Milieu des affaires: Les américains informés sur les Feymen
Douala, 30 Avril 2013
© Georges SEMEY | Ouest Littoral
Une mission économique et commerciale du pays de l’oncle Sam a séjourné dans notre pays. C'est lors de leur passage à Douala, que la sonnette d'alarme a été tirée.
La Chambre de Commerce, d'Industrie, des Mines et de l'Artisanat (CCIMA) a servi de cadre ce jeudi 25 avril 2013, à une rencontre entre opérateurs économiques Camerounais et ceux venus des Etats-Unis. La mission économique et commerciale Américaine et l'African and Carribean Business Council (ACBC) a séjourné quelques jours au Cameroun. Albert Dooh Collins, en sa qualité de représentant régional de la CCIMA, présidait la concertation d'affaire. Étaient à ses côtés, le représentant du Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, Eddy Brown, celui de la Chambre de commerce Américaine, Alain Mortha, le représentant de l'Etat de Pennsylvanie, ainsi que ceux de l'ACBC et la USCAM chamber of commerce. Marthe Minja, la Directrice Générale de l'Agence pour la Promotion des Investissements (API) était également présente.
Les échanges ont porté sur les opportunités d'affaires entre les Etats-Unis, mais en particulier l'Etat de Pennsylvanie et notre pays. Produits de beauté bio, appareils de détections miniatures et les prouesses de la technologie solaire Américaine, constituent quelques offres présentées séance tenante. Les travaux se sont poursuivis par des by Text-Enhance">rencontres Business to Business.
Ne pas être milliardaire pour investir aux Etats-Unis
Auparavant, le Délégué régional de la CCIMA avait planté le décor succédant au discours de bienvenu du représentant du Délégué du gouvernement. Albert Dooh Collins a rassuré les Américains sur l'environnement attractif du milieu des affaires au Cameroun. Les Yankees ont été confortés par ce dernier de la volonté des opérateurs économiques camerounais de remplir leur part du contrat. Il a néanmoins déploré la sous- réalisation des objectifs de l'Agoa, le by Text-Enhance">programme d'hors taxation de certains produits Africains en territoire Améri¬cain.
Alain Mortha a, pour sa part, apprécié à sa juste valeur la paix et la stabilité du Cameroun. «Il ne faut pas être milliardaire pour investir aux Etats-Unis» rassurait-il également dans son intervention. Marthe Minja a attiré l'attention des opérateurs américains sur la récente promulgation d'une loi sur les incitations à l'investissement.
Me Nico Halle quant à lui, a prévenu les businessmen du pays de l'Oncle Sam sur les hommes d'affaires véreux et autres Feymen nombreux dit-il dans notre pays. L'Avocat a tout de même affirmé qu'il n'y avait plus de possibilité d’investissement dans la région Afrique centrale. Avant Douala, la mission économique et commerciale américaine a séjourné à Yaoundé où ils ont rencontré mardi dernier, Philémon Yang, le Premier Ministre.
© Georges SEMEY | Ouest Littoral
Une mission économique et commerciale du pays de l’oncle Sam a séjourné dans notre pays. C'est lors de leur passage à Douala, que la sonnette d'alarme a été tirée.
La Chambre de Commerce, d'Industrie, des Mines et de l'Artisanat (CCIMA) a servi de cadre ce jeudi 25 avril 2013, à une rencontre entre opérateurs économiques Camerounais et ceux venus des Etats-Unis. La mission économique et commerciale Américaine et l'African and Carribean Business Council (ACBC) a séjourné quelques jours au Cameroun. Albert Dooh Collins, en sa qualité de représentant régional de la CCIMA, présidait la concertation d'affaire. Étaient à ses côtés, le représentant du Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, Eddy Brown, celui de la Chambre de commerce Américaine, Alain Mortha, le représentant de l'Etat de Pennsylvanie, ainsi que ceux de l'ACBC et la USCAM chamber of commerce. Marthe Minja, la Directrice Générale de l'Agence pour la Promotion des Investissements (API) était également présente.
Les échanges ont porté sur les opportunités d'affaires entre les Etats-Unis, mais en particulier l'Etat de Pennsylvanie et notre pays. Produits de beauté bio, appareils de détections miniatures et les prouesses de la technologie solaire Américaine, constituent quelques offres présentées séance tenante. Les travaux se sont poursuivis par des by Text-Enhance">rencontres Business to Business.
Ne pas être milliardaire pour investir aux Etats-Unis
Auparavant, le Délégué régional de la CCIMA avait planté le décor succédant au discours de bienvenu du représentant du Délégué du gouvernement. Albert Dooh Collins a rassuré les Américains sur l'environnement attractif du milieu des affaires au Cameroun. Les Yankees ont été confortés par ce dernier de la volonté des opérateurs économiques camerounais de remplir leur part du contrat. Il a néanmoins déploré la sous- réalisation des objectifs de l'Agoa, le by Text-Enhance">programme d'hors taxation de certains produits Africains en territoire Améri¬cain.
Alain Mortha a, pour sa part, apprécié à sa juste valeur la paix et la stabilité du Cameroun. «Il ne faut pas être milliardaire pour investir aux Etats-Unis» rassurait-il également dans son intervention. Marthe Minja a attiré l'attention des opérateurs américains sur la récente promulgation d'une loi sur les incitations à l'investissement.
Me Nico Halle quant à lui, a prévenu les businessmen du pays de l'Oncle Sam sur les hommes d'affaires véreux et autres Feymen nombreux dit-il dans notre pays. L'Avocat a tout de même affirmé qu'il n'y avait plus de possibilité d’investissement dans la région Afrique centrale. Avant Douala, la mission économique et commerciale américaine a séjourné à Yaoundé où ils ont rencontré mardi dernier, Philémon Yang, le Premier Ministre.