Loin d’avoir jusqu’ici convaincu les populations dans la lutte contre la vie chère au regard de la recrudescence des prix sur le marché des denrées sensées couter moins chères et devant le « balbutiement » empreint de scandale sexuel dans le fonctionnement de la Mirap, le Ministre du commerce est devant un dilemme actuellement. En effet, le délégué régional du commerce de l’Adamaoua actuel, placé selon des sources par quelques affidés du Ministre est soupçonné d’entretenir aux travers de faux documents un vaste réseau d’arnaque. Mohamadou Kavaye, puisqu’il s’agit de lui, après des dénonciations de certains collaborateurs et de certains commerçants de la ville s’est vu interrogé par les éléments de la police judiciaire de la région qui se sont désormais saisis du dossier.
Les commerçants déploraient depuis un certain temps un harcèlement des contrôleurs de prix, poids et mesure qui brandissaient des ordres de missions supposés être authentiques mais à l’observation qui s’avéraient être faux de part leur conception. A chaque contrôle pour « sucer » le peu de bénéfice qu’engrangent de façon légale ces commerçants, les contrôleurs complices du Délégué présentaient des ordres de missions mal libellé qui passaient devant les commerçants comme une lettre à la poste. Ces ignorants de la chose administrative, après plusieurs plaintes auprès de la délégation ont été contraints d’aviser la hiérarchie à Yaoundé.
Devant la « lettre morte » de la hiérarchie à Yaoundé, les nommés Obam Blaise et Nkondeng Richard Daniel, en service dans cette délégation, vont enfoncés le clou. L’un agent de constatation des prix s’est même targué devant les agents de la police d’être l’auteur de toutes ces dénonciations républicaines qui mettent à nu les agissements du délégué régional parce que ce dernier l’avait menacé de mort et de représailles.
Dans ce ministère qui voit à la tête de la cellule de lutte contre la corruption une personne qui a toujours été citée dans le scandale des détournements au port de Douala du temps de Faï Yengo Françis (Pca) et Dayas Mounoume (DG), l’on se demande comment faire pour tordre le coup à ce fléau qui a connu une grande baisse dans certains pays connus en Afrique. Dans une logique citoyenne, va-t-on punir les boucs émissaires ou laisser pourrir la situation par l’habituelle inertie qui caractérise Luc Magloire Mbarga Atangana dans ses prises de décisions ? Rien n’est joué et des indiscrétions laissent entendre que rien ne sera fait car les prébendes récurrentes dans ce ministère prendront le pas sur le bien collectif. Just Wait and See.