Mœurs - Vraie-fausse accusation d’inceste et viols : La France blanchit Lapiro de Mbanga

Mœurs - Vraie-fausse accusation d’inceste et viols : La France blanchit Lapiro de MbangaA la suite de la publication d’un article dans L’Anecdote N°627 du lundi 8 juillet 2013, mettant en avant «Lapiro de Mbanga viole ses 2 filles», une association française réagit. A en croire une correspondance adressée à l’attention des Camerounais par Joël Didier Engo, un citoyen résidant en France et membre du «Comité de Soutien français à Thierry Michel Atangana», l’artiste musicien camerounais Lapiro de Mbanga a été diffamé. Le comité en question basé au pays de François Hollande blanchit Lapiro en exil aux Etats-Unis.

Les adhérents remettent en cause ce qu’ils appellent «des menaces verbales proférées par un magistrat camerounais contre la personne de Lapiro de Mbanga ; Puis des accusations ordurières colportées dans une certaine presse à sensation camerounaise, afin notamment de ternir sa réputation de grand humaniste et jeter le trouble sur sa moralité». Fort de cela, le Comité de Soutien français à Thierry Michel Atangana exprime son soutien à Lambo Sandjo Pierre Roger engagé.

Les défenseurs officialisent également leur collaboration avec l’infatigable militant des droits de l’homme : «la générosité, l'abnégation, et l'inestimable contribution de Lapiro de Banga à la lutte contre toutes les injustices au Cameroun, et particulièrement celles qui sont faites pour briser toutes les formes de résistances à la tyrannie, forcent notre respect, et surtout inspirent notre détermination pour la libération de Thierry Michel Atangana».

Ce dernier est un autre détenu incarcéré depuis plus de 15 ans au Secrétariat d’Etat à la défense (Sed). La réaction vive des citoyens vivant en France est manifeste après la publication le 8 juillet 2013 par l’Anecdote N°627 d’un article incandescent intitulé : «Lapiro de Mbanga accusé de viol et d’inceste ». Celui-ci a révélé qu’une plainte vient d’être déposée contre le musicien pour viol et inceste sur ses deux filles.

A en croire notre confrère, Dorette Ricky Lambo Sandjo et Rebecca Nyaka Sandjo «ont remplacé leur mère pendant des mois dans le lit de celui qui chantait (No make erreur)». Toujours dans L’Anecdote, on apprend que des mauvaises langues auraient affirmé que l’accusé «a fait payer à ses enfants le prix de ses compromissions sexuelles. Drogué et violé par des hommes, putain de la République à un moment de l’histoire, il a perdu ses repères et ne voyait plus que Paul Biya devant lui, qu’il essorait et repassait dans ses chansons en pidgin», peut-on lire.

Des déclarations abjectes aux yeux des membres du Comité de Soutien français à Thierry Michel Atangana. Par ailleurs, ceux-ci certifient que toutes ces affirmations qu’ils qualifient de mensongères publiées dans L’Anecdote, visent à détruire Lapiro de Mbanga, qui a récemment dénoncé les violations de la loi par la Cour suprême du Cameroun.

On se souvient qu’après que la plus haute juridiction ait annulé le jugement du Tgi du Moungo et renvoyé les parties devant le même tribunal autrement composé le 20 juin 2013, Lambo Sandjo Pierre Roger a écrit au Président de la République. En date du 3 juillet 2013, le Camerounais exilé évoquait dans sa correspondance ceci : «je dénonce avec la dernière énergie la mascarade de la justice camerounaise qui est pilotée de main de maître par vous, Monsieur Biya, avec la complicité effective d'Alexis Dipanda Mouéllé, afin que nul n'ignore».

L’ancien détenu à la prison centrale de Douala pense qu’il ne saurait rester silencieux face à des abus de pouvoirs que de nombreux prisonniers et lui, ont et continuent de subir au quotidien.

© Aurore Plus : Linda Mbiapa


31/07/2013
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