La chambre administrative de la Cour suprême a autorisé hier l’Union des mouvements socialistes (Ums) à déposer ses dossiers dans l´urgence. L’ordonnance prise par le juge de référé administratif est claire. Les dossiers de candidature de l’Union des mouvements socialistes (Ums) sont jugés recevables en la forme.
De fait, les arguments du demandeur sont justifiés et par l’occasion, il leur est permis de déposer leurs dossiers dans les heures qui suivent le verdict de la chambre administrative de la Cour suprême auprès d’elecam.
Cette mesure d’urgence remet en course l’Ums dans trois communes du Hautnkam en l’occurrence Banwa, Bako et Bana. Dans sa plaidoirie, me antoine marcel mong, avocat de l’Ums a clamé avec force et caractère que «tous les dossiers étaient complets à la date du 17 juillet 2013. Ce que le représentant départemental d’Elecam n’a voulu admettre, arguant des raisons infondées : celle de présenter un mandat du président dudit parti.
La Cour suprême a rejeté cet argument non sans rappeler qu’aucune disposition de la loi ne justifie une telle mesure. Des cinq affaires inscrites au rôle de l’audience publique à la Cour suprême, c’est ce dernier qui a été mis en débat. Dans les couloirs de ladite Cour, on a aperçu, alain Fogue, membre du bureau du mouvement pour la renaissance du Cameroun (mrc) qui a indiqué que le recours du son parti, demandant l’annulation du décret convoquant les municipales et législatives prochaines, n’a pas encore été enrôlé.
De même, la Cour suprême a eu à trancher plusieurs litiges liés à l’investiture des candidats dans les partis politiques et aux difficultés rencontrées par certaines formations au moment de déposer leurs listes de candidature. La chambre administrative de la Cour suprême dans les quatre autres affaires inscrites au rôle en normale sur le contentieux électoral des municipales du 30 septembre 2013 s’est acquitté avec célérité. La Cour n’a pas jugé recevables des recours en annulation des listes du Rdpc à nguelemendouka, introduites par le Rdpc, mais aussi les requêtes de l’Upc et du sdf visant compléter des dossiers dans certaines circonscriptions électorales. Tout simplement parce que le Conseil électoral n’a pas encore rendu sa copie