Monde,Sacrifié sur l’autel de la gourmandise, le monde n’attend plus que la venue d’un Messie,Le Chaos réparateur

Leon Tuam:Camer.beA la source des grands problèmes dans nos sociétés et partout dans le monde se trouve la gourmandise de l’humain. C’est d’ici que partent la pauvreté, les violences, les injustices et guerres et haines.Il fallait s’y attendre, du moment où nous avons exclu la question morale de nos préoccupations quotidiennes profondes, ou n’y retournons parfois qu’hypocritement.L’on ne peut pas bâtir un monde juste, paisible et stable sur la base des mensonges, de la cruauté et des tricheries organisés. C’est sur ces roues que le monde roule depuis longtemps et n’y peut plus continuer, et se retrouve irréversiblement sur la voie du chaos aujourd’hui.

L’exacerbation de la gourmandise au niveau des individus et des Etats a pris des proportions inquiétantes et le monde va se retrouver bientôt dans un cul-de-sac indicible.

Devant l’entêtement des grands gourmands du monde, devant leur arrogance et leurs jeux dissimulés, l’espoir d’un monde qui se fera juste et meilleur dans la paix est seulement illusoire.

Notre monde s’est déjà bien installé dans ce que j’appelle l’Ère du Jurassique moderne abyssal, période présente où dominent la barbarie raffinée, les discriminations masquées, les violations systématiques des droits des individus et des peuples, les mensonges et l’hypocrisie dulcifiés.

Au regard de cette situation gravissime où se trouve le monde, nous estimons qu’il est plus que jamais temps pour toute personne éprise de sincérité et de dignité de cracher la vérité qu’elle porte sur la langue, bien que cela ne changera rien.

Nous estimons que chaque esprit honnête doit sur l’heure de sa modeste lumière éclairer les autres sur ce qui se passe et doit se passer afin qu’ils n’oublient aucunement où nous nous trouvons.

La gourmandise comme nous venons de le souligner est au centre de tous les troubles socio-économiques et politiques qui fragilisent le monde et causent de nombreuses souffrances. Elle a amené une poignée d’individus et d’Etats à s’accaparer les biens du monde, par des mécanismes complexes et subtils ou ouvertement violents.

Partout où des gens se sont érigés contre ces grands gourmands et leurs machines d’enrichissements et de contrôle, les engins de l’agression ont été déployés et ont suivi des pleurs qui ont fendu les airs, des larmes qui se sont faites pluies et du sang qui s’est fait ruisseau.

Le plus inquiétant de tout ceci c’est la course effrénée et l’amour de certains Etats du monde pour la production en quantité industrielle d’armes extrêmement destructives ; ce qui les éperonne et leur fait croire que tout est permis.

Aujourd’hui il suffit d’une petite étincelle pour que s’embrase le monde. Tout est prêt. Les outils sont prêts. Et les acteurs, conscients du chaos imminent ou pas, sont prêts et à l’œuvre dans des tours de manœuvres.

C’est l’alerte générale, tant du côté des agresseurs que des agressés ou de ceux qui pressentent que les agresseurs marcheront un jour jusqu'à leurs portes. Tous convergent vers la Maison du point de départ de la conflagration généralisée.

C’est troublant de vivre une époque où certains peuvent à tout moment aller chez les autres faire ce qu’ils veulent habilement ou ouvertement en jetant sur la face du monde des justifications qui n’ont de sens que pour eux.

C’est horrible de vivre une époque où à tort ou à raison et accidentellement ou pas, des vies humaines sont arbitrairement ôtées ; un peu comme dans le Jurassique où des bêtes féroces semaient la terreur parmi les humains, enlevant la vie aux enfants et parents.

C’est le Jurassique moderne abyssal qui ne s’achèvera qu’avec l’intervention du messie Chaos réparateur. Oui, c’est l’ère du jurassique à l’exception qu’ici ceux qui suppriment des vies humaines sont des humains utilisant des outils visibles et invisibles.

Mais ce que les uns et les autres ignorent et surtout ce que les gourmands oublient, c’est que nous arriverons au stade où des victimes diront « La guerre c’est la guerre, les armes sont les armes » et utiliseront tout en leur possession, car les formes de guerres menées contre les peuples du monde sont nombreuses.

L’acte héroïque d’un écureuil terrestre est resté gravé dans ma mémoire. C’était lors d’une partie de chasse au Cameroun et j’avais treize ans. Poursuivi par le chien et sentant la mort inévitable, l’écureuil bondit, saisit de ses dents les testicules du chien et le mordit dangereusement, le chien saignant abondamment jetant des cris si poignants et se débarrassa enfin du petit animal.

Personne n’ignore ce que peuvent faire quelques kilogrammes d’armes chimiques, bactériologiques ou autres armes dans une agglomération. Nous devons comprendre que les victimes d’agressions et d’abus divers peuvent arriver à agir exactement comme cet écureuil. Les uns en ont assez des gourmands.

Leur gourmandise s’accompagne de l’appétit de la folle grandeur, s’accompagne de l’appétit du mal et de la joie de suivre des voies sombres pour engendrer des désordres, s’accompagne de la fierté d’infliger de la douleur aux autres.

Cette gourmandise s’accompagne aussi du courage, de l’indifférence et du plaisir à supprimer d’autres vies humaines. Devant la satisfaction de leurs ambitions qui bientôt précipitera le monde dans le chaos, une soif bestiale les anime.

Nous constatons que le monde est une grande prison et un prisonnier en même temps. Nous constatons qu’il y a des prisonniers partout, partout. La gourmandise a fait des habitants de la Planète terre de grands prisonniers. Nous sommes tous des prisonniers inconscients.

Les dirigeants politiques du monde sont des prisonniers inconscients. Les dirigeants de l’économie mondiale sont des prisonniers. Les peuples sont des prisonniers. Les individus sont des prisonniers à des degrés divers.

Nous avons refusé de nous travailler nous-mêmes pour nous libérer de nos impuretés et faire du monde la meilleure place du bonheur. Nos corps et cœurs n’ont jamais connu de repos et nous déchargeons nos sueurs de rancœurs sur

tout partout pour semer des malheurs. Des malheurs qui détruisent les autres et finissent toujours par revenir nous détruire nous-mêmes.

Nous n’avons pas compris que la vie n’est pas que profit individuel, biens matériels et confort. Ceux qui ont jusqu’ici axé leurs vies sur ceux-ci vont très vite craquer dans les jours à venir.

Avec ce que nous avons fait du monde et ce qui se fait doit être fait, les gens doivent se préparer à un long passage d’agitations, de longue souffrance et de privations. Le monde s’en tirera en lambeaux.

Nous sommes trop méchants, trop têtus et déjà bien avancés dans notre autodestruction au point que le recul s’avère impossible. Pour survivre et s’humaniser le monde doit emprunter ce passage de purification. La grande souffrance est inévitable. Une souffrance sans égal.

Ce qui est fascinant encore ici c’est que les gens en sortiront assagis et quitteront la Période Jurassique moderne abyssal présente pour entrer dans une ère de paix, de respect et de justice. Au lendemain de ce passage, les gens auront tout vu, et la vertu sera vue d’un bout du monde à l’heure.

Avec ce que les uns et les autres ont fait et font dans le monde et étant donné qu’ils ne peuvent nullement arrêter d’avancer, la terre entière n’attend plus que la venue d’un messie : Le Chaos réparateur.

© Pour Camer.be : Léon Tuam,Ecrivain, activiste des droits humains et enseignant


12/10/2012
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