Mise en place de la force légitime contre Gbagbo - Les CEMA de la CEDEAO se concertent à Bamako
Mise en place de la force légitime contre Gbagbo - Les CEMA de la CEDEAO se concertent à Bamako
(Le Patriote 18/01/2011)
Les chefs d'état-major des pays membres de la Communauté des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao) se réunissent mardi à Bamako pour finaliser l'option militaire afin de "rétablir la démocratie en Côte d'Ivoire, a-t-on appris lundi de source proche de la rencontre. Nous sommes là pour dégager un plan clair si on demande aux militaires d'intervenir pour rétablir la démocratie en Côte D'Ivoire", a déclaré à l'AFP un officier d'un pays anglophone qui va participer à la rencontre de Bamako.
Notre document de travail de base sera le rapport final de la réunion extraordinaire du Comité des chefs d'état-major (CCEM) de la Cédéao qui se sont réunis les 28 et 29 décembre à Abuja au Nigéria. Nous devons mettre en musique ce rapport", a ajouté l'officier,
Le rapport final de la rencontre d'Abuja dont l'AFP a pu obtenir une copie, souligne qu'il faut "écarter Laurent Gbagbo du pouvoir le plus rapidement possible pour que le gouvernement légitime puisse être mis en place et commencer ses activités". Il y est également fait mention de la nécessité "d'assurer la sécurité le long de la frontière entre la Côte d'Ivoire et le Libéria" où sont massés des milliers de réfugiés ivoiriens et où se sont produites des violences intra-communautaires. Le texte souligne également la nécessité de "prévoir l'éventualité d'attaques contre les nationaux et contributeurs de troupes par les forces
ivoiriennes et par conséquent une évacuation doit précéder toute action par la force d'intervention". Plusieurs millions de ressortissants des pays de la Cédéao vivent en Côte d'Ivoire, restée une puissance économique régionale en dépit d'une décennie de crises et de violences politiques. La Cédéao, qui a suspendu la Côte d'Ivoire début décembre, a menacé le président sortant Laurent Gbagbo d'une intervention militaire s'il ne cédait pas de lui-même le pouvoir à son rival Alassane Ouattara. Ce dernier a été reconnu vainqueur de la présidentielle du 28 novembre par la Commission électorale ivoirienne et la communauté internationale, mais Laurent Gbagbo, proclamé élu par le Conseil constitutionnel de son pays a gardé la présidence.
Renforcement des effectifs de l'ONUCI
La Chine et la Russie votent aujourd'hui
Le Conseil de sécurité de l`ONU va voter mardi l`envoi de 2.000 hommes supplémentaires en Côte d`Ivoire pour renforcer la pression sur le président sortant Laurent Gbagbo, ont indiqué des diplomates lundi.
Ce chiffre est le maximum demandé par les chefs des forces de maintien de la paix qui craignent des affrontements de plus en plus sévères avec les forces loyales à M. Gbagbo qui ont attaqué des véhicules de l`ONU et des Casques bleus. Laurent Gbagbo a demandé plusieurs fois le départ des forces de l`ONU, l`ONUCI, mais une résolution qui sera votée mardi va au contraire envoyer 2.000 renforts jusqu`au 30 juin, ont souligné les diplomates.
Ceci va porter les effectifs de l`ONUCI à environ 11.500 hommes, y compris des renforts envoyés en Côte d`Ivoire avant l`élection présidentielle le 28 novembre. Le chef des forces de maintien de la paix Alain Le Roy avait demandé des renforts de 1.000 et 2.000 hommes.
Les renforts précédents verront d`autre part leur mandat étendu. Les 500 hommes transférés de la mission de l`ONU au Libéria resteront quatre semaines supplémentaires et 500 autres resteront jusqu`au 30 juin, selon ces diplomates.
La communauté internationale reconnaît Alassane Ouattara comme le gagnant de l`élection présidentielle mais Laurent Gbagbo refuse de céder la place. La résolution, rédigée par la France et les Etats-Unis, a été retardée de quelques jours par des négociations au Conseil de sécurité à propos de son "langage politique", la Russie ayant exprimé des réserves. Les 15 pays membres soutiennent maintenant la résolution, selon les diplomates
(Le Patriote 18/01/2011)
Les chefs d'état-major des pays membres de la Communauté des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao) se réunissent mardi à Bamako pour finaliser l'option militaire afin de "rétablir la démocratie en Côte d'Ivoire, a-t-on appris lundi de source proche de la rencontre. Nous sommes là pour dégager un plan clair si on demande aux militaires d'intervenir pour rétablir la démocratie en Côte D'Ivoire", a déclaré à l'AFP un officier d'un pays anglophone qui va participer à la rencontre de Bamako.
Notre document de travail de base sera le rapport final de la réunion extraordinaire du Comité des chefs d'état-major (CCEM) de la Cédéao qui se sont réunis les 28 et 29 décembre à Abuja au Nigéria. Nous devons mettre en musique ce rapport", a ajouté l'officier,
Le rapport final de la rencontre d'Abuja dont l'AFP a pu obtenir une copie, souligne qu'il faut "écarter Laurent Gbagbo du pouvoir le plus rapidement possible pour que le gouvernement légitime puisse être mis en place et commencer ses activités". Il y est également fait mention de la nécessité "d'assurer la sécurité le long de la frontière entre la Côte d'Ivoire et le Libéria" où sont massés des milliers de réfugiés ivoiriens et où se sont produites des violences intra-communautaires. Le texte souligne également la nécessité de "prévoir l'éventualité d'attaques contre les nationaux et contributeurs de troupes par les forces
ivoiriennes et par conséquent une évacuation doit précéder toute action par la force d'intervention". Plusieurs millions de ressortissants des pays de la Cédéao vivent en Côte d'Ivoire, restée une puissance économique régionale en dépit d'une décennie de crises et de violences politiques. La Cédéao, qui a suspendu la Côte d'Ivoire début décembre, a menacé le président sortant Laurent Gbagbo d'une intervention militaire s'il ne cédait pas de lui-même le pouvoir à son rival Alassane Ouattara. Ce dernier a été reconnu vainqueur de la présidentielle du 28 novembre par la Commission électorale ivoirienne et la communauté internationale, mais Laurent Gbagbo, proclamé élu par le Conseil constitutionnel de son pays a gardé la présidence.
Renforcement des effectifs de l'ONUCI
La Chine et la Russie votent aujourd'hui
Le Conseil de sécurité de l`ONU va voter mardi l`envoi de 2.000 hommes supplémentaires en Côte d`Ivoire pour renforcer la pression sur le président sortant Laurent Gbagbo, ont indiqué des diplomates lundi.
Ce chiffre est le maximum demandé par les chefs des forces de maintien de la paix qui craignent des affrontements de plus en plus sévères avec les forces loyales à M. Gbagbo qui ont attaqué des véhicules de l`ONU et des Casques bleus. Laurent Gbagbo a demandé plusieurs fois le départ des forces de l`ONU, l`ONUCI, mais une résolution qui sera votée mardi va au contraire envoyer 2.000 renforts jusqu`au 30 juin, ont souligné les diplomates.
Ceci va porter les effectifs de l`ONUCI à environ 11.500 hommes, y compris des renforts envoyés en Côte d`Ivoire avant l`élection présidentielle le 28 novembre. Le chef des forces de maintien de la paix Alain Le Roy avait demandé des renforts de 1.000 et 2.000 hommes.
Les renforts précédents verront d`autre part leur mandat étendu. Les 500 hommes transférés de la mission de l`ONU au Libéria resteront quatre semaines supplémentaires et 500 autres resteront jusqu`au 30 juin, selon ces diplomates.
La communauté internationale reconnaît Alassane Ouattara comme le gagnant de l`élection présidentielle mais Laurent Gbagbo refuse de céder la place. La résolution, rédigée par la France et les Etats-Unis, a été retardée de quelques jours par des négociations au Conseil de sécurité à propos de son "langage politique", la Russie ayant exprimé des réserves. Les 15 pays membres soutiennent maintenant la résolution, selon les diplomates
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