Nation: Paul Biya convoque ses ministres
Yaounde, 26 Novembre 2012
© ALAIN BERTRAND NKONGO | L'Anecdote
Des sources, au menu de ce conseil ministériel l’évaluation des feuilles de route avec en arrière plan des relents d'un remaniement ministériel dans les jours qui suivent.
© ALAIN BERTRAND NKONGO | L'Anecdote
Des sources, au menu de ce conseil ministériel l’évaluation des feuilles de route avec en arrière plan des relents d'un remaniement ministériel dans les jours qui suivent.
Sauf changement de dernière minute, le
Chef de l'Etat réunira ce mardi 27 novembre 2012, l'équipe
gouvernementale avec à sa tête Philémon Yang. La rumeur a fait le tour,
avant de franchir le week-end dernier, par le biais des sources
généralement bien introduites le dernier pallier qui la transforme
presqu'en information. Qu'a encore constaté Paul Biya vis-à-vis de ses
ministres si tant est que les conseils ministériels qui ne sont ni rares
et non plus réguliers sont toujours l'occasion d'annonces présidentiels
de 1er ordre? Dans les cabinets de la ribambelle de membres du
gouvernement Philémon Yang Ill, toute la semaine écoulée a été bercée
par les rumeurs les plus folles et particulièrement le week-end qui a vu
le dépôt à l'Assemblée-Nationale par le gouvernement du projet de loi
de finances 2013: cette interrogation hante encore les ministres et
assimilés, heureux élus au terme des textes présidentiels du 09 décembre
2011, jour du dernier remaniement gouvernemental. Les uns et les autres
ayant en mémoire cette promesse du Chef de l'Etat, au terme du conseil
ministériel qui avait suivi l'évènement du 09 décembre 2011, d'évaluer
l'efficacité de cet autre gouvernement conduit par Yang Philémon, à
travers le passage au peigne fin des feuilles de route, élaborées par
chaque département ministériel. On se souvient que dans l'antépénultième
Edition du mensuel du Cabinet Civil de la présidence de la République,
«Le temps des réalisations», Martin Belinga Eboutou, le Directeur du
Cabinet Civil et non moins Directeur de publication de l'organe de
presse rappelait encore à ses collègues du gouvernement que l'évaluation
des feuilles de route annoncée par le locataire du palais d'Etoudi aura
bien lieu dans les tous prochains mois. Dans l'opinion publique où
l'action de l'équipe Yang Philémon est sévèrement jugée, le dépassement
des 6 mois accordés par Paul Biya, pour une évaluation de l'activité de
ses ministres avait commencé à donner lieu à des commentaires les plus
pessimistes sur la volonté de Paul Biya de faire sortir son gouvernement
de l'atonie et l'inertie dans lequel il est plongé depuis des lustres.
Remaniement ministériel comme conséquence.
Car dans la rue, les marchés, les bureaux des fonctionnaires de bas étages et autres lieux où le bas peule se bat pour se mettre à l'abri du «de quoi ne pas mourir de faim», les populations sont unanimes sur un fait : la dégradation des conditions de vie est évidente. Les prix des produits de 1ère nécessité, de l'électricité, de l'eau... sont entrés dans le train de l'inflation. Au point de passer du simple au triple voire au quadruple dans certains cas. Une situation qui a fini par convaincre les plus optimistes sur la volonté de Paul Biya de faire du Cameroun un pays émergent à l'horizon 2035. Du verbatim des phrasés des camerounais, l'équipe gouvernementale actuelle est au meilleur des cas nulle.» Est-ce cette réalité qui oblige Paul Biya à vouloir effectuer un aggiornamento sur le choix des hommes et des femmes qui peuvent l'aider à inscrire véritablement le Cameroun sur le chemin du développement? De certains analystes, il n'ya pas que cet aspect des choses qui contraindrait le Président de la République à se débarrasser de certains membres du gouvernement. De ces observateurs, l'urgence d'un remaniement tiendrait aussi de la pression qu'exerceraient François Hollande et Barack Obama à travers leurs ambassadeurs à créditer à Yaoundé sur Paul Biya propos de la mise en place des instituteurs prévus par la Constitution de 2008. Notamment le Conseil constitutionnel, le Senat, la Haute cour de justice... Des sources dans le sérail, la conséquence inéluctable du conseil ministériel de mardi prochain pourrait être le remaniement de l'équipe gouvernementale dans très peu de temps. Des confidences font état d'un «nettoyage» en préparation de grande ampleur. On dit que l'actuel gouvernement pourrait changer à 80 % au terme des textes à venir de Paul Biya. Des langues annoncent le conseil constitutionnel en branle dans les tous prochains jours comme point de chute de certains gouvernants actuels, elles disent en pointillés l'avenir d'autres qui paieront par là, à n'en point douter le prix de leur incompétence.
Remaniement ministériel comme conséquence.
Car dans la rue, les marchés, les bureaux des fonctionnaires de bas étages et autres lieux où le bas peule se bat pour se mettre à l'abri du «de quoi ne pas mourir de faim», les populations sont unanimes sur un fait : la dégradation des conditions de vie est évidente. Les prix des produits de 1ère nécessité, de l'électricité, de l'eau... sont entrés dans le train de l'inflation. Au point de passer du simple au triple voire au quadruple dans certains cas. Une situation qui a fini par convaincre les plus optimistes sur la volonté de Paul Biya de faire du Cameroun un pays émergent à l'horizon 2035. Du verbatim des phrasés des camerounais, l'équipe gouvernementale actuelle est au meilleur des cas nulle.» Est-ce cette réalité qui oblige Paul Biya à vouloir effectuer un aggiornamento sur le choix des hommes et des femmes qui peuvent l'aider à inscrire véritablement le Cameroun sur le chemin du développement? De certains analystes, il n'ya pas que cet aspect des choses qui contraindrait le Président de la République à se débarrasser de certains membres du gouvernement. De ces observateurs, l'urgence d'un remaniement tiendrait aussi de la pression qu'exerceraient François Hollande et Barack Obama à travers leurs ambassadeurs à créditer à Yaoundé sur Paul Biya propos de la mise en place des instituteurs prévus par la Constitution de 2008. Notamment le Conseil constitutionnel, le Senat, la Haute cour de justice... Des sources dans le sérail, la conséquence inéluctable du conseil ministériel de mardi prochain pourrait être le remaniement de l'équipe gouvernementale dans très peu de temps. Des confidences font état d'un «nettoyage» en préparation de grande ampleur. On dit que l'actuel gouvernement pourrait changer à 80 % au terme des textes à venir de Paul Biya. Des langues annoncent le conseil constitutionnel en branle dans les tous prochains jours comme point de chute de certains gouvernants actuels, elles disent en pointillés l'avenir d'autres qui paieront par là, à n'en point douter le prix de leur incompétence.