Mœurs - Douala: Une fille violée pendant 10 ans accuse son père
YAOUNDÉ - 09 Mai 2012
© Blaise DJOUOKEP | Mutations
Claude Roger Grégoire Tambou a été déféré au parquet hier pour répondre des accusations de viol et inceste portées contre lui par sa fille.
© Blaise DJOUOKEP | Mutations
Claude Roger Grégoire Tambou a été déféré au parquet hier pour répondre des accusations de viol et inceste portées contre lui par sa fille.
Claude Roger Grégoire Tambou, la
cinquantaine, a été déféré au parquet du Tribunal de grande instance
(Tgi) du Wouri à Douala hier mardi, 8 mai 2012 aux environs de 10h.
Après avoir passé deux semaines dans les cellules du commissariat du
3ème arrondissement, il a été déféré afin d'être entendu par le juge
d'instruction au sujet de l'accusation portée contre lui par sa fille,
Elsa II Jacqueline Nyatè, âgée de 24 ans.
A en croire cette dernière, son cauchemar commence à l'âge de 13 ans. Elle vient alors de faire la rencontre de son père. Une fois les présentations faites, sa mère l'abandonne chez son géniteur pour aller en aventure dans un pays étranger. «Dès que j'arrive chez mon père à âge de 13 ans, il change d'abord mon acte de naissance et commence immédiatement à me faire des attouchements. C'est à l'âge de 14 ans qu'il me pénètre pour la première fois», confie Elsa II Jacqueline Nyatè.
Et, selon cette dernière, le supplice a duré 10 ans. «Entre l'âge de14 ans et 24 ans, mon père n'a cessé d'avoir des rapports sexuels avec moi. J'étais devenue sa femme et je dormais avec lui. Tous les matins, avant que mes petites sœurs n'aillent à l'école, mon père entre aux toilettes, les surveille quand elles prennent leur bain, vérifie nos menstrues, met nos garnitures, nous épile. Il fait des attouchements à mes sœurs cadettes et veille à ce qu'aucun homme ne s'approche de nous», relaie la jeune fille. C'est ainsi que, apprend-on, le père va violenter le copain de sa fille venu demander sa main. Ce châtiment va durer jusqu’au jour où, Elsa décide de quitter la maison, fatiguée de vivre cette «torture morale et physique».
Aveux
C'est ainsi que le père va se renseigner auprès de la patronne de sa fille, restauratrice à Bali. «C'est son père qui le 22 avril 2012, vient se livrer à moi. Il me dit que sa fille a disparu depuis trois jours. Il me parle de son cycle menstruel, des pilules qu'il lui fait prendre. Ce que je trouve très curieux» explique celle qui héberge actuellement Elsa II Jacqueline Nyatè. Après avoir mené ses recherches, la patronne parvient à retrouver son employée Elsa qui finit par se confier en sanglots, ce, après trois jours de négociation. Elle confie alors à son employeur, la voix tremblante et en larme, qu'elle est violée par son père.
Par ailleurs, son «bourreau» la propose à des hommes nantis qui entretiennent des rapports sexuels avec elle contre quelques billets de banque. L'argent qui est récupéré par le père après l'acte sexuel payant. La fille décrie aussi les méthodes utilisées par son père. «Il nous demandait toujours de mettre des slips blancs qu'il achetait lui-même. Lorsque l'une de nous portait un sous vêtement de couleur différente, il devenait furieux. Chaque soir, il humait nos caleçons pour savoir si on n'a pas couché avec un autre homme. Après l'acte sexuel, il m'obligeait à uriner sur lui et il s'en oignait le corps avec et en buvait. Mon père ne cessait de me dire qu'il est chef à Dschang, qu'il me donne ainsi la bénédiction et que personne ne me croirait si je me plaignais...»
C'est ainsi qu'avec le soutien de sa patronne devenue sa bienfaitrice, puisqu'elle héberge Elsa depuis le 25 avril 2012, date à laquelle cette dernière a porté plainte contre son père pour viol, au commissariat du 3ème arrondissement de Douala. Au lendemain du dépôt de sa plainte, Elsa commence à recevoir des menaces de sa famille et même de sa mère actuellement au Gabon. Ces derniers lui demandent de retirer contre son gré, sa plainte. La patronne de la victime confie quant à elle, recevoir des coups de fil anonymes. Ses interlocuteurs ne cessent de lui proférer des menaces de mort et même d'incendier son commerce. Elle entend elle aussi, porter plainte contre Claude Roger Grégoire Tambou.
A en croire cette dernière, son cauchemar commence à l'âge de 13 ans. Elle vient alors de faire la rencontre de son père. Une fois les présentations faites, sa mère l'abandonne chez son géniteur pour aller en aventure dans un pays étranger. «Dès que j'arrive chez mon père à âge de 13 ans, il change d'abord mon acte de naissance et commence immédiatement à me faire des attouchements. C'est à l'âge de 14 ans qu'il me pénètre pour la première fois», confie Elsa II Jacqueline Nyatè.
Et, selon cette dernière, le supplice a duré 10 ans. «Entre l'âge de14 ans et 24 ans, mon père n'a cessé d'avoir des rapports sexuels avec moi. J'étais devenue sa femme et je dormais avec lui. Tous les matins, avant que mes petites sœurs n'aillent à l'école, mon père entre aux toilettes, les surveille quand elles prennent leur bain, vérifie nos menstrues, met nos garnitures, nous épile. Il fait des attouchements à mes sœurs cadettes et veille à ce qu'aucun homme ne s'approche de nous», relaie la jeune fille. C'est ainsi que, apprend-on, le père va violenter le copain de sa fille venu demander sa main. Ce châtiment va durer jusqu’au jour où, Elsa décide de quitter la maison, fatiguée de vivre cette «torture morale et physique».
Aveux
C'est ainsi que le père va se renseigner auprès de la patronne de sa fille, restauratrice à Bali. «C'est son père qui le 22 avril 2012, vient se livrer à moi. Il me dit que sa fille a disparu depuis trois jours. Il me parle de son cycle menstruel, des pilules qu'il lui fait prendre. Ce que je trouve très curieux» explique celle qui héberge actuellement Elsa II Jacqueline Nyatè. Après avoir mené ses recherches, la patronne parvient à retrouver son employée Elsa qui finit par se confier en sanglots, ce, après trois jours de négociation. Elle confie alors à son employeur, la voix tremblante et en larme, qu'elle est violée par son père.
Par ailleurs, son «bourreau» la propose à des hommes nantis qui entretiennent des rapports sexuels avec elle contre quelques billets de banque. L'argent qui est récupéré par le père après l'acte sexuel payant. La fille décrie aussi les méthodes utilisées par son père. «Il nous demandait toujours de mettre des slips blancs qu'il achetait lui-même. Lorsque l'une de nous portait un sous vêtement de couleur différente, il devenait furieux. Chaque soir, il humait nos caleçons pour savoir si on n'a pas couché avec un autre homme. Après l'acte sexuel, il m'obligeait à uriner sur lui et il s'en oignait le corps avec et en buvait. Mon père ne cessait de me dire qu'il est chef à Dschang, qu'il me donne ainsi la bénédiction et que personne ne me croirait si je me plaignais...»
C'est ainsi qu'avec le soutien de sa patronne devenue sa bienfaitrice, puisqu'elle héberge Elsa depuis le 25 avril 2012, date à laquelle cette dernière a porté plainte contre son père pour viol, au commissariat du 3ème arrondissement de Douala. Au lendemain du dépôt de sa plainte, Elsa commence à recevoir des menaces de sa famille et même de sa mère actuellement au Gabon. Ces derniers lui demandent de retirer contre son gré, sa plainte. La patronne de la victime confie quant à elle, recevoir des coups de fil anonymes. Ses interlocuteurs ne cessent de lui proférer des menaces de mort et même d'incendier son commerce. Elle entend elle aussi, porter plainte contre Claude Roger Grégoire Tambou.