Mœurs: Un coup de fil provoque un divorce - Elle cocufie son mari et lui porte plainte

DOUALA - 06 Février 2012
© Anong Alemao | L'Avocat

Elle cocufie son mari et lui porte plainte. Le couple au bord de la séparation. Et pour cause, le 23 janvier dernier à 16 h 30 alors à son domicile, il capte à partir d'une autre pièce, une conversation téléphonique entre sa femme et une tierce personne. Il écoute tout l'entretien au cours duquel cette personne lui demande de la retrouver à Phénix Hôtel à Mfandena.

Joseph B, enseignant de profession est en instance de divorce d'avec son épouse Jacqueline. Et pour cause, le 23 janvier dernier à 16 h 30 alors à son domicile, il capte à partir d'une autre pièce, une conversation téléphonique entre sa femme et une tierce personne. Il écoute tout l'entretien au cours duquel cette personne lui demande de la retrouver à Phénix Hôtel à Mfandena. Le couple, soit dit en passant, habite Mimboman au lieu dit marché. Joseph B, feignant de n'avoir rien suivi, se dirige discrètement au 2ème Carrefour Emombo à Yaoundé. Chemin faisant, il rencontre un certain Philippe. Il lui propose contre forte récompense de prendre en filature sa femme. «Il m'a demandé, de lui rendre ce service. Il m'a conté son histoire. Il m'a soufflé qu'elle allait sortir bientôt et qu'une filature s'imposait. Dix minutes après notre séparation, Joseph B., m'appelle pour me montrer du doigt son épouse qui était sur le point de sortir. Je l'ai vu emprunter un taxi à l'entrée des Sapeurs pompiers de Mimboman en direction du Lycée Bilingue d'Essos (...) Nous avons suivi le taxi. Arrivée au Carrefour du Lycée Bilingue, elle est descendue, puis est entrée dans une boulangerie environnante. Elle en est sortie pour emprunter un autre taxi», témoigne Philippe.

Selon nos sources, les deux pisteurs étaient toujours sur les traces de la dame. Lorsqu'ils étaient à hauteur de Phénix Hôtel, elle est sortie du taxi. Il était alors 20 h 30 tapantes. «Elle s'est dirigée vers l'hôtel. Nous sommes restés faire le guet jusqu'à 21 h 30 avant de répartir».

Selon nos informations, la même journée à la maison, cette dame en présence de ses deux enfants, avait déclaré à la femme de ménage pendant que les deux jouaient au ludo, qu'elle ira dans la soirée à une veillée de prière. «Aux environs de 19 h 30, elle a reçu un coup de fil. Par la suite, elle m'a demandé de faire la cuisine pour le lendemain, ne sachant pas à quel moment elle rentrera. Le lendemain, j'ai voulu l'informer par voie téléphonique que ses deux enfants sont malades et que sa présence était nécessaire. Son téléphone ne passait pas. Jusqu'à mon départ de la maison, elle n'était toujours pas là», confie la dame de ménage.

Toujours selon nos sources, la «bonne» est revenue le même jour au boulot à 15 heures. C'est en ce moment-là qu'elle a trouvé la maîtresse de la maison. Et de poursuivre confidentiellement «Trois jours après, ma patronne me demande de l'accompagner dans une maison à Mimboman. Malheureusement, nous n'avons rien trouvé». Et de conclure: «Depuis que je travaille, dans cette maison, c'est la 3e fois que tous les week-ends ma patronne se rend aux veillées de prière». Quelques jours plus loin, il est 6 h 30 lorsque le téléphone de Jean Marie B, ami de Joseph sonne. C'est ce dernier qui l'appelle pour lui dire que Dieu a exhaussé sa prière en lui administrant la preuve tant recherchée pour le jour de leur passage au tribunal pour la procédure de divorce.

Il laisse alors tomber que sa femme est à l'hôtel Phénix depuis la veille. «Immédiatement, j'ai pris la route; je l'ai retrouvé accompagné de sa sœur et de son neveu. Nous sommes restés postés devant l'entrée de l'hôtel jusqu'à midi. Son épouse habillée en tenue de la journée de la femme, est sortie de l'hôtel toute seule», raconte l'époux cocufié. Pris de colère, le cocu a foncé droit sur elle et a commencé à la rouer de coups de poings, tout en lui demandant ce qu'elle fait dans cet hôtel depuis la veille.

Par la suite, le nouveau «mari» est reconnu par le neveu. Il n'est nullement inquiété. Il prend le large. Un adjudant de gendarmerie passant par là, maîtrise les pugilistes et les conduit dans une brigade de la place.

Aussi curieux que cela puisse paraître, c'est la dame prise en flagrant délit d'adultère qui este son mari en justice pour «viol et blessures légères». Elle use de toutes les manigances pour laver l'affront de ses turpitudes. «Elle continue d'appeler sans gêne aucune l'homme qu'elle dit ne pas connaître», s'indigne Joseph B. Selon son épouse, elle a perdu 350.000 FCFA après les voies de faits commises contre elle par son mari. D'où la plainte portée contre ce dernier. Chaud devant.


Source: L'Avocat



07/02/2012
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