Mort du journaliste Bessala: Où sont passés les résultats d'enquêtes ?
Yaounde, 26 Novembre 2012
© MEKOL KPWEM | L'Anecdote
Le 26 juillet dernier Bessala Manga rendait l’âme à la suite d'une agression orchestrée par des personnes en cagoules au quartier Etoudi de la ville de Yaoundé au domicile de son amie. Le lendemain, à la stupéfaction de plusieurs collègues, il ne faisait plus partie de la Rédaction du quotidien «Le Jour» dans laquelle il avait été affublé du sale titre d'Indic du gouvernement. On comprendra que le personnel dudit hebdomadaire ne se soit pas empressé à l'annonce de la malheureuse nouvelle. Les circonstances étant apparues floues, plusieurs s'interrogeaient sur la succession de décès au quotidien «Le Jour».
Bien avant Bessala, il y a eu Roger Takam Directeur des rédactions qui avait rendu l'âme comme un signe Indien. Au sujet de Bessala Manga ancien rédacteur en chef avant de devenir simplement reporter à la suite d'une brouille, des questions avaient fusé dans le paysage médiatique. Notamment pourquoi au moment de sa mort, la «Méteo» qui avait présenté Bessala comme une victime des marafistes avait eu comme une prompte réaction du quotidien «Le Jour»? Pourquoi avait-il été licencié dudit journal ? Qu'est-ce gui prouvait qu'il était un indic? Dans l'affirmative, avec qui travaillait-il? Qui aurait eu. peur des informations qu'il détenait? Ses collaborateurs de l'ombre ou son ex patron? Comment a-t-on su qu'il se retrouvait à l'endroit où il a été assassiné? Comment comprendre que le frère de son amie présent au moment de l'agression et qui s'était muni d'une machette et dont le quotidien «Le jour» ne fait pas allusion dans sa relation de fait s'en soit sorti sans une simple égratignure? Et le mode opératoire alors ? Il n'est pas au courant de rencontrer des agresseurs à la machette habillés de cagoules. Qui des agresseurs avaient peur d'être reconnu ? Pourquoi le véritable récit des faits a été éludé ? Qui voulait protéger qui ? S'agissait-il d'un banal règlement de compte ou d'une affaire politique. Qui a voulu faire taire Bessala Manga? Toutes ces questions demeurent à ce jour. La corporation veut savoir.
Le quotidien « Le jour » qui est par nature un bon défricheur des affaires des autres a-t-il au nom de quelle logique le droit de se taire alors que toute la vérité sur cet assassinat crapuleux reste floue ? L'opinion veut savoir. Pour notre collègue, que son âme repose en paix.
© MEKOL KPWEM | L'Anecdote
Les
causes de la mort de notre confrère qui a trouvé la mort en juillet
dernier restent totalement obscures alors qu'il officiait pour un
journal pointilleux sur les enquêtes. Paradoxe!
Le 26 juillet dernier Bessala Manga rendait l’âme à la suite d'une agression orchestrée par des personnes en cagoules au quartier Etoudi de la ville de Yaoundé au domicile de son amie. Le lendemain, à la stupéfaction de plusieurs collègues, il ne faisait plus partie de la Rédaction du quotidien «Le Jour» dans laquelle il avait été affublé du sale titre d'Indic du gouvernement. On comprendra que le personnel dudit hebdomadaire ne se soit pas empressé à l'annonce de la malheureuse nouvelle. Les circonstances étant apparues floues, plusieurs s'interrogeaient sur la succession de décès au quotidien «Le Jour».
Bien avant Bessala, il y a eu Roger Takam Directeur des rédactions qui avait rendu l'âme comme un signe Indien. Au sujet de Bessala Manga ancien rédacteur en chef avant de devenir simplement reporter à la suite d'une brouille, des questions avaient fusé dans le paysage médiatique. Notamment pourquoi au moment de sa mort, la «Méteo» qui avait présenté Bessala comme une victime des marafistes avait eu comme une prompte réaction du quotidien «Le Jour»? Pourquoi avait-il été licencié dudit journal ? Qu'est-ce gui prouvait qu'il était un indic? Dans l'affirmative, avec qui travaillait-il? Qui aurait eu. peur des informations qu'il détenait? Ses collaborateurs de l'ombre ou son ex patron? Comment a-t-on su qu'il se retrouvait à l'endroit où il a été assassiné? Comment comprendre que le frère de son amie présent au moment de l'agression et qui s'était muni d'une machette et dont le quotidien «Le jour» ne fait pas allusion dans sa relation de fait s'en soit sorti sans une simple égratignure? Et le mode opératoire alors ? Il n'est pas au courant de rencontrer des agresseurs à la machette habillés de cagoules. Qui des agresseurs avaient peur d'être reconnu ? Pourquoi le véritable récit des faits a été éludé ? Qui voulait protéger qui ? S'agissait-il d'un banal règlement de compte ou d'une affaire politique. Qui a voulu faire taire Bessala Manga? Toutes ces questions demeurent à ce jour. La corporation veut savoir.
Le quotidien « Le jour » qui est par nature un bon défricheur des affaires des autres a-t-il au nom de quelle logique le droit de se taire alors que toute la vérité sur cet assassinat crapuleux reste floue ? L'opinion veut savoir. Pour notre collègue, que son âme repose en paix.