Mise en place des institutions: Paul Biya serait-il entrain de perdre son pouvoir?
Douala, 08 Mars 2013
© Yves Junior Ngangue | Aurore Plus
En mettant sur pied les institutions prévues par la loi fondamentale du 18 Janvier 1996 suivant les désidératas de l'ancienne puissance coloniale, beaucoup d'observateurs avertis pensent que l'actuel Chef de l'Etat serait sur le point de commettre l'irréparable.
© Yves Junior Ngangue | Aurore Plus
En mettant sur pied les institutions prévues par la loi fondamentale du 18 Janvier 1996 suivant les désidératas de l'ancienne puissance coloniale, beaucoup d'observateurs avertis pensent que l'actuel Chef de l'Etat serait sur le point de commettre l'irréparable.
A l’issue du scrutin du 14 avril 2013
courant, il ne fait plus l'ombre d'aucun doute que le rassemblement
démocratique du peuple Camerounais (Rdpc) aura une majorité confortable
au Sénat. Malgré les grincements de dents répétés et les récriminations
qui voudraient que les nouveaux sénateurs ne soient élus qu'après les
prochaines municipales, leur mandat étant depuis bientôt un an, échu. La
décision de Paul Biya de passer en force, dans l'optique de s'octroyer
une majorité simulée au sein de la chambre haute de notre parlement, ne
serait pas du goût de plusieurs chancelleries occidentales. Au premier
rang, desquelles l'on cite de façon récurrente, la France, voire les
Etats-Unis qui nous dit-on, auraient depuis la modification de la
constitution de 2008, demandé formellement à l'actuel Chef de l'Etat
d'amender la loi fondamentale pour instituer un poste de Vice-président.
C'est disent-ils, pour empêcher que le Cameroun plonge dans le chaos, en cas de vacance au sommet de l'Etat. Cependant, alors que la quasi majorité de nos sources indique que, le locataire d'Etoudi y aurait opposé une fin de non recevoir. En s'appuyant sur le fait que tout bicéphalisme au sommet de I'Etat était de nature à provoquer des troubles. L'éventualité de la mise sur pied d'un poste de Vice-président de plus en plus envisagée, dans les cercles du pouvoir à Etoudi, pourrait nous dit-on, déboucher sur une mise à la touche de l’homme du 06 novembre 1982: aujourd’hui âgé de 80 ans. De ce fait donc, contrairement aux apparences et aux civilités diplomatiques, il apparaît clairement qu'aux yeux des puissances sus indiquées, le départ de Paul Biya d'Etoudi devrait se faire dans les plus brefs délais.
Déjà, il y a quelques semaines à Paris, les contorsions du visage de François Hollande, accompagnées de la froide poignée de main sur le perron de l'Elysée avaient clairement démontré que le Corrézien n'appréciait guère la compagnie de Biya. Que ce soit à l'entrée qu'à la sortie, on n'a pas vu l'ancien Maire de Tulle sourire une seule fois. Pire encore, n'a-t-il pas au mépris des usages diplomatiques, adressé ouvertement une lettre à Michel Thierry Atangana franco-Camerounais, emprisonné depuis 16 ans, pour détournement en coaction des deniers publics? Pour les Français, indiquent certaines de nos sources, toutes les options seraient dorénavant sur la table pour faire capituler le successeur d'Ahmadou Ahidjo.
Au cas où après des émeutes, comme ce fut le cas en février 2008, Paul Biya en viendrait à utiliser les armes; cet acte nous dit-on, pourrait lui coûter cher. C'est la raison pour laquelle, après les menaces de Fru Ndi d'inviter ses partisans à la rue avec des machettes, pour protester contre la convocation du corps électoral, l'actuel Chef de l'Etat a promis de le recevoir le jeudi 07 mars prochain. Même la présumée marche de soutien des moto-taximen ourdie vendredi dernier, à l'esplanade du palais de l’Unité, par la bande à Duval Lebel Ebalé n'était, nous dit-on, qu'un stratagème pour réfréner les ardeurs des partisans du chairman; que Paul Biya et les siens entendent surveiller comme du lait sur le feu.
C'est disent-ils, pour empêcher que le Cameroun plonge dans le chaos, en cas de vacance au sommet de l'Etat. Cependant, alors que la quasi majorité de nos sources indique que, le locataire d'Etoudi y aurait opposé une fin de non recevoir. En s'appuyant sur le fait que tout bicéphalisme au sommet de I'Etat était de nature à provoquer des troubles. L'éventualité de la mise sur pied d'un poste de Vice-président de plus en plus envisagée, dans les cercles du pouvoir à Etoudi, pourrait nous dit-on, déboucher sur une mise à la touche de l’homme du 06 novembre 1982: aujourd’hui âgé de 80 ans. De ce fait donc, contrairement aux apparences et aux civilités diplomatiques, il apparaît clairement qu'aux yeux des puissances sus indiquées, le départ de Paul Biya d'Etoudi devrait se faire dans les plus brefs délais.
Déjà, il y a quelques semaines à Paris, les contorsions du visage de François Hollande, accompagnées de la froide poignée de main sur le perron de l'Elysée avaient clairement démontré que le Corrézien n'appréciait guère la compagnie de Biya. Que ce soit à l'entrée qu'à la sortie, on n'a pas vu l'ancien Maire de Tulle sourire une seule fois. Pire encore, n'a-t-il pas au mépris des usages diplomatiques, adressé ouvertement une lettre à Michel Thierry Atangana franco-Camerounais, emprisonné depuis 16 ans, pour détournement en coaction des deniers publics? Pour les Français, indiquent certaines de nos sources, toutes les options seraient dorénavant sur la table pour faire capituler le successeur d'Ahmadou Ahidjo.
Au cas où après des émeutes, comme ce fut le cas en février 2008, Paul Biya en viendrait à utiliser les armes; cet acte nous dit-on, pourrait lui coûter cher. C'est la raison pour laquelle, après les menaces de Fru Ndi d'inviter ses partisans à la rue avec des machettes, pour protester contre la convocation du corps électoral, l'actuel Chef de l'Etat a promis de le recevoir le jeudi 07 mars prochain. Même la présumée marche de soutien des moto-taximen ourdie vendredi dernier, à l'esplanade du palais de l’Unité, par la bande à Duval Lebel Ebalé n'était, nous dit-on, qu'un stratagème pour réfréner les ardeurs des partisans du chairman; que Paul Biya et les siens entendent surveiller comme du lait sur le feu.