Nécrologie: Joseph Marcel Ndi est mort
YAOUNDE - 25 FEV. 2014
© Jean Francis BELIBI | Cameroon Tribune
L’icône du journal parlé de 13 h a rendu l’âme très tôt mardi matin des suites d’une courte maladie.
© Jean Francis BELIBI | Cameroon Tribune
L’icône du journal parlé de 13 h a rendu l’âme très tôt mardi matin des suites d’une courte maladie.
Certains auditeurs des années 70 et 80
à l’époque de la Radiodiffusion du Cameroun se souviennent encore de
ces moments privilégiés du journal de 13 h.
Pour les auditeurs d’alors, c’était un rendez-vous à ne pas manquer. Parfois moins pour les nouvelles que l’on annonçait que pour la voix de son présentateur. Avec ce « Bonjour » distillé dans un accent particulier. Cette voix c’était celle de Joseph Marcel Ndi. Elle s’est définitivement éteinte très tôt mardi matin à l’hôpital général de Yaoundé. Au domicile du défunt au quartier Mimboman à Yaoundé, on n’en revient toujours pas. Les proches de ce journaliste émérite, qualifié d’icône de la profession, sont encore sous le choc. Ils étaient encore à ses côtés samedi dernier pour la célébration du 40e anniversaire de son mariage avec son épouse Jeanne. D’après cette dernière, tout serait parti d’un banal mal de ventre lundi. Le même jour vers midi, tout se complique. Il est alors transporté à l’hôpital général de Yaoundé où il est placé sous soins intensifs. Sans succès. Joseph Marcel Ndi décèdera finalement aux premières heures de la matinée de mardi.
Agé de 69 ans au moment de sa disparition, Joseph Marcel Ndi laisse auprès de ses camarades de la première promotion de l’Ecole supérieure internationale de journalisme de Yaoundé (Esijy), l’image d’un professionnel exigeant et rigoureux, et très attachant. Pour Albert Mbida, inspecteur général au ministère de la Communication, et ami de 40 ans du défunt et qui a encore du mal à comprendre, « Joseph Marcel Ndi a été l’un des meilleurs présentateurs du journal parlé de 13 h de sa génération. Il était en plus très polyvalent, ce qui lui permettait de passer de la présentation du journal à l’animation, » fait-il savoir. Rédacteur en chef adjoint puis rédacteur en chef à Radio Cameroun, Joseph Marcel Ndi sera ensuite sous-directeur des nouvelles radio, puis directeur de l’information Tv à la Crtv. Il est ensuite chef de la cellule de la Communication au ministère des Travaux publics, avant d’être nommé attaché au secrétariat général de la présidence de la République. Le journaliste émérite Ndi quittera cette fonction pour accéder à celle de directeur du Journal officiel au sein de la même institution jusqu’à son départ à la retraite. De nombreuses générations de journalistes se souviennent de cet enseignant de journalisme-radio à la mine toujours joviale, l’air très paternaliste, mais pointilleux sur le plan professionnel. Elles en gardent surtout le souvenir d’un enseignant plus porté vers la formation pratique que vers des cours théoriques qui, pour lui, n’apportaient pas grand chose à l’apprenant.
Pour les auditeurs d’alors, c’était un rendez-vous à ne pas manquer. Parfois moins pour les nouvelles que l’on annonçait que pour la voix de son présentateur. Avec ce « Bonjour » distillé dans un accent particulier. Cette voix c’était celle de Joseph Marcel Ndi. Elle s’est définitivement éteinte très tôt mardi matin à l’hôpital général de Yaoundé. Au domicile du défunt au quartier Mimboman à Yaoundé, on n’en revient toujours pas. Les proches de ce journaliste émérite, qualifié d’icône de la profession, sont encore sous le choc. Ils étaient encore à ses côtés samedi dernier pour la célébration du 40e anniversaire de son mariage avec son épouse Jeanne. D’après cette dernière, tout serait parti d’un banal mal de ventre lundi. Le même jour vers midi, tout se complique. Il est alors transporté à l’hôpital général de Yaoundé où il est placé sous soins intensifs. Sans succès. Joseph Marcel Ndi décèdera finalement aux premières heures de la matinée de mardi.
Agé de 69 ans au moment de sa disparition, Joseph Marcel Ndi laisse auprès de ses camarades de la première promotion de l’Ecole supérieure internationale de journalisme de Yaoundé (Esijy), l’image d’un professionnel exigeant et rigoureux, et très attachant. Pour Albert Mbida, inspecteur général au ministère de la Communication, et ami de 40 ans du défunt et qui a encore du mal à comprendre, « Joseph Marcel Ndi a été l’un des meilleurs présentateurs du journal parlé de 13 h de sa génération. Il était en plus très polyvalent, ce qui lui permettait de passer de la présentation du journal à l’animation, » fait-il savoir. Rédacteur en chef adjoint puis rédacteur en chef à Radio Cameroun, Joseph Marcel Ndi sera ensuite sous-directeur des nouvelles radio, puis directeur de l’information Tv à la Crtv. Il est ensuite chef de la cellule de la Communication au ministère des Travaux publics, avant d’être nommé attaché au secrétariat général de la présidence de la République. Le journaliste émérite Ndi quittera cette fonction pour accéder à celle de directeur du Journal officiel au sein de la même institution jusqu’à son départ à la retraite. De nombreuses générations de journalistes se souviennent de cet enseignant de journalisme-radio à la mine toujours joviale, l’air très paternaliste, mais pointilleux sur le plan professionnel. Elles en gardent surtout le souvenir d’un enseignant plus porté vers la formation pratique que vers des cours théoriques qui, pour lui, n’apportaient pas grand chose à l’apprenant.