Monsieur le président, je ne vous dirai pas Joyeux anniversaire !!!
Mr Paul Biya fête ce 6 novembre 2010 27 ans du renouveau sans aucun bilan ni encore moins une véritable proposition d’avenir pour ce pays qu’il gère sur un pilotage automatique.
Au lieu de célébrer les 28 ans de Paul Biya au pouvoir et de proposer comme slogan pour la prochaine présidentielle «Bâtissons l’avenir avec Paul Biya», le parti des flammes devrait se regarder dans un bon miroir et avoir honte de sa gestion chaotique et regretter la situation dans laquelle il a plongé notre si beau Cameroun en 28 ans de règne. La honte ne tue plus au RDPC
BIYA SYNONYME D’ ECHEC
Ne devra t’on pas
proposer à l’académie française de reconnaître le nom Biya comme
synonyme du mot échec ? désormais au lieu de dire c’est un échec, on
devra dire « c’est un Biya ! »
Alors qu’on amorce la 28e année de Paul Biya à la tête du Cameroun, le RDPC a décidé de fêter en grande pompe et d’adopter «Bâtissons l’avenir avec Paul Biya»
comme slogan de campagne pour la prochaine présidentielle. Avec cette
propagande orientée vers l’avenir, le RDPC voudrait noyer un passé qui
est sien et qui se caractérise par un échec cuisant qu’il voudrait
refuser la responsabilité.
Car comment comprendre qu’après trois
décennies au pouvoir, le parti refuse toujours de faire un bilan
quantifiable de sa gestion du pays. Quel réel grand projet Biya peut-il
réclamer la paternité ? Tous les Camerounais savent que le Cameroun a
considérablement régressé.
Cette reculade vérifiable est
caractérisée surtout par la faillite des entreprises d’Etats et le
détournement des actifs de ces entreprises. Le président Biya traîne un
passé qui nous a tant nuit et qui nous suivra toujours tant qu’il sera
le candidat du RDPC. Car que ce soit la Caisse d’épargne postale, la
Camair, la Cameroon Bank, la BICIC, l’ONCPB, le CENEMA, la CNR autant
que le Comice agro pastoral, tous ont fait faillites ou disparus sous
l’ère Biya.
Dans un article publié dans Le Messager du 25
Novembre 2009, Célestin Bedzigui résume en quelques mots la
privatisation au Cameroun sous Biya : «les privatisations qui ont vu des
bizarreries telles que le transfert de propriété sans appel d’offre des
Minoterie a Baba Danpoulo Amadou, de la Sodecoton a la Smic, la reprise
de la SOCAR – Société Camerounais d’Assurance- sans appel d’offre… par
un agent général de son ancien réseau!, telles que la privatisation de
la Sonel entre les mains de ENRON qui a fait faillite et n’existe plus
aux USA, ce qui est présenté au Cameroun comme un partenaire technique
étant en réalité une coquille vide qui recrute les cadres envoyés au
Cameroun par les petites annonces et n’a aucune expertise a transmettre,
son domaine ayant été d’être un "broker" d’énergie et non un
"producer", la Camship et la Camair dont les flottes se sont évaporées
du jour au lendemain, de la Regifercam offerte aux forceps a Bolloré qui
n’avait aucune expérience dans le ferroviaire au détriment de COMAZAR,
un professionnel Sud Africain, du CENEMA, Centre National
d’Expérimentation du Matériel Agricole, organisme public désormais
établi comme fournisseur de matériel agricole aux plantations de qui
vous savez, sans oublier de la CNR, Caisse nationale de réassurance et
l’ONCPB, Office National des Produits de Base qui ont du jour au
lendemain disparu avec des actifs financiers chiffrées a des milliers de
milliards, de l’attribution des concessions forestières, l’or vert du
Cameroun.… à la nébuleuse contrôlée par le… "Fils et Conseiller de
l’ombre de son Père"... Et la liste peut être allongée à l’infini. »
Voila
sans doute pourquoi le RDPC ne veut faire de bilan, car il aurait été
plus censé, voir plus approprié pour la cellule des communications du
RDPC, dirigée par M. Fame Ndongo, de commettre un livre dans lequel on
pourrait aisément chiffrer et apprécier les réalisations du RDPC en 28
ans de pouvoir ou ecrire sur « la problématique de l’alternance par les élections en Afrique : le cas du Cameroun. ».
Les camerounais se seraient attendus à des conférences, à des séances
de présentation des réalisations, loin de là, les adeptes du «Biya ou rien » tentent de rejeter le renouveau qui n’a cessé de se renouveler en 28 ans.
A
cette faillite économique s’ajoute une autre faillite bien plus
pernicieuse, difficile à quantifier qui est la faillite morale. Même
après son départ à la tête du Cameroun, ce pays risque de continuer à
souffrir de ce déficit flagrant dont le point de l’iceberg visible est
les détournements des fonds publics.
M. Biya : 28 ans pour rien à la tête du Cameroun
Le
président Biya n’aura jamais plus de temps. Car il n’a jamais rien fait
du temps que Dieu lui a donné. Et quel futur pouvons-nous encore bâtir
avec un président plus que souvent absent, et qui a mis 28 ans pour
comprendre les camerounais et enfin leur écrire une lettre comme s’il
revenait d’un si long voyage. Est-il si loin de son peuple ? Pourquoi
cette lettre maintenant ?
En tout cas ne soyons pas dupes. On
peut croire que comme un monarque, le seul intérêt de Biya après 30 ans
c’est le pouvoir à tout pris. Mais M. Biya semble oublier que lorsque le
peuple français en a eu assez de se faire voler et exploiter par le
monarque Louis XVI et sa cours, il a pris la Bastille et a fait la
révolution. Notre gouvernement se comporterait aujourd'hui comme une
famille royale, avec pour roi Paul Biya, croyant détenir un pouvoir
divin.
2011 devra être l’occasion pour dire assez c’est assez à
moins que notre président, à l'instar du dernier roi de France le 14
juillet 1789, n'inscrive aujourd'hui dans son journal personnel: «Rien»! ou «Je vous ai compris. Il est temps que je n’en aille»! Exactement comme le fît son prédécesseur El Adj. Ahmadou Ahidjo à 65 ans.
Bien
sûr tout le monde le sait et le dit aujourd’hui très haut au Cameroun.
Et cela semblerait vrai que le jour qu’on aura un président qui
travaillera 40% de son temps pour le Cameroun, notre pays va décoller. À
titre d’exemple seulement les déplacements privés annuels et répétés du
président construiraient des milliers d’écoles au Cameroun. L’avenir du
Cameroun ne doit et ne peut plus faire seulement avec Paul Biya comme
le propose le RDPC. Ce parti regorge d’hommes très compétents. Continuer
avec M. Biya, ce serait comme se noyer et refuser la main tendue pour
sortir de l’eau. Ne ratons pas le véritable changement en 2011.
Biya un président du passé
Le
RDPC et Paul Biya se ventent d’avoir développé le Cameroun. Quand on
parle de développement économique, il ne s’agit pas de créer des emplois
par le biais des motos taxis. Il s’agit de la capacité qu’à un état
d’attirer des investisseurs, de grandes entreprises, des
multinationales, des entreprises capables de créer de véritables emplois
durables dans les domaines de l’innovation, scientifiques, de la
recherche et du développement. Les seules entreprises que le Cameroun
réussit à attirer exercent dans le domaine de l’exploitation minière. Or
bon nombre de ces entreprises excelleraient dans la corruption.
Véritable source d’appauvrissement des pays sous développés.
Les véritables emplois que M. Biya a réussi à créer sont « le Ben skyn le Call Box et le PMUC».
Pendant que les motos taxis deviennent donc le secteur qui créé le plus
d’emploi au Cameroun en ce moment, la Côte d’Ivoire, pays comparable au
Camerounais, bien qu’en situation de ni paix ni guerre, a su à travers
sa Société Ivoirienne de Bus, Sotra, créer une véritable entreprise qui
aujourd’hui est une fierté pour les ivoiriens. Elle est côtée à la
bourse d’Abidjan, participe à la campagne de levée de fonds par le biais
d’offres de bons du trésor ivoirien.
Cette société fabrique des
Bus sur place à Abidjan et les exporte désormais au delà des frontières
Ivoiriennes. Le Gabon a déjà reçu dix de ses autocars pour son transport
urbain plus des ingénieurs et conseillers ivoiriens pour la maintenance
et la formation des Gabonais. Le Nigeria et d’autre pays africains
auraient passé des commandes dans le cadre d’une coopération sud-sud.
C’est
cela le développement, pas des motos taxis. Nous avons besoins d’une
entreprise qui ferra de nous un leader africain dans un domaine bien
précis. Le renouveau de Paul Biya a échoué lamentablement sur ce plan
là.
Un slogan qui cache un malaise
Soyons
sérieux, avec comme slogan «Bâtissons l’avenir avec Paul Biya» le RDPC
ne nous avancera pas. Il a eu 28 ans pour façonner l’avenir. Et cet
avenir des jeunes se réalise aujourd’hui dans le ben skyn. L’avenir donc
parle Paul Biya sera occupée par la gestion de la mafia autour de lui.
En 28 ans, il y a eu plus de 30 remaniements ministériels, plusieurs
ministres et directeurs sont en prison pour détournement de deniers
publics. L’opération épervier nous montre aujourd’hui que Biya était
entouré d’une mafia plus enclins a pillé toutes les richesses de notre
pays qu’à le gérer pour le bien être de tous les camerounais.
En
effet, pourquoi adopter ce slogan maintenant, en cette période pré
électoral que le RDPC prépare activement ? Tout le monde sait que la
seule unanimité qui, aujourd’hui, récolterait 99% et des poussières
auprès des Camerounais serait bien celle du constat d'un bateau à la
dérive à Yaoundé, assiégé par des pirates, et dont le commandant serait
un homme absent. Le véritable problème réside incontestablement dans le
fait que M. Biya tout puissant, concentrant et contrôlant tous les
pouvoirs, jusqu'à la nomination des responsables de son parti à la tête
d'ELECAM, pour se maintenir au pouvoir.
Se maintenir au pouvoir à tout prix et à tous les prix
Après
avoir neutralisé la nébuleuse G11, une folle rumeur grandissante
voudrait que Biya chercherait maintenant à mettre fin à l’axe CAA
composé de Cavaye Djibri, Ahmidou Marafat et Ahmadou Ali. Comment
va-t-il s’en prendre? En tout cas, s’il faut croire les propos de
Célestin Bedzigui dans un article publié dans Le Messager du 25 Novembre
2009, voici peut être comment sans le vouloir, Paul Biya prépare sa
succession à la tête du Cameroun: « Certains se disent même qu’un
mécanisme au profil plus qu’inquiétant est déjà mis en place.
En
effet si aujourd’hui survenait une sortie de piste à la Bongo ou Eyadema
du Président actuel, on assistera au scenario ci après : l’intérim de
la Présidence de la république sera assuré par… Cavaye Djibril, le
Président de l’Assemblée nationale, les élections seraient organisées
par… Ahmidou Marafat, Ministre de l’Administration Territoriale, les
résultats seront proclames par Ahmadou Ali, Ministre de la Justice… Je
laisse chacun déduire ce qu’ont en commun ces trois personnages… Il ne
s’agit pas, loin s’en faut, d’un ordonnancement fortuit.
Une
perspective d’une telle importance en ce qu’elle porte comme germe de
tensions politiques ne peuvent échapper a celui qui en est le maitre
d’œuvre, Monsieur Biya. Dans cette configuration, l’acharnement mis à
écarter de la scène certains, en même temps que d’autres en revanche
sont chargées en attributs et symboles, et de prestige, et de pouvoir,
donne tous le sens aux deux questions que je pose ci dessus», soutient
Célestin Bedzigui.
Raison de plus pour que les biens informés se
demandent pourquoi veut-on à tout pris maintenir Edzoa Titus en prison?
M. Biya, n'oubliez pas les leçons de l'histoire!
Ernest PEKEUHO
Président national de la BRIC
Bloc pour la reconstruction et l’Independance-économique du Cameroun
bricparty@yahoo.fr
Tel +237 99101307
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