Nécrologie: Guy Martial Youmeni, Journaliste, tué dans une explosion
Douala, 08 avril 2013
© Nadège Christelle BOWA | Le Messager
Guy Martial Youmeni est décédé à l’hôpital Central de Yaoundé des suites de blessures occasionnées par une explosion survenue aux aurores vendredi 5 avril 2013 à son domicile sis à Nkolfoulou par Soa, une banlieue de Yaoundé.
L’annonce de son décès pour la quasi-totalité des confrères en service à Radio Bonne Nouvelle est une surprise… de très mauvais goût. Dans la mesure où, personne n’a appris qu’il avait été malade. Certains soutiennent l’avoir rencontré encore la veille de son décès. Guy Martial Youmeni, coordonateur du réseau des journalistes amis des droits de l’Homme et des libertés (Rejadhl) a été emporté de manière tragique et foudroyante vendredi 5 avril 2013. Des suites de blessures causées par une explosion. «Nous avons été réveillés aux alentours de 2 heures par une explosion en provenance de son domicile», raconte un voisin. Lequel affirme que rendu sur les lieux, a constaté que la chambre qu’occupait le couple Martial et Pascaline Youmeni était pleine de fumée.
La désormais veuve qui au moment où elle raconte le drame tel qu’elle l’a vécu, ne sait pas encore que sa douce moitié n’a pas, comme elle, survécu de ses blessures. Personne au regard de son état de brulée, n’osant lui avouer la triste vérité. Comme les voisins, Pascaline affirme avoir entendu un grand bruit. Lequel a interrompu l’électricité. Elle a appelé au secours, mais personne n’est intervenu. Un voisin prétend s’être terré à son domicile à cause de la peur. Un courageux va cependant s’aventurer au secours des victimes. C’est grâce à son aide que Guy Martial sera évacué de la salle. Puis avec l’assistance des sapeurs pompiers, appelé en renfort, conduit aux urgences de l’hôpital Central de Yaoundé où il rendra l’âme quelques heures plus tard.
Difficile également de savoir l’origine de l’explosion. Même son aîné Jean Pierre, dépêché de Douala et qui a pu converser avec lui avant qu’il ne décède reste vague sur les circonstances. Ce qui montre que Guy Martial certainement endormi au moment de ladite explosion n’en savait plus sur son origine. « C’est très difficile. Même quand on regarde la chambre, où est survenu le drame, il est difficile en tant que profane des questions d’incendie d’en deviner l’origine », commente Benjamin Yakana, collègue du défunt. Âgé de 35 ans, Guy Martial Youmeni titulaire d’une licence en économie obtenue à l’Université de Yaoundé-II Soa, travaillait à la radio depuis une dizaine d’années. Au moment de son décès, il y occupait le poste de responsable du desk sport qu’il cumulait avec celui de chroniqueur social. Outre le Réseau des journalistes amis des droits de l’Homme, qu’il coordonnait depuis 2010, on lui reconnaît aussi la casquette de chargé de la communication de la fédération de gymnastique et de membre de plusieurs autres associations.
Nadège Christelle BOWA
© Nadège Christelle BOWA | Le Messager
Guy Martial Youmeni est décédé à l’hôpital Central de Yaoundé des suites de blessures occasionnées par une explosion survenue aux aurores vendredi 5 avril 2013 à son domicile sis à Nkolfoulou par Soa, une banlieue de Yaoundé.
L’annonce de son décès pour la quasi-totalité des confrères en service à Radio Bonne Nouvelle est une surprise… de très mauvais goût. Dans la mesure où, personne n’a appris qu’il avait été malade. Certains soutiennent l’avoir rencontré encore la veille de son décès. Guy Martial Youmeni, coordonateur du réseau des journalistes amis des droits de l’Homme et des libertés (Rejadhl) a été emporté de manière tragique et foudroyante vendredi 5 avril 2013. Des suites de blessures causées par une explosion. «Nous avons été réveillés aux alentours de 2 heures par une explosion en provenance de son domicile», raconte un voisin. Lequel affirme que rendu sur les lieux, a constaté que la chambre qu’occupait le couple Martial et Pascaline Youmeni était pleine de fumée.
La désormais veuve qui au moment où elle raconte le drame tel qu’elle l’a vécu, ne sait pas encore que sa douce moitié n’a pas, comme elle, survécu de ses blessures. Personne au regard de son état de brulée, n’osant lui avouer la triste vérité. Comme les voisins, Pascaline affirme avoir entendu un grand bruit. Lequel a interrompu l’électricité. Elle a appelé au secours, mais personne n’est intervenu. Un voisin prétend s’être terré à son domicile à cause de la peur. Un courageux va cependant s’aventurer au secours des victimes. C’est grâce à son aide que Guy Martial sera évacué de la salle. Puis avec l’assistance des sapeurs pompiers, appelé en renfort, conduit aux urgences de l’hôpital Central de Yaoundé où il rendra l’âme quelques heures plus tard.
Difficile également de savoir l’origine de l’explosion. Même son aîné Jean Pierre, dépêché de Douala et qui a pu converser avec lui avant qu’il ne décède reste vague sur les circonstances. Ce qui montre que Guy Martial certainement endormi au moment de ladite explosion n’en savait plus sur son origine. « C’est très difficile. Même quand on regarde la chambre, où est survenu le drame, il est difficile en tant que profane des questions d’incendie d’en deviner l’origine », commente Benjamin Yakana, collègue du défunt. Âgé de 35 ans, Guy Martial Youmeni titulaire d’une licence en économie obtenue à l’Université de Yaoundé-II Soa, travaillait à la radio depuis une dizaine d’années. Au moment de son décès, il y occupait le poste de responsable du desk sport qu’il cumulait avec celui de chroniqueur social. Outre le Réseau des journalistes amis des droits de l’Homme, qu’il coordonnait depuis 2010, on lui reconnaît aussi la casquette de chargé de la communication de la fédération de gymnastique et de membre de plusieurs autres associations.
Nadège Christelle BOWA