de dix évêques issus des diocèses des régions du Centre et du Sud. Dans son homélie, l'officiant principal n'a pas manqué de souligner le caractère simpliste de Benoît Assam Mvondo, qui est resté discret durant toute sa vie, malgré les hautes fonctions étatiques occupées par son frère cadet. Le prélat a d'ailleurs demandé aux milliers de personnes présentes aux obsèques du patriarche, de suivre l'exemple de cet homme qui a pris une part active dans la vie de l’Eglise. Benoît Assam Mvondo qui a été conduit à sa dernière demeure le 5 octobre dernier, laisse à ceux qui l'ont connu, l'image d'un homme «serviable», détestant la solitude et l'injustice. C'était également un éducateur et un médiateur infatigable. En sa qualité de catéchiste comme l'a été son père, celui que l'on surnommait également «philosophe» a passé toute sa vie à propager la parole de Dieu autour de lui. En plus d'une famille éplorée (veuve, enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants). Il laisse la chapelle Saint-Etienne et un presbytère dont il a été l'architecte et le maitre d'ouvrage à Mvomeka'a. |
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