Musellement de la presse: Befe Ateba et le Conseil National de la Communication suspendent Ouest Littoral et son Directeur de Publication
Yaoundé, 21 Novembre 2013
© Peter Kum | Cameroon-Info.Net
Le journal devrait cesser de paraître pendant trois mois et Benjamin Zebaze son DP devrait ranger sa plume de journaliste dans les tiroirs pendant la même durée.
La censure fait son petit bonhomme de chemin au Cameroun!
Le verdict des assises du Conseil National de la Communication tenues le 15 Novembre dernier est finalement tombé ce jeudi. René Sadi qui avait écrit à ses gouverneurs, préfets et sous préfets pour qu’ils prêtent main forte à la CNC peut déjà lui-même se frotter les mains, suite à cette première sanction qui vient de tomber.
Mgr Befe Ateba qui avait porté plainte contre Benjamin Zebaze, DP de Ouest Littoral et Guibai Gatama, DP de L’œil du Sahel, pour «Manquements à l'éthique et à la déontologie» a lui-même tranché en sa faveur, surtout qu’aucun juge n’aurait fait autrement que ce prélat.
Deux jours avant le conseil du CNC, le Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc) avait averti le CNC sur cette démarche qui consistait à intimider les professionnels des médias dans l'exercice de leur métier. Dans un communiqué signé par le président de son bureau exécutif national Félix C. Ebolé Bola, le Snjc avait appelé «les membres du Cnc soucieux du respect des libertés et du tribunal de l'Histoire à résister à toute tentative d'instrumentalisation, et ne pas engager leur responsabilité dans les oukases actuels, ou à venir, de cette institution fortement discréditée ».
Le Snjc avait aussi exigé «l'arrêt de toutes les poursuites actuellement engagées, au mépris de tout bon sens, contre des médias à capitaux privés ou leurs promoteurs». Cet appel du Snjc est malheureusement tombé dans les oreilles des sourds. Pour le président du Snjc, le «Cnc est devenu, à travers ses dérives répétées, un dangereux vecteur de haine susceptible de compromettre la paix sociale et l'unité nationale».
© Peter Kum | Cameroon-Info.Net
Le journal devrait cesser de paraître pendant trois mois et Benjamin Zebaze son DP devrait ranger sa plume de journaliste dans les tiroirs pendant la même durée.
La censure fait son petit bonhomme de chemin au Cameroun!
Le verdict des assises du Conseil National de la Communication tenues le 15 Novembre dernier est finalement tombé ce jeudi. René Sadi qui avait écrit à ses gouverneurs, préfets et sous préfets pour qu’ils prêtent main forte à la CNC peut déjà lui-même se frotter les mains, suite à cette première sanction qui vient de tomber.
Mgr Befe Ateba qui avait porté plainte contre Benjamin Zebaze, DP de Ouest Littoral et Guibai Gatama, DP de L’œil du Sahel, pour «Manquements à l'éthique et à la déontologie» a lui-même tranché en sa faveur, surtout qu’aucun juge n’aurait fait autrement que ce prélat.
Deux jours avant le conseil du CNC, le Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc) avait averti le CNC sur cette démarche qui consistait à intimider les professionnels des médias dans l'exercice de leur métier. Dans un communiqué signé par le président de son bureau exécutif national Félix C. Ebolé Bola, le Snjc avait appelé «les membres du Cnc soucieux du respect des libertés et du tribunal de l'Histoire à résister à toute tentative d'instrumentalisation, et ne pas engager leur responsabilité dans les oukases actuels, ou à venir, de cette institution fortement discréditée ».
Le Snjc avait aussi exigé «l'arrêt de toutes les poursuites actuellement engagées, au mépris de tout bon sens, contre des médias à capitaux privés ou leurs promoteurs». Cet appel du Snjc est malheureusement tombé dans les oreilles des sourds. Pour le président du Snjc, le «Cnc est devenu, à travers ses dérives répétées, un dangereux vecteur de haine susceptible de compromettre la paix sociale et l'unité nationale».