MOTOTAXIS: Un danger permanent pour les populations Camerounaises
Yaoundé, 28 Janvier 2013
© Denilla Alima | Le Soir
Meurtres en série au quartier Mimboman, le rôle trouble des motos taxi dans nos grandes métropoles revient sur la sellette. Parmi les suspects, figuraient 5 conducteurs de mototaxi.
© Denilla Alima | Le Soir
Meurtres en série au quartier Mimboman, le rôle trouble des motos taxi dans nos grandes métropoles revient sur la sellette. Parmi les suspects, figuraient 5 conducteurs de mototaxi.
Au début de la montée en puissance de
cette activité dans nos villes respectives, l'on pouvait encore saluer
cette classe de personnes qui disait-on, avait trouvé un moyen de se
battre en toute dignité. Nul ne doutait alors de l'importance des
conducteurs de mototaxis en matière de transports au Cameroun. Mais
aujourd'hui la réalité des temps présents est toute autre. Au point où
l'on se demande si la conduite des mototaxis est-elle devenue une
activité pour tous les brigands qui veulent échapper aux forces de
l'ordre?
L'on serait tenté de répondre par l'affirmative car, les conducteurs de mototaxis sont de plus en plus au centre des actes immoraux qui ternissent leur image. Depuis l'avènement de ce secteur, le constat est un peu plus clair. L'insécurité va sans cesse grandissante dans nos métropoles. Il ne se passe plus un jour sans que les populations ne vivent des agressions nuits et jours. Lorsque ce ne sont pas des agressions, ce sont des vols qui sont à la mode, où celui-là vient à vive allure et vous arrache soit le sac, soit le téléphone portable. Les conducteurs de motos servent aussi d'éclaireurs aux bandits de grand chemin. Ils sont peints en noir à fortiori, ceci, à tous les niveaux. Un tour qui vaut le détour dans les quartiers comme Mimboman, Oyomabang, Mendong, Ahala et j'en passe, pour avoir la confirmation qu'ils sont désormais considérés sur la voie publique comme des hors la loi. Les «benskineurs» comme on les appelle communément, roulent dans certaines villes a tombeau ouvert, effectuant au passage des dépassements de façon fantaisiste, violent les feux à leurs guises, toujours pressés de quitter d'un coin à l'autre à l'afflux de la clientèle. Du moins, aucune règle de conduite n'est respectée. Résultat des courses plusieurs accidents causés par ces «benskineurs» sont dénombrés par jour. Et dans leur rôle trouble, ce sont les populations qui ne demandent qu'à se déplacer d'un coin à un autre qui en pâtissent. Il faut dire que les moto taximen sont caractérisés par un incivisme notoire. Sous ce prisme, bagarres, injures, désordres entre autres sont leur apanage. Ces moto-taximen sont dans tous les coups foirés. On se souvient même qu'à la veille de la dernière élection présidentielle, certains hommes politiques se sont servis de ces conducteurs d'engins à 2 roues pour tenter de foutre le feu à la baraque. La scène vécue avec Ni John Fru Ndi lors de la campagne pour la course au fauteuil présidentiel est la preuve de ces dangers permanents que représentent les moto-taximen pour les populations Camerounaises.
Au regard de tous ces actes déplorables, les pouvoirs publics se doivent de saisir le taureau par les cornes et stopper ces manœuvres déloyales de ces brigands qui ont pris d'assaut ce petit métier et maintiennent désormais les populations dans une psychose généralisée.
L'on serait tenté de répondre par l'affirmative car, les conducteurs de mototaxis sont de plus en plus au centre des actes immoraux qui ternissent leur image. Depuis l'avènement de ce secteur, le constat est un peu plus clair. L'insécurité va sans cesse grandissante dans nos métropoles. Il ne se passe plus un jour sans que les populations ne vivent des agressions nuits et jours. Lorsque ce ne sont pas des agressions, ce sont des vols qui sont à la mode, où celui-là vient à vive allure et vous arrache soit le sac, soit le téléphone portable. Les conducteurs de motos servent aussi d'éclaireurs aux bandits de grand chemin. Ils sont peints en noir à fortiori, ceci, à tous les niveaux. Un tour qui vaut le détour dans les quartiers comme Mimboman, Oyomabang, Mendong, Ahala et j'en passe, pour avoir la confirmation qu'ils sont désormais considérés sur la voie publique comme des hors la loi. Les «benskineurs» comme on les appelle communément, roulent dans certaines villes a tombeau ouvert, effectuant au passage des dépassements de façon fantaisiste, violent les feux à leurs guises, toujours pressés de quitter d'un coin à l'autre à l'afflux de la clientèle. Du moins, aucune règle de conduite n'est respectée. Résultat des courses plusieurs accidents causés par ces «benskineurs» sont dénombrés par jour. Et dans leur rôle trouble, ce sont les populations qui ne demandent qu'à se déplacer d'un coin à un autre qui en pâtissent. Il faut dire que les moto taximen sont caractérisés par un incivisme notoire. Sous ce prisme, bagarres, injures, désordres entre autres sont leur apanage. Ces moto-taximen sont dans tous les coups foirés. On se souvient même qu'à la veille de la dernière élection présidentielle, certains hommes politiques se sont servis de ces conducteurs d'engins à 2 roues pour tenter de foutre le feu à la baraque. La scène vécue avec Ni John Fru Ndi lors de la campagne pour la course au fauteuil présidentiel est la preuve de ces dangers permanents que représentent les moto-taximen pour les populations Camerounaises.
Au regard de tous ces actes déplorables, les pouvoirs publics se doivent de saisir le taureau par les cornes et stopper ces manœuvres déloyales de ces brigands qui ont pris d'assaut ce petit métier et maintiennent désormais les populations dans une psychose généralisée.